Pourquoi s’inquiéter ? En fait, 5°C de hausse de la température moyenne du globe, c’est à peu près ce qui s’est produit quand notre planète est passée de la dernière ère glaciaire, qui a connu son point le plus froid il y a 20 000 ans environ, au climat actuel (avant le début du réchauffement d’origine humaine). Ces 5°C de plus ont suffi pour faire monter le niveau de l’océan de 120 mètres et changer la végétation ainsi que la répartition des écosystèmes. Et alors ? Nos ancêtres se sont bien adaptés à cette évolution puisque nous sommes là ! Mais s’adapter, à l’époque, n’était pas exactement s’adapter à l’heure actuelle. Les humains n’étaient que quelques millions sur la planète, il vivaient par groupes de quelques dizaines d’individus seulement, n’étaient pas sédentarisé (et donc facilement mobiles), n’avaient pas grand-chose à transporter avec eux quand ils pliaient la tente, et surtout le chef ne demandait pas vraiment l’avis de ses administrés avant de décider si on allait s’installer ailleurs. En outre l’Insee de l’époque ne dit pas quelle fraction de l’espèce à laissé sa peau à l’occasion de ces migrations pour la survie. Rappelons que la perpétuation d’une espèce s’accommode fort bien d’une division par deux du nombre de ses représentants, comme les grandes pestes du Moyen Age l’ont prouvé un peu partout.
Au vu de cet élément de référence (5°C en plus), il est facile de comprendre qu’une hausse de même ampleur, qui surviendrait 50 à 100 fois plus rapidement et serait appliquée à une humanité sédentaire de quelques milliards d’individus, ne serait pas une partie de plaisir. Tout d’abord, le déménagement pour quitter un lieu devenu inhospitalier sera moins facile qu’autrefois : nous avons mis des siècles à construire une quantité incommensurables d’objets de toute nature – villes, réseaux de communication, usines, etc. – que nous ne pourrons pas prendre sur notre dos pour nous installer ailleurs. S’en aller signifie donc perdre tout cela, et repartir de pas grand-chose. Combien de morts si, en migrant, nous perdons logements, moyens de transport, hôpitaux, usines et silos à grains ? Et puis partir pour aller où ? Un lieu hospitalier ailleurs, il y a aura déjà quelqu’un qui, selon toute vraisemblance, sera à moitié ravi de voir arriver du monde en masse, et sera probablement tenté de l’empêcher par tous les moyens. Et s’il n’y a personne, alors il n’y aura pas d’infrastructures, et le retour au Moyen Age ne sera pas une vue de l’esprit.
Le plus grand danger n’est pas l’effet physique d’une hausse des températures sur nos organismes. Après tout les Bédouins vivent avec des température dépassant les 40°C dans la journée et les Inuits passent l’hiver boréal dans un igloo. Ce qu’il faut comprendre, c’est que la température moyenne n’est que le marqueur d’un changement global qui affaiblira nombre des composantes nécessaires à notre survie ou à notre bien-être. En particulier une chose est indispensable avant toute autre pour les animaux que nous sommes : manger. Or la dérive climatique va affaiblir le rendement des cultures et cela a déjà commencé. Quand nos esclaves mécaniques et chimiques deviendront de mois en moins disponibles, alors que sécheresses, inondations et ravageurs de toute nature se manifesteront de plus en plus souvent, le retour de sérieux problèmes d’alimentation n’est pas du tout à exclure.
Jean Marc Jancovici (Dormez tranquilles jusqu’en 2100, réédition 2017 en livre de poche)
@Kervennec :
« Une guerre en europe serait infiniment plus meurtriere qu’ en Syrie aujourd’hui, et c’est ce qui finira par arrive si on laisse croitre cette densite, la plus eleve au monde. »
Ce conflit meurtrier sera le contraire de ce que Didier Barthes et ses malthusiens « modérés » désirent à savoir une décroissance démographique douce contrôlée par paliers .
Ici , le carnage générera une décroissance rapide mais non durable car après une guerre , l’ espèce humaine à tendance à reconstituer le stock. A part une portion peu nombreuse de gens éclairés sur cette planète en matière de gestion malthusienne , il convient de désespérer de l’ espèce humaine .
Le chiffre de population mentionné sur les « Georgia guidestones » semblent une ligne d’ horizon utopique quand l’ humanité est incapable de stabiliser sa population à 7.5 milliards d’ habitants .
Bonjour kervennic
Je ne vais pas vous écrire un roman, mais ce n’est pas parce que notre monde est inhumain qu’il faut en rajouter.
Détrompez-vous, il n’est pas actuellement « le plus inhumain qui soit », nous n’avons pas encore tout vu, il y en a encore sous la pédale !
Au lieu de persister avec le chacun pour soi, la compétition, les discours guerriers … je pense que nous devrions profiter du calme avant la tempête pour cultiver ce que j’appelle les belles valeurs humaines. Ces valeurs existent encore, alors prenons-en soin !
Tout à fait d’accord avec la dernière analyse de Kervennic.
C’est une antienne particulierement actuelle que nous rapelle Michel, au temps de la post modernite.
La post modernite est un courant de pense fecond qui, bien que nait et nourri par l’air numerique fruit d’une rationalite impitoyable, cultive le sentimentalisme. » Il faudrait cultiver notre part d’humanite ».
Mais nous vivons justement dans le monde le plus inhumain qui soit, et cet appel aux sentiment est nu ridicule cache sexe. Les relations entre individus sont devenus inexistante et le net est l’epitome de cette realite.
Tous nos sentiment, vis a vis de gens que nous cotoyons sont mediatise, et tous notre approche concernant les migrants est mediatique, purement mediatique, et en cela manipulable.
Si on abandonne la raison, il faut abandonner tout espoir.
Or il faut ragarder ce qui se passe au sein de notre societe. Il y a un mouvement de « solidarite » mediatique envers les migrants. Aucun vis a vis de ceux qui n’ont pas les moyens de quitter leur pays (generalement les plus pauvre). Une fois les migrants installe, une partie non negligeable tombera dans une pauvrete sordide et une solitide inhumaine.
Or quelle reaction, y compris voit on envers la masse des gens qui sont pauvres en France: une reaction generale d’evitement.
On ne pourra pas supporter qu’Ahmed ne puisse pas s’installer en France, mais on ne regardera meme pas la meme personne une fois installee ici dans la rue, dans le froid. Nous serons simplement gene.
Il n’ya jamais eu de solidarite en France envers les sdf et les pauvre et cet elan envers les migrants est purement mediatique. Notre systeme economique n’a plus rien a proposer a ces individus, sinon de renforcer la puissance des classes dirigeantes et l’inhumanite de nos conditions a tous. C’est une manipulation grossiere afin de maintenir un systeme liberal a bout de souffle qui ne peut aujourd’hui que survivre, du fait de la cherete relative des matieres premieres et de l’energie, qu’en ayant une main d’oeuvre de moins en moins cher (chinois, illegaux etc).
La France est d’ailleurs un pays qui decroit economiquement depuis 2008 si on analyse le PIB par hab, est qui est deja en voie de pauperisation. Pretendre qu’il y a un avenir pour une population croissante dans ce pays est un mensonge grossier.
Une guerre en europe serait infiniment plus meurtriere qu’ en Syrie aujourd’hui, et c’est ce qui finira par arrive si on laisse croitre cette densite, la plus eleve au monde.
@Michel C, quand je parlais de vérité dérangeantes et tabous, ça ne voulait pas dire que je pensais que les vérités vous dérangeaient ou vous semblaient tabous à vous, mais qu’elles dérangeaient la société et que cette dernières les considéraient comme tabous. Nuance!
Je suis content(e) d’avoir la confirmation que vous soyez ouvert(e) et que vous ne niiez pas les vérités que j’ai dites. Mais si ces mêmes vérités ne dérangent ni vous ni moi, elles dérangent incontestablement les grands médias et les politiciens, médias et politiciens qui sont défenseurs du capitalisme.
@ Invite2018
Je suis d’accord sur ce que vous dites de la liberté, quoi qu’il en soit c’est un vaste sujet.
Ce qui me faisait sourire, c’était seulement le fait qu’en vous lisant, je pensais « Tiens, je pourrais dire à Invite2018 la même chose que je disais à kennevic. » Pas plus.
Ceci dit, en ce qui me concerne je ne vois pas de vérités dérangeantes ni de tabous dans ce que vous racontez. Je suis ouvert à tous les dialogues, ou presque. Et je peux rire de tout, ou presque.
Bonjour @Michel C.
Pour moi non plus la liberté ne se limite pas à pouvoir choisir entre les marques de lessives, les modèles de bagnoles, les capotes et les pilules.
La liberté, ça implique entre autres ce qui ci-dessus est mentionné, mais pas uniquement, ça implique aussi bien d’autres choses. La liberté, c’est non seulement choisir quoi consommer, mais aussi le choix de consommer ou non, de consommer moins ou pas.
Si c’est bien ce que vous vouliez dire, alors vous et moi sommes d’accord.
Quand vous dîtes que mon commentaire vous a amusé(e), est-ce que ça veut dire « votre dernier commentaire dit tellement de vérités dérangeantes et tabous qu’il m’a amusé(e) »?
Bonjour Invite2018
Votre dernier commentaire m’a fait sourire, j’avoue qu’il m’en faut peu. Ce n’est pas un sourire moqueur, c’est un sourire d’amusement. Parce que je pourrais vous dire exactement ce que je disais hier à Kennevic à 17h47, du moins dans ma première partie.
Vous défendez la liberté. Moi aussi, les libéraux aussi… Mais qu’est-ce que la liberté ?
Pour moi la liberté ne se limite pas à pouvoir choisir entre 50 marques de lessives, 500 modèles de bagnoles, X types et marques de capotes ou de pilules… et certainement pas entre la peste et le choléra.
Bonsoir @kervennic,
1/Pas besoin de fermer les frontières ou d’adresser des messages de non-accueil.
Si on prend le problème à la racine, c’est-à-dire qu’on retire d’Afrique et d’Orient toutes les troupes militaires occidentales, qu’on laisse les peuples du tiers-monde disposer librement des ressources de leurs sols (et donc que sans que sans être indemnisés les industriels milliardaires sont expropriés) et que les entreprises qui achètent des produits africains paient beaucoup plus cher, alors les Africains choisiront d’eux-mêmes de rester dans leur terre natale.
2/Il est faux que seule la pression permettent la baisse de la fécondité. Comme j’ai déjà dit, il y a beaucoup de gens qui veulent ne procréer que très peu mais qui procréaient beaucoup car incapables financièrement d’accéder à de la contraception qui soit non-contraignante.Et pas besoin non plus de quelque immonde recul de l’âge de départ à la retraite. Les droits sociaux sont légitimes après le dur labeur.
Il faut donc prendre le problème à la racine : plutôt que d’attaquer le droit de procréer, il faut défendre le droit de ne pas procréer. Au final, les natalités seront plus faibles.
3/Si, suite à ce qu’à fait la Suède, vous vous êtes retrouvé(e)s sans chauffage, et donc que votre retour en France n’a été accompagné d’aucun maintien de votre pouvoir d’achat, cela veut dire que l’expérience suédoise n’est pas à prendre en exemple.
La lutte contre l’explosion démographique est indispensable et non-négociable. Mais cette même lutte n’a pas à être fait à n’importe quel prix.
4/Vous écrivez : « Il faut necessairement des rapports de force ». C’est exact.
Et c’est justement parce qu’il faut un rapport de force que dans mon blog auquel vous pourrez accéder en cliquant sur mon pseudo en bas du commentaire, je prône la révolution populaire mondiale communiste, révolution sans laquelle il ne sera guère possible que tout citoyen ait accès à de la bonne contraception qui soit sans mauvais effets secondaires, lequel accès est nécessaire à toute régulation des naissances.
5/Si vous croyez que je vous déconseille de recourir ou non à la contraception, alors vous vous méprenez. J’ai dit qu’il fallait que tout citoyens eût le droit à la contraception, et non pas l’obligation à la contraception.
Une femme peut savoir quand elle est fertile ou non et à le droit de pratiquer l’abstinence, mais elle peut aussi vouloir à la fois ne pas être abstinente et ne pas procréer, chaque personne doit pouvoir faire comme elle veut. D’où l’intérêt de l’accès plein et entier à de la bonne contraception qui soit réellement efficace.
6/Concernant le coût environnementale de la pilule, on peut, aux frais des milliardaires, améliorer la mode de production afin de le rendre moins polluant.
Par ailleurs, le coût environnemental de la pilules sera compensé par le gain qu’engendreront les naissances évitées.
Donc il faut bel et bien faire la promotion du fait que toutes et tous aient accès à la pilules. Quant au stérilet, il faut que celles et ceux voulant y recourir le puissent, mais les gens qui préfèrent la pilules devront avoir la pilules, ça s’appelle la liberté.
Bonjour kervennic
Je partage bon nombre de choses que je lis dans vos longs commentaires et je ne remets pas en question votre vision globale. Toutefois je ne les partage pas toutes… bien évidemment . (Le monde serait triste si nous pensions tous la même chose)
Vous montrez là comment la situation est complexe, et les problèmes imbriqués. Tout ceci est bien la conséquence de ce système capitaliste (productiviste, colonialiste etc) aujourd’hui mondialisé. Chercher à abattre ce système est cause perdue (pas le temps, trop de résistances…), de toute manière il est moribond, et sa fin coïncidera avec la fin de notre civilisation.
En attendant et à la différence de vous, je ne vois pas de solution, pas de » il faut » ni de » y’aca « …C’est bien beau de vouloir trancher dans le vif (on me qualifie souvent moi aussi de radical) mais nous devons aussi faire avec notre conscience, autrement dit notre morale.
En ce qui me concerne, il y a des choix ou des décisions qui me sont impossibles à prendre. Comme par exemple refuser de donner à manger à celui qui a faim, ou pire, sacrifier un enfant dans l’espoir d’en sauver deux ou dix autres. Je pense que le pire dans cette triste histoire, ce serait d’y perdre ce qui nous reste d’ humanité.
Bonjour Kervennic,
Votre appel a globaliser l’analyse et à intégrer la démographie dans une problématique plus large est une chose qui nous est souvent suggérée.
Toutefois beaucoup le font, et il y a des partis écologistes pour cela, même si tous ne sont pas convaincus du problème démographique.
Il me semble au contraire qu’il est bon qu’existe parallèlement des mouvements généralistes et des mouvement spécialisés, c’est une bonne complémentarité (on retrouve la même dans la défense animale par exemple).
D’autre part, je dois préciser que la majorité des membres de l’association Démographie Responsable ont une grande sensibilité écologiste et sont généralement par ailleurs militants de mouvements soit plus globaux (je suis moi même militant du Mouvement Ecologiste Indépendant d’Antoine Waechter) soit consacrés à d’autre sujets autour de la protection de la nature (végétarisme, défense animale, protection des paysages etc.)
@invite2018
Pour avoir une influence en Afrique, il faut bien aller sur place et donc pratiquer une forme d’interventionisme, a moins d’ y etre invité.
Je pense que nous n’avons pas a aller precher la bas , mais avons toute legitimite a questionner la politique africaine de nos gouvernants, et de nous y opposer fermement (par exemple les interventions militaires, politiques et les importations de minerais ou les exportations de denrees agricoles subventionne par l’impot, ce qui est un scandaleux dumping qui ruine les africains).
Nous avons aussi legitimite a aborder plus durement la politique migratoire en europe et refuser les aides aux migrants economiques. C’est une position dure mais necessaire, car c’est par les migrations que la production industrielle se maintient (la population ouvriere francaise aurait severement decru sans les apports massifs des immigrations intra europeenes, maghrebine puis africaine).
Ensuite les migrations servent de soupape, comme cela a ete le cas dans les campagne lors de la soudaine baisse de la mortalite infantile et de l’augmentation transitoire de la population rurale: on exporte son surplus dans les villes ce qui permet de continuer a faire beaucoup d’enfants sans avoir a se preocupper des divisions de terres.
C’est pour cela qu’il faut avoir un message clair vis a vis des pays africains: nous ne gererons pas le surplus ici.
A vous de vous debrouillez et si vous avez besoin d’aide, nous pouvons eventuellement vous aider a ne pas avoir cette progression galopante. Je pense que sur le probleme migratoire nous avons un levier concret sur lequel nous avons legitimite a peser, car cela nous concerne directement.
Je suis malthusien, je crois que l’homme globalement est poussé a procreer, pour differentes raisons (competitions entre groupes par exemple), et que les cas individuels rares de personnes qui ne le font pas sont insignifiants car ces gens la seront factuellement remplacés par ceux qui ont tendance a procreer plus.
Seul une pression, pauvrete au temps de Malthus, stress pollution et necessite d’etudier tard et cout de la vie eleve, notamment logement, dans les pays industrialise, peuvent conduire a une moindre fecondite.
C’est pour cela que notre role est refuser de travailler a supprimer cette pression, (via par exemple les aides diverses au famille nombreuse, ce qui veut dire que des celibataires vont offrir du travail pour que d’autre puisse procreer). C’est une question delicate evidemment puisque on ne peut se permettre de penaliser les enfants. Mais on peut par exemple exiger de repousser le depart a la retraite de cinq ans par enfants, puisqu’ avoir des enfants represente aujourd’hui un cout plus qu’un benefice vu la densite. Personnellement je n’aurais jamais de retraite ayant travaille de facon precaire et je ne vois rien d’inhumain a ce que d’autre soit dans la meme situation.
Et concernant les pays qui ont une forte natalite indigene, je pense qu’augmenter la pression sur les migrations de diverses facon amenera a etablir un rapport de force qui les poussera a revisiter leur politique demographique (par exemple en ne donnant aucune priorite au logement aux migrants, ca a fonctionne pour moi en suede ou j’ai longtemps travaille, j’ai du revenir habiter a la campagne en France dans ma maison non chauffe, en chomeur, car je n’avais aucune priorite par rapport aux demandeurs d’asile qui arrivait en masse a Goteborg).
La bonne volonte et le preche, meme si il et necessaire d’amener a une prise de conscience au depart, ne reoudront rien. Les gens savent qu’ils agissent de facon non durable en conduisant, en accumulant des dechets industriels, ca n’ a jamais fait baisser le trafic automobile, arrete l’holocauste ecologique.
Il faut necessairement des rapports de force.
Quant a la contraception, je n’en utilise pas et n’ai pas de probleme. Lorsqu’ une compagne a un certain pouvoir elle sait en general quand elle est fertile et peut dire non quand elle a des doutes. Le preservatif peut etre une solution temporaire mais il ne sera pas infaillible si l’homme decide de se soulager a tout bout de champs et a tout pouvoir sur sa compagne;
Quand a la pillule pour tous, vu le cout environnemental desatreux (toute la faune aquatique est maintenant impacte par ces hormones, et donc les hommes aussi), il ne faut pas a mon avis en faire la promotion et se limiter a des dispositifs mecaniques (genre sterilet), si ils fonctionnent correctement.
Bonjour @kervennic.
Prêcher auprès de telles ou telles personnes, ce n’est pas forcément leur dire comment elles doivent mener leur comportement personnel de procréation ou de non-procréation. On peut tout simplement faire la promotion du droit de ne pas enfanter.
J’ai eu connaissance de gens qui avaient fait le choix de ne pas avoir d’enfants mais qui à cause du fait qu’ils fussent financièrement incapables d’accéder à de la bonne contraception qui fût sans effets secondaires indésirables, avaient quand même eu des enfants.
Donc inutile de faire du paternalisme en disant « faîtes moins d’enfants ». Il faut juste dire à tout citoyen du monde qu’il est important que celles et ceux voulant ne pas procréer puissent ne pas procréer, et alors il n’y aura aucun problème de néo-colonialisme ou de militantisme en terrain conquis.
Je note par ailleurs qu’il est parfaitement possible de faire l choix personnel de n’avoir aucun enfant sans pour autant être conscient du problème démographique.
Je suis d’accord pour considerer que le nombre est problematique. Le probleme est comment affronter cette problematique.
En occident, les gens font peu d’enfants.
Je ne suis pas personnellement favorable au no kid car je pense qu’une parti d’une culture (donc la culture politique ecologiste) et d’une experience se transmet par la filiation, on ne peut donc pas demander aux occidentaux de faire encore moins d’enfant, leur decroissance demographique etant deja probablement assez rapide.
On a pas les chiffres exactes en France mais il est probable qu’un grand nombre de naissances soient du a des immigres recents (une a deux generation).
Sur le site de l’Insee on voit ceci: 1/3 des naissances annuels sont du a des familles ayant au moins un parent etranger au moment de la naissance
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2381382#graphique-Tableau1
Et j’ai souvent trouve comme chiffre que si on enleve la contribution des etrangers, on arrive a un taux de fecondite de 1.8 c’est a dire en dessous du taux de renouvellement.
Cela veut dire que si vous prechez a des gens qui sont francais a l’instant t, vous prechez en terrain conquis et cela n’ a pas grand interet. Vous demandez a des gens de faire ce qu’ils font deja et il ne serait peut etre pas bon que les gens qui sont sur votre ligne disparaisse trop vite et se fasse « remplacer » par des gens qui ne sont pas du tout permeables a vos arguments, vous perdriez vos messagers.
Parcontre si vous ciblez uniquement les nouveaux arrivants, vous serez taxe de xenophobie. De meme que si vous allez repandre la bonne parole en Afrique, vous rencontrerez certaines reticences, car ce serait quelques part une forme de paternalisme.
Selon moi le nerf de la guerre concernant les populations occidentales, c’est de s’attaquer a leur mode de conssommation et de production industriel qui est a l’origine de cette poussee demographique (on pourrait detailler les elements qui ont fait que l’entreprise colonial a fait exploser les demographies indigenes).
Si l’on est intransigeant dans sa critique du neo colonialisme occidental, alors on peut se permettre de parler de la demographie africaine ou de certains pays asiatiques.
On peut aussi s’attaquer a l’autre pendant beaucoup plus polemique: le maintien d’une forte densite de population dans les economies neo colonial occidentales par une immigration continue, voir l’exemple allemand.
Mais il faut commencer par donner une image concrete de ce que serait ce monde sans neo colonialisme. Sinon on retombe dans cette relation de dupe ou notre mode de vie decide des relations economiques qui forment en fait la dynamique demographique du monde globalise.
C’est pour cela que votre combat ne peut pas etre separe, selon moi, d’un message clair sur l’evolution de notre mode de vie et d’une necessaire rupture, traumatisante, avec l’economie tertiarisee globalisee occidentale.
D’ailleurs, sans aller aussi loin que des neo paysans terreux comme moi, c’est ce que dit en substance Jancovici: faut moins de gens dans les bureaux et beaucoup plus dans les champs.
Bonjour Kervennic,
Merci de votre longue réponse.
Croyez que je ne sous-estime pas la difficulté de ma démarche, ni ne surestime ses chances de réussite. Je milite sur ce point parce que je crois en cette nécessité mais sans être d’une naïveté excessive sur l’issue du combat.
Il est fort possible en effet que les problèmes démographiques soient réglés non par la volonté des hommes et par des actions douces et préventives mais bien d’une façon ou d’une autre par une confrontation aux limites de la planète.
Je suis évidemment tout à fait d’accord avec vous pour dire que d’autres problèmes existent et qu’en effet la surpopulation elle-même trouve aussi ses sources dans d’autres phénomènes parmi lesquels la naissance de la civilisation industrielle (en retour elle est elle-même cause d’autres dysfonctionnements).
Je milite également parce que je suis persuadé que si nous réglions tous les autres problèmes et que, par exemple, nous allions vers une société plus sobre, non gaspilleuse, plus égalitaire, pour autant, notre nombre conduirait à l’effondrement de la nature par la simple occupation des territoires.
Nos effectifs actuels supposent la disparition de toute la mégafaune (en réalité on peut considérer que c’est déjà fait.
Je milite enfin sur ce point par constatation du tabou qui règne sur le sujet. Tous les écologistes ne parlent que de la nécessité de changer de mode de vie (nécessité dont, encore une fois, je conviens) mais il me semble nécessaire que quelques-uns se préoccupent publiquement de cet autre volet du problème trop négligé, c’est ce que je fais à mon très modeste niveau via l’association Démographie Responsable.
@didier Barthes.
Je suis entierement d’accord sur le fait que le nombre d’humain sur terre est un aspect primordial. Je pense meme que c’est le probleme central en ecologie, qui est une science qui etudie la dynamique des populations.
Je me referre encore et encore au bouquin de craig dilworth qui a fait un bide en dehors des pays anglophones (la verite est trop crue probablement).
L’espece humaine est une espece dysfonctionelle depuis le debut. Ne devant sa survie qu’a l’innovation technique qui lui permet d’exploiter toujours plus avant et de facon destructive son environnement, elle n’a fait que croitre en nombre en detruisant des le debut les ecosystemes (megafaune).
Mais l’espece humaine n’est pas un bloc compact. Elle est diverse, est tiraille par des conflits et elle peut evoluer.
Si elle a survecu et meme est apparu, c’est parce qu’elle presentait un avantage ecologique, notamment, c’est un exemple, une tres forte mobilite qui lui permet de transporter des especes vegetales. Apres la derniere glaciation l’europe a ete lamine et ne possedait pas la biodiversite vegetale de l’amerique du nord, a cause de barriere geologiques importantes. Les hommes ont introduit de tres nombreuses especes vegetales venant d’asie et cela n’ a pas ete negatif.
L’homme a un potentiel et des defauts qui seront a mon avis selectionne par une crise demographique. C’est comme cela qu’a toujours fonctionne la nature.
Il y’ a plusieurs penchants qui travaillent l’espece humaine, dont une bonne partie ne sont pas necessairement culturel. Certains sont adapte a l’evolution (effondrement), d’autre pas.
Je respecte la demarche de Didier Barthes et pense qu’il est fondamental de faire emerger ce probleme. J’ai assiste a une conf a paris et soutient sa demarche.
Mais je pense qu’elle est fondamentalement voué a l’echec si il ne remet pas en cause notre societe industrielle et propose un changement radical de logiciel vers une societe ecologique ou les hommes vivent de leur travail physique et non d’energie fossile ou de materiaux non renouvelable industriel (energie dite renouvelable).
En effet je suis a ce sujet tres pessimiste: la societe industriel, quelque soit le type d’industrie est d’une part destructrice, mais (c’est la these centrale de dilworth), elle cree NECESSAIREMENT un surplus qui ne peut etre utilise que pour surconssomme (le surplus est accessible) ou bien procreer.
Au final et c’est le genie de la these neomalthusienne de Dilworth, si nous nous maintenons dans cette societe industrielle nous creons les conditions du desequilibre, du surplus, et cela engendrera necessairement une progression demographique quelque part. Aujourd’hui c’est en afrique.
Croire que l’on va pouvoir empecher ce surplus d’etre conssomme, et susciter de nouveau besoin, c’est mal comprendre les mecanismes des societes humaines et meme animales. C’est un voeux pieu.
Si en occident les gens font moins d’enfant, c’est parce que la densite et le mode de vie ultra industrialise l’impose (essayez d’avoir cinq enfants avec un petit salaire a Paris). Mais penser que l’on va repandre ce mode de vie aux milliards qui veulent se developper, c’est de toute facon condamner la planete.
Ensuite il y’a des dynamiques de competitions qui depassent le beni oui ouisme et la bonne volonte. Si les chinois sont 1 milliards, il est difficile a la Russie d’appeler a une forte decroissance demographique. Si les musulmans croissent fortement demographiquement en Afrique, parce qu’impermeable a votre message et a l’ecologie, vous ne pourrez pas localement convaincre les chretiens ou les animistes de se saborder demographiquement.
C’est pour cela qu’il faut a mon avis etre radical et aller au coeur du mal. C’est l’industrialisation qui est a la racine de cette explosion demographique et de l’holocauste ecologiaue et seul sa remise en cause profonde, la reduction de sa dynamique permettra de casser la dynamique demographique.
Et il faut presenter une alternative credible, qui selon moi est une societe paysanne e petite ferme type permacole, produisant peu de surplus et demandant peu de travail delocalise pour survivre (un peu de tissage comme cela se faisait au 18 eme debut 19 eme etc).
C’est tout a fait possible, et ca n’est pas naif a l’heure ou la decroissance par habitant est deja effective en france (chiffre jamais donne dans les mdias) et ou beaucoup de jeune mangeront et dormiront mieux si ils travaillent de leur main.
C’est meme realiste sur un plan tactique, car a l’heure du terrorisme de masse on sait que les societe occidentales militarise sont fragile et qu’elles ne pourront pas eternellement forcer leurs citoyens ou leurs partenaires commerciaux a fonctionner sur le mode neo colonial de l’industrie globale par la simple force.
A Sylvain Marcotte
Bonjour
Le problème pour moi il est tout simplement et archi prioritairement dans nos effectifs qui sont incompatibles avec une attitude respectueuse de l’environnement (quoi que l’on fasse par ailleurs) et même avec le maintien durable de notre espèce sur la planète (et plus encore avec celui de n’importe quelle espèce de mégafaune bien entendu).
Il est bien triste que si peu d’écologistes mettent ce facteur en avant. En France seule l’association Démographie Responsable semble se préoccuper de la question
Comme Didier Barthès , moi aussi je pense qu’il est désormais trop tard pour empêcher l’inéluctable, à savoir le crash, la grosse catastrophe. Sauf que, personne n’a de boule de cristal , et chacun voit le Monde avec sa propre paire de lunettes. Ainsi kervennic voit autrement et ce qu’il voit n’est pas dénué d’intérêt.
Même s’il est déjà trop tard, je me dis aussi qu’il n’est peut-être pas trop tard pour limiter la casse. Et c’est déjà la raison qui me pousse à « agir », du moins à résister (avec ou sans guillemets) … à ramer contre le courant, avec mes petits bras, à prêcher dans le désert, avec mon petit bec de colibri. Enfin, la raison … disons plutôt le mobile. N’est-ce pas avant tout pour nous mettre en paix avec nos petites consciences que nous agissons, chacun à notre manière ?
Bref, je me dis qu’il il n’est peut-être pas trop tard pour faire naître cette culture, qui selon kervennic aurait un destin écologique.
Et pourquoi pas ? Quoi qu’il en soit et c’est triste à dire, mais je souhaite surtout que la catastrophe sera pédagogique.
je viens de finir le chapitre sur l’effet des migrations majeures de homo sapiens sur la mégafaune (australie, amérique, madagascar…) il n’y a pas d’accord humain-nature… c’est une vue de l’esprit. Nos ancêtres mangeaient de la licorne au petit déjeuner. Nous sommes en pelin dans la vague de la troisième grande instinction de masse concomitante à l’existence d’homo sapiens et JAMAIS une aussi rapide et profonde n’est survenu. DE NOTRE VIVANT. Alors où est selon vous le problème?
Il n’est certainement pas trop tard pour agir. De toute facon nous sommes ici pour agir. Peu importe pour nous, individus, que la transition (qui finira par avoir mecaniquement lieu puisque cette civilisation thermo industrielle n’est pas durable) soit douloureuse socialement, ou pas . Individuellement, notre destin est limité a un nombre réduit d’année, cela ne change pas grand chose quand au sens que pourrait avoir nos actes. Il faut donc trouver un sens a notre action durant ces quelques annees au dela du destin de cette societe, par ailleurs assez terne.Toute action individuelle a un sens, non pas pour sauver la societe thermoindustrielle, en nombre et en puissance nocive, cela n’ a aucun sens; mais perpetuer une culture qui, elle, a peut etre un destin ecologique.
La nature crée a partir de crise. Il y a une crise, nous sommes la pour creer et prendre des risques.Concretement, la nature ne disparaitra pas (il fait tres froid en antarctique), meme si d’immense possibilite ont ete gache par les derives d’une humanite pour l’instant incapable de gerer sa puissance technique, et qui va donc etre corrige par l’evolution, quoi de plus naturel…Et ces immenses possibilites, c’est a nous de les faire fructifier. Chacun de nous, par son travail et ses choix de vie, son courage peut devenir un resistant a la societe thrmo industriel. Chacun peut concretement oeuvre a la preservation d’insectes, de predateurs, qui permettront aux ecosystemes de repartir des que la pression humaine baissera ( et cela arrivera). Il faut appeler tous les urbains qui ont des convictions ecologiques a venir resister, a quitter la ville, s’installer a la campagne, cultiver, exploiter durablement des forets pour se chauffer, et creer chez eux des espaces de bio diversite qui seront la cle de la renaissance.
Une espece de libellule, d’insecte predateur perdu et c’est une partie de la puissance de cette renaissance qui part. Un caractere morphologique local qui n’ aura pas ete preserve et c’est un peu moins de potentiel pour nos enfants. Chaque geste a un sens profond. Nous sommes veritablement les petits soldats de la nature. On pourrait trouver de nombreux analogues chez les especes animal qui defendent des territoires justement pour eviter la ruine des ecosystemes (notamment par surpopulation). Nous devons mettre toute notre energie dans la preservations de territoires ecologiques. Chaque arche, aussi petite soit elle peut abriter une espece cle pour l’avenir des ecosysteme.
Par ailleur l’humanite, bien avant l’agriculture a coevolue avec les especes vegetales et animales; Je sais, parce que je la pratique que nous pouvons avoir une agriculture ecologique (au sens du respect integrale des ecosystemes) qui puisse nous nourrir (mais ne pourra pas permettre de procreer en masse, vu la charge de travail que demande un tel mode de vie hors des bequilles industrielles).Et pour qu’une agriculture eco soit possible, il faudra que chacun preserve localement l’enorme biodiversite domestique adapte a son terroir, son climat et sa geographie en combinant un tres large spectre d’especes permettant de faire fonctionner un ecosysteme.
Concretement, il faut suivre l’exemple de gens qui comme Pascal Poot ont travaille hors des sentiers battus, et en trente ans de travail solitaire, malgres le scepticisme des specialistes, ont reussi a selectionner des plantes vraiment resistantes a la secheresse et pouvant pousser sans entretien ou presque.J’ ai essaye ses tomates, j’en ramasse de pleine bassines tous les trois jours sans arroser, cette annee.A chaque saison je vois la biodiversite s’accroitre, des insectes dont je ne soupconnais pas l’existence s’installe partout, tout change pour le mieux, et je me dis que ca serait tellement bien si nous etions plus nombreux.
Lorsque l’on se sent decourage, il faut prendre une tomate ou un grain de mais dans la main et se dire que cette tomate raconte l’histoire de milliers et de milliers d’anonymes, de payasns nu pieds, probablement tout aussi decouragés, mais qui malgres tout ont cultivé, selectionné, conservé, semé, sans peut etre trop y croire, et que chacun a ete un maillon decisif dans cette selection, pas les gros cerealier qui profitent du resultat et l’ appauvrissent.
Nous pouvons par nos actes anonymes et muets, inconnus de cette societe, changer la face de notre biosphere;
Venez ! La nature a besoin de vous, de vos mains, de votre regard. Ne nous lamentons pas, travaillons et defendons notre travail. Au final il restera toujours un fruit magnifique.
En effet une des grandes différences entre les changements climatiques d’hier et aujourd’hui (outre leur cause qui est cette fois anthropique et dans une certaine mesure leur rapidité) c’est que les précédents se sont déroulés sur une planète ouverte où les migrations étaient possibles facilitant ainsi grandement l’adaptation de la faune, de la flore et même de l’humanité.
Aujourd’hui, le monde est à la fois surpeuplé par notre espèce et totalement quadrillé par mille réseaux et barrières infranchissables. Concrètement les grands animaux ne pourront pas migrer et ceux qui seront perdus quelque part ne seront pas remplacés par d’autres mieux adaptés qui seront venus à leur place (par exemple la réduction du territoire de l’ours polaire suite au réchauffement ne s’accompagnera pas de l’extension des territoires du tigre de Sibérie comme cela aurait été le cas il y a 100 ou 200 000 ans).
Pour l’homme aussi les données sont différentes. Cet article a bien raison de rappeler que s’adapter à l’époque n’était pas s’adapter à l’heure actuelle, imagine t-on le déménagement d’une grande métropole ? C’est tout simplement impossible.
Je crois sincèrement qu’il est désormais trop tard pour agir. Notons d’ailleurs qu’il y a bien plus de trois ans Jean-Marc Jancovici avait donné » Trois ans pour changer le monde », c’est largement dépassé.
En effet une des grandes différences entre les changements climatiques d’hier et aujourd’hui (outre leur cause qui est cette fois anthropique et dans une certaine mesure leur rapidité) c’est que les précédents se sont déroulés sur une planète ouverte où les migrations étaient possibles facilitant ainsi grandement l’adaptation de la faune, de la flore et même de l’humanité.
Aujourd’hui, le monde est à la fois surpeuplé par notre espèce et totalement quadrillé par mille réseaux et barrières infranchissables. Concrètement les grands animaux ne pourront pas migrer et ceux qui seront perdus quelque part ne seront pas remplacés par d’autres mieux adaptés qui seront venus à leur place (par exemple la réduction du territoire de l’ours polaire suite au réchauffement ne s’accompagnera pas de l’extension des territoires du tigre de Sibérie comme cela aurait été le cas il y a 100 ou 200 000 ans).
Pour l’homme aussi les données sont différentes. Cet article a bien raison de rappeler que s’adapter à l’époque n’était pas s’adapter à l’heure actuelle, imagine t-on le déménagement d’une grande métropole ? C’est tout simplement impossible.
Je crois sincèrement qu’il est désormais trop tard pour agir. Notons d’ailleurs qu’il y a bien plus de trois ans Jean-Marc Jancovici avait donné » Trois ans pour changer le monde », c’est largement dépassé.