Kindle sans avenir

Comme si ma planète n’avait pas déjà assez souffert, Amazon lance le Kindle à son assaut (titre du Monde, 18-19 octobre). Jeff Bezos, fondateur d’Amazon et initiateur de cette « liseuse » électronique, ironisait en 2008 sur « les scribes travaillant jadis sur les papyrus, persuadés que leur technique était éternelle. Or il y a eu depuis le papier chiffon, la pâte à bois, l’imprimerie, l’édition électronique et maintenant le Kindle ». Kindle signifie « attiser un feu », les dirigeants du commerce électronique veulent faire partir en fumée tous les livres et journaux de papier. C’est beaucoup de suffisance et pas beaucoup de jugeote. En fait le Kindle est un outil hétéronome, dépendant de sa batterie et des programmes informatiques, mais aussi de gros serveurs électroniques, des transmissions à longue distance, d’une centrale électrique au charbon ou au nucléaire, etc.. Un livre de papier est bien plus durable, il permet l’autonomie ; il peut être lu et relu sans que le lecteur dépende de quiconque, il peut être lu dans cinq cents ans quel que soit l’avenir de la société thermo-industrielle. Sa batterie ne s’épuise pas.

En fait, il n’y a pas d’évolution linéaire vers un « progrès » assuré, que ce soit dans l’impression des écrits comme dans le reste des innovations contemporaines. La technique moderne est surtout pensée comme un outil de contrôle et de domestication au service des puissants, un moyen d’imposer la rationalisation technique contre toutes les formes d’autonomie : « La fin logique du progrès mécanique est de réduire le cerveau humain à quelque chose qui ressemble à un cerveau dans une bouteille (George Orwell) ».

Heureusement la révolution numérique n’a pas d’avenir durable… Quand l’électricité se fera rare après la crise ultime (crise pétrolière + crise économique + crise sociale + réchauffement climatique…), il sera bien agréable de pouvoir encore lire un vieux livre sur papier usagé !

22 réflexions sur “Kindle sans avenir”

  1. @ jerome

    Il y a une sacrée nuance entre promouvoir un support (électronique à la place du papier) … et soutenir les visées hégémoniques et les envies de drainer les droits du savoir mondial de certaines sociétés style Google.

    L’ebook est un media, pas plus, pas moins.

    Il est aussi un bouc (ou book) émissaire … les ventes d’ebook ou leur piratage représente pour l’instant un infime pourcentage. Si les éditeurs ont des soucis, la raison est ailleurs.

    Côté édition justement, l’ebook offre d’énormes possibilités d’auto-édition peu onéreuse sans passer par le filtre de l’éditeur … éditeurs qui décident de ce qui doit paraître, ou pas…

    Les bibliothèques … où le support électronique permettra de faire sauter certains verrous bloquants : le nombre de bouquins disponibles (jamais assez pour ceux qui sont demandés), les heures d’ouvertures (jamais ouvert pour la population active qui a pour seul accès culturel dans ses heures de loisirs la téloche prime time et ses conneries) … Évidemment moins de locaux, moins d’emplois de manutention mais peut-être aussi la possibilité de rediriger les fonds publics (toujours minables pour les bibs) vers plus d’efficacité, à savoir plus de contenus disponibles, plus de savoir diffusé… et la mission est là, pas dans les frais de chauffage de centaines de m² de rayonnages.

    C’est une évolution, avec ses risques et ses opportunités, il faut s’y intéresser sans naïveté mais sans a priori non plus.

  2. @ jerome

    Il y a une sacrée nuance entre promouvoir un support (électronique à la place du papier) … et soutenir les visées hégémoniques et les envies de drainer les droits du savoir mondial de certaines sociétés style Google.

    L’ebook est un media, pas plus, pas moins.

    Il est aussi un bouc (ou book) émissaire … les ventes d’ebook ou leur piratage représente pour l’instant un infime pourcentage. Si les éditeurs ont des soucis, la raison est ailleurs.

    Côté édition justement, l’ebook offre d’énormes possibilités d’auto-édition peu onéreuse sans passer par le filtre de l’éditeur … éditeurs qui décident de ce qui doit paraître, ou pas…

    Les bibliothèques … où le support électronique permettra de faire sauter certains verrous bloquants : le nombre de bouquins disponibles (jamais assez pour ceux qui sont demandés), les heures d’ouvertures (jamais ouvert pour la population active qui a pour seul accès culturel dans ses heures de loisirs la téloche prime time et ses conneries) … Évidemment moins de locaux, moins d’emplois de manutention mais peut-être aussi la possibilité de rediriger les fonds publics (toujours minables pour les bibs) vers plus d’efficacité, à savoir plus de contenus disponibles, plus de savoir diffusé… et la mission est là, pas dans les frais de chauffage de centaines de m² de rayonnages.

    C’est une évolution, avec ses risques et ses opportunités, il faut s’y intéresser sans naïveté mais sans a priori non plus.

  3. Alors comme ça il ne faut pas tuer cette économie dans l’oeuf ,mais elle est déja morte ça fait 10 ans qu’on essaie de nous imposer cette merde !!!

    Par contre quand il faut tuer toute l’economie du livre , ya plus personne pour la défendre , c’est vrai que c’est toujours la faute des soit disant professionnels qui refusent de voir l’avenir en face …
    très bien transposons nous donc dans cet avenir radieux, donc y a plus de livres a vendre juste des fichiers a telecharger , alors cela détruit combien d’emploi si il faut venir sur ce terrain … 200- 300 peut être 400.000 emploi , entre les libraires et grossistes , éditeur , imprimeur ,industrie du papier ,sans compter les bibliothèques qui sont quand quasiment présente dans toutes les communes de France (allez plus de 1000 habitants .. mais ça fait toujours pas mal de monde )

    Laissons les crever tous ces gens spécialisé dans la culture livresque. Amazon , google et leurs actionnaires mérite sans hésiter d’hériter du patrimoine littéraire mondial … c’est une évidence voyons .

  4. Alors comme ça il ne faut pas tuer cette économie dans l’oeuf ,mais elle est déja morte ça fait 10 ans qu’on essaie de nous imposer cette merde !!!

    Par contre quand il faut tuer toute l’economie du livre , ya plus personne pour la défendre , c’est vrai que c’est toujours la faute des soit disant professionnels qui refusent de voir l’avenir en face …
    très bien transposons nous donc dans cet avenir radieux, donc y a plus de livres a vendre juste des fichiers a telecharger , alors cela détruit combien d’emploi si il faut venir sur ce terrain … 200- 300 peut être 400.000 emploi , entre les libraires et grossistes , éditeur , imprimeur ,industrie du papier ,sans compter les bibliothèques qui sont quand quasiment présente dans toutes les communes de France (allez plus de 1000 habitants .. mais ça fait toujours pas mal de monde )

    Laissons les crever tous ces gens spécialisé dans la culture livresque. Amazon , google et leurs actionnaires mérite sans hésiter d’hériter du patrimoine littéraire mondial … c’est une évidence voyons .

  5. Helvête Underground

    @ Bob

    Ok…et les Kindle usagés ou invendus (stockage, manutention, livraison)…bref on tourne un peu en rond je trouve…s’il y a un marché ça se vendra c’est certains (comme pour tout le reste d’ailleurs).

    Un commercial.

  6. Helvête Underground

    @ Bob

    Ok…et les Kindle usagés ou invendus (stockage, manutention, livraison)…bref on tourne un peu en rond je trouve…s’il y a un marché ça se vendra c’est certains (comme pour tout le reste d’ailleurs).

    Un commercial.

  7. Laissez nous vivre. Papier ou kindle, chacun selon ses besoins, sa situation, ses goûts et son bon plaisir. La prétendue pollution de la terre et la décroissance sont des fantasmes d’écolo-bobo. Tous les articles de ce blog expriment des idées particulièrement malsaines.

  8. Laissez nous vivre. Papier ou kindle, chacun selon ses besoins, sa situation, ses goûts et son bon plaisir. La prétendue pollution de la terre et la décroissance sont des fantasmes d’écolo-bobo. Tous les articles de ce blog expriment des idées particulièrement malsaines.

  9. Il est possible effectivement de faire du livre classique à partir de papier recyclé … néanmoins la matérialité de l’objet livre induit énormément de logistique : livraison, stockage, déplacement pour acheter le bouquin, poids à trimbaler lors des déménagements, etc., etc.

    Une fois imprimé le papier consomme encore de l’énergie … moi quand je déménage, c’est les bouquins qui pèsent le plus, et de très loin. D’ailleurs il y a bien un moment où le livre sera jeté, détruit, même si c’est dans 200 ans, où il finira en déchet. Sans parler du pilon… un éditeur n’a pas besoin de pilonner les invendus électroniques.

    Pour l’idée de la limitation de l’usage … je suis très mitigé. À la fois nous vivons dans une société de l’hyper-consommation, où certainement il se vend une proportion de livres qui ne seront pas lus. Et en même temps, la diversité, le choix, la simple liberté d’expression vont dans le sens d’une prolifération de l’offre… à chacun d’y faire ses choix, et de se limiter à ce qu’il pourra effectivement lire (en quantité).

    Le livre unique… belle idée, mais qui a conduit à tant de massacres et d’intolérance, parce que l’autre n’a pas le même livre unique, ou ne l’a pas lu de la même manière.

    Les ebooks permettent un gain de place, une portabilité, un dissociation du contenu et du contenant qui sont une réelle nouveauté. Il est normal qu’ils ne plaisent pas à tous (comme les « poches » jadis) … mais ils représentent aussi une chance, celle de multiplier le savoir avec des outils d’aujourd’hui et vers des hommes d’aujourd’hui (les jeunes notamment que le bouquin classique motive moyennement… en étant gentil)

  10. Il est possible effectivement de faire du livre classique à partir de papier recyclé … néanmoins la matérialité de l’objet livre induit énormément de logistique : livraison, stockage, déplacement pour acheter le bouquin, poids à trimbaler lors des déménagements, etc., etc.

    Une fois imprimé le papier consomme encore de l’énergie … moi quand je déménage, c’est les bouquins qui pèsent le plus, et de très loin. D’ailleurs il y a bien un moment où le livre sera jeté, détruit, même si c’est dans 200 ans, où il finira en déchet. Sans parler du pilon… un éditeur n’a pas besoin de pilonner les invendus électroniques.

    Pour l’idée de la limitation de l’usage … je suis très mitigé. À la fois nous vivons dans une société de l’hyper-consommation, où certainement il se vend une proportion de livres qui ne seront pas lus. Et en même temps, la diversité, le choix, la simple liberté d’expression vont dans le sens d’une prolifération de l’offre… à chacun d’y faire ses choix, et de se limiter à ce qu’il pourra effectivement lire (en quantité).

    Le livre unique… belle idée, mais qui a conduit à tant de massacres et d’intolérance, parce que l’autre n’a pas le même livre unique, ou ne l’a pas lu de la même manière.

    Les ebooks permettent un gain de place, une portabilité, un dissociation du contenu et du contenant qui sont une réelle nouveauté. Il est normal qu’ils ne plaisent pas à tous (comme les « poches » jadis) … mais ils représentent aussi une chance, celle de multiplier le savoir avec des outils d’aujourd’hui et vers des hommes d’aujourd’hui (les jeunes notamment que le bouquin classique motive moyennement… en étant gentil)

  11. Helvête Underground

    Bon encore un bel échange entre les « anciens » et les « modernes »…oui oui c’est très bien de pouvoir lire sur son PC téléchargé depuis internet un ouvrage introuvable en édition papier pour le commun des mortels (vive le PDF). Se promener avec un terminal de poche pour lire des fichiers en dehors de chez soi c’est une utilisation spécifique. Pourquoi pas.
    D’un autre côté, le papier recyclé et non blanchi avec des produits toxiques ça existe et c’est de plus en plus utilisé (est ce qu’on lit mieux un texte sur du papier blanc ou sur du papier crème ou blanc cassé…? Accessoirement même un livre imprimé dans des conditions  » écologiquement pas correctes » une fois imprimé, le papier ne consomme plus d’énergie, sauf celle du lecteur…alors qui a des oeillères dans cette histoire…? je sais pas trop finalement.

  12. Helvête Underground

    Bon encore un bel échange entre les « anciens » et les « modernes »…oui oui c’est très bien de pouvoir lire sur son PC téléchargé depuis internet un ouvrage introuvable en édition papier pour le commun des mortels (vive le PDF). Se promener avec un terminal de poche pour lire des fichiers en dehors de chez soi c’est une utilisation spécifique. Pourquoi pas.
    D’un autre côté, le papier recyclé et non blanchi avec des produits toxiques ça existe et c’est de plus en plus utilisé (est ce qu’on lit mieux un texte sur du papier blanc ou sur du papier crème ou blanc cassé…? Accessoirement même un livre imprimé dans des conditions  » écologiquement pas correctes » une fois imprimé, le papier ne consomme plus d’énergie, sauf celle du lecteur…alors qui a des oeillères dans cette histoire…? je sais pas trop finalement.

  13. Jusqu’où vont les bobos dans leur délire ? Etablir un rapport entre la terre et Kindle et même avec son évolution, faut le faire ! Probable que les livres tombent tout seul du ciel, tout écrit, sans encre, sans papier, sans rien … Ils sont une création du pure esprit du bobo. Plus con qu’un bobo est-ce possible ?

  14. Jusqu’où vont les bobos dans leur délire ? Etablir un rapport entre la terre et Kindle et même avec son évolution, faut le faire ! Probable que les livres tombent tout seul du ciel, tout écrit, sans encre, sans papier, sans rien … Ils sont une création du pure esprit du bobo. Plus con qu’un bobo est-ce possible ?

  15. Umberto Eco, dont la réflexion sous-tendait mon post sur le Kindler (ou e.book), comparait la bible qu’on pourrait lire 30 ans sur une île déserte alors que l’e.book ne durerait que trois heures. Je vais plus loin. Nous n’avons pas besoin de la bible ou du coran, ni des journaux emplis de vent. Il est vrai en effet que les millions de bouquins “papier” édités chaque année ne se font pas sans forêts, sans eau et sans électricité.

    Il faut donc penser autrement, c’est-à-dire en terme de limitation de l’usage. Plutôt que lire ou télécharger tout et n’importe quoi, il faut savoir filtrer. Ce qui forme une culture partagée, ce n’est pas la mise à notre disposition des millions de livres passés dans le domaine public, c’est la nécessité de théoriser pour savoir hiérarchiser les informations. Un seul livre peut nous apporter beaucoup plus que des centaines d’heures passées à surfer à l’aveuglette sur le Web…

  16. Umberto Eco, dont la réflexion sous-tendait mon post sur le Kindler (ou e.book), comparait la bible qu’on pourrait lire 30 ans sur une île déserte alors que l’e.book ne durerait que trois heures. Je vais plus loin. Nous n’avons pas besoin de la bible ou du coran, ni des journaux emplis de vent. Il est vrai en effet que les millions de bouquins “papier” édités chaque année ne se font pas sans forêts, sans eau et sans électricité.

    Il faut donc penser autrement, c’est-à-dire en terme de limitation de l’usage. Plutôt que lire ou télécharger tout et n’importe quoi, il faut savoir filtrer. Ce qui forme une culture partagée, ce n’est pas la mise à notre disposition des millions de livres passés dans le domaine public, c’est la nécessité de théoriser pour savoir hiérarchiser les informations. Un seul livre peut nous apporter beaucoup plus que des centaines d’heures passées à surfer à l’aveuglette sur le Web…

  17. Courte vue et oeillères, préjugés et autres joyeusetés.

    Oui il faut de l’électricité pour produire le kindle (et autres readers, peu importe la marque), oui il faut une centrale quelque part… Oui le fichier n’est pas prêtable sans conditions …

    Et alors, vous pensez sérieusement ne serait-ce qu’un instant que les millions de bouquins « papier » édités chaque année se font sans électricité ?
    J’aurais plutôt tendance à penser qu’abattre des arbres, brasser tout cela dans des milliards de litres d’eau et y ajouter x millions de tonnes de produits chimique pour avoir un papier bien blanc (ou glacé ou vélin ou …) consomme considérablement plus de ressources que le simple échange de fichiers.

    Pour la non-transmissibilité absolue, évidemment il ne faut pas tuer une économie en ouvrant le tout, 1 fichier acheté (logiquement moins cher qu’un livre papier) ne doit pas pouvoir être lu par 20.000 lecteurs … sous peine de voir disparaître bien vite tous nos éditeurs et écrivains, qui ne peuvent pas se rattraper en faisant des concerts.

    Par ailleurs pas un mot des millions de livres passés dans le domaine public, qui eux n’ont pas de blocage de fichier, et deviennent par la dématérialisation, plus transmissibles que jamais.

    La bibliothèque numérique est en train de se construire, avec moins de moyens, pour plus de lecteurs …

    Ouvrez les yeux ou aller visiter une papeterie pour juger de l’écologie de la chose.

  18. Courte vue et oeillères, préjugés et autres joyeusetés.

    Oui il faut de l’électricité pour produire le kindle (et autres readers, peu importe la marque), oui il faut une centrale quelque part… Oui le fichier n’est pas prêtable sans conditions …

    Et alors, vous pensez sérieusement ne serait-ce qu’un instant que les millions de bouquins « papier » édités chaque année se font sans électricité ?
    J’aurais plutôt tendance à penser qu’abattre des arbres, brasser tout cela dans des milliards de litres d’eau et y ajouter x millions de tonnes de produits chimique pour avoir un papier bien blanc (ou glacé ou vélin ou …) consomme considérablement plus de ressources que le simple échange de fichiers.

    Pour la non-transmissibilité absolue, évidemment il ne faut pas tuer une économie en ouvrant le tout, 1 fichier acheté (logiquement moins cher qu’un livre papier) ne doit pas pouvoir être lu par 20.000 lecteurs … sous peine de voir disparaître bien vite tous nos éditeurs et écrivains, qui ne peuvent pas se rattraper en faisant des concerts.

    Par ailleurs pas un mot des millions de livres passés dans le domaine public, qui eux n’ont pas de blocage de fichier, et deviennent par la dématérialisation, plus transmissibles que jamais.

    La bibliothèque numérique est en train de se construire, avec moins de moyens, pour plus de lecteurs …

    Ouvrez les yeux ou aller visiter une papeterie pour juger de l’écologie de la chose.

  19. Ce qui me choque le plus , hormis le fait de devoir recharger son bouquin , pour pouvoir le lire !! c’est surtout l’entrave a la circulation du livre qui est faite …

    personne n’indique jamais que le fichier et peu importe son format n’est pas prêtable , on en peux pas transfèrer un fichier (plus qu’un livre numérique) a un ami pour qu’il puisse le lire a son tour , il doit le racheter …

    prêter un livre est une bagatelle habituelle , pas dans cet avenir.

  20. Ce qui me choque le plus , hormis le fait de devoir recharger son bouquin , pour pouvoir le lire !! c’est surtout l’entrave a la circulation du livre qui est faite …

    personne n’indique jamais que le fichier et peu importe son format n’est pas prêtable , on en peux pas transfèrer un fichier (plus qu’un livre numérique) a un ami pour qu’il puisse le lire a son tour , il doit le racheter …

    prêter un livre est une bagatelle habituelle , pas dans cet avenir.

Les commentaires sont fermés.