En Autriche, un écologiste adepte de l’économie de subsistance peut refuser le téléphone portable, l’ordinateur, la voiture, le vaccin et faire cinq enfants car il est aussi contre l’avortement. Ce paysan bio, Kaspanaze Simma, est un des cofondateurs du parti écologiste. Il estime que l’immigration n’est pas souhaitable et qu’une coalition avec l’extrême droite est une bonne chose : « Depuis des décennies, on amène en permanence de la main-d’œuvre pour faire notre travail. On ne peut plus s’occuper de nos anciens sans recourir à ces gens qui rêvent d’une meilleure vie. Mais ils quittent leurs pays d’origine, qui se vident de leurs forces vives : ce n’est pas une solution durable. On doit apprendre à parler de frontières. »
Soit on gouverne avec qui a le pouvoir, soit on ne gouverne pas du tout. Les écologistes ont un devoir politique à accomplir : combattre la crise climatique. Ce serait irresponsable de ne pas tout faire pour y arriver. Pour les Verts autrichiens, c’est l’écologie avant tout. C’est pourquoi, grâce aux possibilités d’alliance transpartisanes, les Verts autrichiens constituent le mouvement le plus puissant d’Europe. Depuis 2017, un écologiste, Alexander Van der Bellen, est le premier président fédéral Vert de l’histoire le poste de vice-chancelier est occupé, depuis 2020, par un autre Vert auxquels s’ajoutent quatre ministres écologistes.
le sceptique : L’écologisme (ou les…) est compatible avec quasiment tout le spectre politique, comme en témoignent les alliances nouées à travers l’Europe. C’est le système français qui a un problème grave avec l’alignement à gauche. Chez nous, c’est la prime au sectarisme et au narcissisme des petites différences. Sur le fond, l’écologisme a une longue tradition de positions compatibles avec des droites réactionnaires et conservatrices : nostalgie du monde d’avant qui était mieux, méfiance voire haine vis-à-vis de la modernité industrielle, massive, quantitative, volonté de conserver (trait de base du conservateur !) nature, terroir, paysage, goût des petites communautés fermées qui changent peu (éloge des ethnies qui gardent leur identité depuis des millénaires), etc.
Biosphere : Il faudrait ajouter que l’écologisme bien compris est au delà de la droite et de la gauche, au-delà des « révolutionnaires » et des conservateurs. C’est un courant issu de l’écologie scientifique qui s’essaye au grand écart entre les données biophysiques de la planète et une nouvelle mythologie en phase avec ce qu’ils peuvent appeler la Terre-mère. Dépasser la religion du progrès pour adopter une spiritualité laïque ne va pas être facile. Dans ce contexte, chercher des alliances politiques avec les uns et les autres est de peu d’importance, ce qui compte c’est de faire avancer l’intelligence collective au-delà des dogmatismes de droite ou de gauche. Faisons de la politique-fiction. L’écologie politique et le néo-populisme seront les deux seuls candidats pour remplacer droite et gauche, les systèmes partisans issus du XIXe siècle. La ligne directrice d’un classement politique correspondra de plus en plus à un nouveau bipartisme. D’un côté les conservateurs, ceux qui sont adeptes de la religion de la croissance ; d’autre part les progressistes, qui veulent réconcilier l’homme et la nature. Il y a ceux qui continueront d’être obsédés d’économisme techno-scientifique et les autres, qui considèrent les contraintes de l’écologie. Il y a ceux qui soutiendront la démesure de l’homme (autant la droite et son extrême que la gauche et son extrême) et ceux qui ont le sens des limites (les écologistes radicaux, ceux qui veulent prendre les problèmes à leurs racines).
La Tribune 19 Mai 2016 : Autriche : pourquoi l’extrême droite ?
Ça plus l’accumulation des scandales, affaires de corruption, de détournements, la récente condamnation de l’ex-président du puissant Parti de la Liberté (FPÖ)… rien que ça résume la dérive de ce pays. Depuis quand elle est à la dérive, l’Autriche ?
Il ne faut donc pas s’étonner que les Verts autrichiens se soient si bien acclimatés à la Peste Brune. Misère misère.
Il apparaît fort probable que les verts autrichiens soient plus lucides sensés et plus intelligents que leurs homologues français, en ne s’associant pas à la lèpre rouge !
Remarque qu’ il n’ est guère difficile de s’ écarter des lubies de ces tarés rouges repeints en vert pastèque !
A se demander si les rouges savent produire autre chose que des malades mentaux à la chaîne ; de plus , ils aiment s’ associer à encore plus déments qu’ eux (les muzz et leur petit livre vert)
Bien entendu , la gangrène socialocommuniste des autres pays ( voir la belgique ou la france où ces partis pourraient ouvrir une fonderie avec toutes les casseroles qu’ ils ont au cul) est exempte de tout reproche : gestion remarquable , absence de corruption ou népotisme … , c’ est bien connu !
Les gauchiottes sont à la pointe de la bien pensance et de l’ hypocrisie
Mais bien sûr ! Là encore, quand on a perdu la boussole on peut raconter n’importe quoi. On peut voir les «socialocommunistes» au pouvoir en Belgique et en France, on peut voir l’extrême Centre gangréné par les mêmes, qui pratiquent des «idéologies économiques extrêmes et extractivistes extrêmes pour obtenir une extrême croissance !», on peut même voir la lucidité, l’intelligence et la bonne santé mentale en Autriche. N’importe quoi ! Misère misère !
Ainsi et même surtout le centre et son extrême ! Genre il n’y aurait que le centre sur l’échiquier politique qui serait raisonnable ! Quel foutage de gueule ! C’est justement le Centre et son extrême qui gouverne depuis plusieurs décennies avec la complicité de la gauche, parce que dans les faits on a 2 partis jumeaux de centre gauche que sont Lrem et Lr, bref l’UmPs et ses supplétifs vert rouge modem. Et c’est toute cette clique centre-gauche et son extrême qui nous a conduit là où nous sommes justement ! Donc oui il va falloir faire comme en Autriche, devoir se positionner bien à droite, et commencer à se dégager de ce carcan européiste dirigé par l’Allemagne qui ne songe que brûler du charbon afin de produire de grosses Bmw, Mercédès et ses éoliennes qui détruisent nos paysages en France.
L’échiquier politique est de plus en plus rigolo. Depuis longtemps je connaissais le centre, avec Giscard, Bayrou et autres célébrités, de droite. Plus tard j’ai connu le ni-ni et le et en même temps, avec qui on sait, ensuite j’ai entendu parler du au-dessus, à ne pas confondre avec l’au-delà, encore moins avec le trans… et aujourd’hui je découvre l’extrême Centre. Et quand, à côté, je découvre à quoi ressemblera le prochain, échiquier politique, avec «d’un côté les conservateurs, ceux qui sont adeptes de la religion de la croissance ; d’autre part les progressistes, qui veulent réconcilier l’homme et la nature. [etc. etc.] »… là je me dis qu’on n’a pas fini de rire.
Bah oui car c’est bien le Centre de l’échiquier politique qui applique des idéologies économiques extrêmes et extractivistes extrêmes pour obtenir une extrême croissance ! Le carcan extrémiste consumériste et matérialiste se situe bien au centre, notre culture ils n’ont en rien à cirer, seules les considérations matérialistes priment !
C’est sûr, et c’est bien connu… la Droite (de l’échiquier politique) et son extrême, sont viscéralement opposées aux «idéologies économiques extrêmes et extractivistes extrêmes pour obtenir une extrême croissance !»
N’importe quoi !