« L’optimisme et le pessimisme expriment sous des formes différentes la même capitulation face au futur ; car tous les deux le traitent comme une fatalité et non comme un choix. » (David Brower)
Variantes :
– L’optimisme et le pessimisme sont les deux facettes d’une même stratégie, celle qui consiste à laisser faire.
– Le pessimisme et l’optimisme sont tous deux des distractions qui nous éloignent d’une vie pleinement vécue.
– Le problème, c’est que l’excès d’optimisme empêche justement de modifier notre mode de vie puisque demain on aura trouvé une solution technique à tous nos problèmes.
– L’optimisme ambiant nous empêche d’être réaliste et de prendre d’urgence les mesures d’économies d’énergie qui s’imposent. C’est cet optimisme-là qui nous rend pessimiste, il n’y a pas d’évolution « naturelle », il n’y a que le manque de réflexion des humains.
– Les optimistes sont d’abord ceux qui se bougent et cherchent de bonnes raisons de se battre dans un environnement qui, lui, a priori, ne va pas s’améliorer.
– Un pessimiste, même très intelligent, se contentera de constater, éventuellement d’analyser. Mais il restera dans une posture passive, voire de victime.
– L’optimiste, chercheur de mouvement, ira parfois jusqu’à « faire comme si » (faire comme si j’allais sauver le climat…) pour ne pas stagner dans le fatalisme.
– Lorsque le choc climatique arrive, les optimistes n’en sont pas épargnés, mais ils parviennent à ne pas contaminer toute leur existence avec ce problème : ils apprennent à nager.
Une petite dernière sur les climatosceptiques, ces optimistes délirants : « Il y a environ trois cents ans, une Société de la terre plate a été fondée par ceux qui ne croyaient pas à la rotondité de la planète. Cette société existe toujours, elle doit compter une dizaine de membres ». (réponse de l’ex-président du GIEC (Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat), l’Indien Rajendra Pachauri, à ceux qui lui demandaient ce qu’il pensait des détracteurs du réchauffement climatique.