Bihouix, Low tech contre High tech

L’âge des Low tech de Philippe Bihouix : « Quelle est la capacité de résilience d’un système toujours plus complexe et interdépendant ? Notre monde ultra-technicisé, spécialisé, globalisé pourrait-il résister à une débâcle, que celle-ci vienne de la raréfaction des ressources énergétiques et métalliques, des conséquences du changement climatique ou d’une nouvelle crise financière ? Cet ouvrage développe la thèse qu’au lieu de chercher une sortie avec plus d’innovation et de hautes technologies (high tech), nous devons nous orienter, au plus vite et à marche forcée, vers une société essentiellement basée sur des basses technologies (low tech).

Inutile d’essayer de dresser une liste exhaustive des « bonnes » technologies contre les « mauvaises ». Les Amish s’y essaient depuis longtemps, avec des réponses variables selon les groupes, et des débats qui donnent mal à la tête et occupent de longues soirées d’hiver, à la bougie… (MAIS) il faudra monter les escaliers à pied, réduire la vitesse de nos trains et renoncer aux canettes en aluminium. Pour la lessive, il faudra attendre que le vent se lève pour faire tourner l’éolienne locale. Les journaux seraient à nouveau imprimés en noir et blanc et pourraient servir de papier hygiénique. Le recyclage du verre serait facilité par l’utilisation de verre blanc pour l’ensemble des usages, évitant les produits colorant le verre et rendant le tri impossible. Puisque le recyclage a ses limites, le salut passe aussi par une augmentation considérable de la durée de vie des produits. Une certaine relocalisation est nécessaire pour faire baisser les besoins de transport… »

1 réflexion sur “Bihouix, Low tech contre High tech”

  1.  » Puisque le recyclage a ses limites, le salut passe aussi par une augmentation considérable de la durée de vie des produits » … il est bon aussi de rappeler qu’il faut en finir avec le JETABLE, avec cette aberration de L’USAGE UNIQUE .
    Nos objets doivent effectivement durer, ils doivent donc être conçus dans cet esprit (comme l’a été par exemple la Ford T). Non seulement solides, mais ils doivent être facilement réparables. Ensuite ils ne doivent pas être modifiés sans cesse pour coller à la mode, à la fameuse demande (hi-han !), elle-même dictée par la pub etc. Quant on pense aux quantités de matières et d’énergie gaspillées pour seulement changer le look de la calandre ou des phares de telle ou telle bagnole (études, fabrications des moules, des outillages etc. etc.) on voit bien qu’il y a là quelque chose qui ne colle pas au discours « écolo » que nous tiennent les marchands de bagnoles (marchands de bagnoles, vertes ou pas = marchands de salades). Et c’est la même chose pour le reste.
    D’autre part bon nombre d’objets doivent être réutilisables. Le meilleur exemple est la bouteille en verre. Quasiment éternelle, sauf bien sûr en cas d’accident. Mettre une bouteille vide au recyclage est une ABERRATION (égarement de l’esprit). Et pourtant c’est ce que fait tout bon « éco-citoyen ». Ce qui est triste, c’est qu’il croit faire là une bonne action, comme quand il ferme le robinet en se lavant les dents (hi-han !) Or, quand on pense à toute cette énergie qui sera gaspillée pour trimballer ici et là cette bouteille, pour la laver, la broyer, la fondre, pour au final en refabriquer une parfois identique … on ne peut que se rendre à l’évidence, ON A TOUT FAUX !

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