Matérialisme, libéralisme et urbanisation aggravent considérablement la pénurie de Nature, résultat de l’encombrement de l’espace par la croissance démographique et économique. Alors, comme la vie dans les mégalopoles devient en grande partie intolérable, se développe des réappropriations communautaristes des quartiers. Normal ! Rio de Janeiro a été le théâtre de véritables scènes de guérilla urbaine. C’est le scénario classique d’un affrontement territorial entre bandes rivales qui se termine par une confrontation généralisée avec les policiers militaires. (LeMonde du 20 octobre). C’est une toute petite préfiguration de notre avenir. A Rio, 4 favelas seulement sont « pacifiées » (sur les 1020 que compte actuellement la ville). Imaginons maintenant une crise nouvelle généralisée.
Imaginons une catastrophe aussi importante que la seconde guerre mondiale. Un pays en grande partie rural peut absorber le choc. Aujourd’hui, tout contribuerait à transformer la débâcle en un inimaginable chaos : les moyens de communication modernes démultiplieraient les rumeurs et amplifieraient la panique ; la structure étendue des villes rendrait impossible l’approvisionnement de la population ; l’économie s’effondrerait brutalement ; le repli sur les campagnes serait difficile ou impossible dans des délais si courts, à cause de la disparition presque totale du monde rural et de ses savoir-faire ; les personnes âgées et handicapées seraient abandonnées dans leurs mouroirs ; les banlieues mourraient de faim et s’embraseraient.
Rio est aussi connu comme plusieurs autre territoires du monde, pour ses quartiers fermés, réservés à une élite privilégiée. Devant un embrasement général, rien ne pourra résister, même pas des policiers « militaires ».
– Ce serait une étrange erreur que penser conserver la Nature en maintenant inchangé le système économique qui la détruit. Matérialisme, libéralisme, urbanisation aggravent en effet considérablement la pénurie de Nature résultat de l’encombrement de l’espace par la croissance démographique et économique. Cette civilisation nouvelle devra donner la primauté aux biens immatériels sur les biens matériels, au socialisme sur le libéralisme, à la ruralisation sur l’urbanisation. (in socialisation de la nature de Philipe Saint Marc, 1971)
– La vie dans les grandes villes brise les cycles naturels et nous coupe de notre lien intime avec la nature. Nous vivons dans des cités où nous oublions facilement que la nature travaille en cercles fermés. Nous allons au magasin pour acheter des aliments que nous payons avec de l’argent tiré du guichet automatique d’une banque et, ensuite, nous nous débarrassons des détritus en les déposant dans une ruelle ou en les jetant à l’égout. … Imaginons ce qui arriverait à n’importe quelle ville si elle était enfermée sous une coupole de verre qui empêcherait les ressources matérielles nécessaires d’entrer et de sortir. Il est évident que cette ville cesserait de fonctionner en quelques jours et que ses habitants périraient… Ce modèle mental d’une coupole de verre nous rappelle assez brutalement la perpétuelle vulnérabilité écologique de l’espèce humaine. Nous sommes bien conscients que les grandes régions urbaines industrielles posent un énorme problème en termes de durabilité, même fondée en partie sur l’autosuffisance régionale accrue. (in Notre empreinte écologique de Mathis WACKERNAGEL et William REES, 1996)
– Ce serait une étrange erreur que penser conserver la Nature en maintenant inchangé le système économique qui la détruit. Matérialisme, libéralisme, urbanisation aggravent en effet considérablement la pénurie de Nature résultat de l’encombrement de l’espace par la croissance démographique et économique. Cette civilisation nouvelle devra donner la primauté aux biens immatériels sur les biens matériels, au socialisme sur le libéralisme, à la ruralisation sur l’urbanisation. (in socialisation de la nature de Philipe Saint Marc, 1971)
– La vie dans les grandes villes brise les cycles naturels et nous coupe de notre lien intime avec la nature. Nous vivons dans des cités où nous oublions facilement que la nature travaille en cercles fermés. Nous allons au magasin pour acheter des aliments que nous payons avec de l’argent tiré du guichet automatique d’une banque et, ensuite, nous nous débarrassons des détritus en les déposant dans une ruelle ou en les jetant à l’égout. … Imaginons ce qui arriverait à n’importe quelle ville si elle était enfermée sous une coupole de verre qui empêcherait les ressources matérielles nécessaires d’entrer et de sortir. Il est évident que cette ville cesserait de fonctionner en quelques jours et que ses habitants périraient… Ce modèle mental d’une coupole de verre nous rappelle assez brutalement la perpétuelle vulnérabilité écologique de l’espèce humaine. Nous sommes bien conscients que les grandes régions urbaines industrielles posent un énorme problème en termes de durabilité, même fondée en partie sur l’autosuffisance régionale accrue. (in Notre empreinte écologique de Mathis WACKERNAGEL et William REES, 1996)
« la pénurie de Nature, résultat de l’encombrement de l’espace par la croissance démographique et économique »>>> Faux, la Gaulle n’a jamais été aussi chevelue depuis César…
« la vie dans les mégalopoles devient en grande partie intolérable »>>> Pour vous peut-être, mais pas pour moi…
« C’est le scénario classique d’un affrontement territorial entre bandes rivales (…) C’est une toute petite préfiguration de notre avenir. »>>> Vous avez écrit une thèse à ce sujet, et vous l’avez publié dans une revue scientifique?
« Un pays en grande partie rural peut absorber le choc »>>> Il me semble que l’Allemagne, qui n’était pourtant pas le pays le plus rural, ne s’est pas trop mal remise du conflit… Ni le Japon d’ailleurs…
« les moyens de communication modernes démultiplieraient les rumeurs et amplifieraient la panique ; la structure étendue des villes rendrait impossible l’approvisionnement de la population »>>> Donc, si je vous ai bien compris, pour prévenir les effets d’une guerre hypothétique, il faudrait contrôler les médias, raser les villes et déporter les populations vers les campagnes??? Ça me rappelle quelque chose, cette histoire… Vous ne préférez pas vous donner les moyens d’éviter la guerre?
« la disparition presque totale du monde rural et de ses savoir-faire »>>> Là je ne vous suis plus: si croissance excessive il y a, qui donc va devoir nourrir la population supplémentaire?
Ce n’est pas très convainquant ce que vous nous dites, là…
« la pénurie de Nature, résultat de l’encombrement de l’espace par la croissance démographique et économique »>>> Faux, la Gaulle n’a jamais été aussi chevelue depuis César…
« la vie dans les mégalopoles devient en grande partie intolérable »>>> Pour vous peut-être, mais pas pour moi…
« C’est le scénario classique d’un affrontement territorial entre bandes rivales (…) C’est une toute petite préfiguration de notre avenir. »>>> Vous avez écrit une thèse à ce sujet, et vous l’avez publié dans une revue scientifique?
« Un pays en grande partie rural peut absorber le choc »>>> Il me semble que l’Allemagne, qui n’était pourtant pas le pays le plus rural, ne s’est pas trop mal remise du conflit… Ni le Japon d’ailleurs…
« les moyens de communication modernes démultiplieraient les rumeurs et amplifieraient la panique ; la structure étendue des villes rendrait impossible l’approvisionnement de la population »>>> Donc, si je vous ai bien compris, pour prévenir les effets d’une guerre hypothétique, il faudrait contrôler les médias, raser les villes et déporter les populations vers les campagnes??? Ça me rappelle quelque chose, cette histoire… Vous ne préférez pas vous donner les moyens d’éviter la guerre?
« la disparition presque totale du monde rural et de ses savoir-faire »>>> Là je ne vous suis plus: si croissance excessive il y a, qui donc va devoir nourrir la population supplémentaire?
Ce n’est pas très convainquant ce que vous nous dites, là…
C’est bien là un discours de bobo-urbain. Il ignore le niveau de violence dans les bourgs, les villages et même les chemins vicinaux de nos campagnes !
Pour être moins bête, traversez le périphérique plus souvent et ne vous contentez pas du neuf-trois, allez loin, dans les campagnes profondes, et résidez-y périodiquement et fréquemment, lisez le journal local, quotidien ou hebdomadaire,
Sinon choisissez deux ou trois journaux régionaux sur Internet et consultez-les régulièrement. Pas le Provençal, il y est trop souvent question de Marseille et de la Côte. Mais disons par exemple, le Dauphiné Libéré. Vaucluse, Drôme, Savoie, Haute-Savoie, etc. Le choix est vaste.
C’est bien là un discours de bobo-urbain. Il ignore le niveau de violence dans les bourgs, les villages et même les chemins vicinaux de nos campagnes !
Pour être moins bête, traversez le périphérique plus souvent et ne vous contentez pas du neuf-trois, allez loin, dans les campagnes profondes, et résidez-y périodiquement et fréquemment, lisez le journal local, quotidien ou hebdomadaire,
Sinon choisissez deux ou trois journaux régionaux sur Internet et consultez-les régulièrement. Pas le Provençal, il y est trop souvent question de Marseille et de la Côte. Mais disons par exemple, le Dauphiné Libéré. Vaucluse, Drôme, Savoie, Haute-Savoie, etc. Le choix est vaste.