Cop27, l’Afrique est mal partie

Lors de la Conférence mondiale de Charm El-Cheikh sur le climat, les pays africains réclament une transition énergétique juste avec comme priorité l’accès à l’électricité pour 600 millions de personnes qui en sont encore privées.

La phrase de Lénine en 2019, « le communisme c’est les soviets plus l’électricité », fait encore des émules. On court toujours après la croissance économique alors que la civilisation thermo-industrielle court au désastre.,

Lire, Croiiiiiiiiiiiiissance, l’Afrique est mal partie

A l’origine de moins de 3 % du total mondial des émissions de gaz à effet de serre cumulées depuis le début de l’ère industrielle, il est vrai que le continent africain est en première ligne d’une crise climatique dont il supporte la facture au détriment d’autres priorités. Le pire est encore à venir pour une population en majorité dépendante de l’agriculture pluviale et dont le nombre est appelé à doubler d’ici à 2050.

Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, affronte depuis l’été des inondations d’une rare intensité. En Somalie, après plus de deux années de sécheresses, le gouvernement s’apprête à déclarer officiellement la famine. L’inégalité s’ajoute à l’inégalité alors que le Nord s’arroge le droit de dicter au Sud ce qu’il doit faire de compatible avec la préservation de la planète.

L’Accord de Paris sur le climat signé en 2015 ne proposait aucune équation pour déterminer les responsabilités respectives des Etats et se gardait d’évoquer la notion de réparation. Les pays développés et les pays émergents ont déjà consommé 85 % du « budget carbone », ce quota d’émissions de gaz à effet de serre qui, selon les scientifiques du climat, permettrait de limiter la hausse des températures en dessous de 1,5 °C. La BAD en conclut que l’Afrique dispose d’un « crédit » estimé à 4 642 milliards de dollars, une fois converti au prix de la tonne de carbone en 2020. « Versé annuellement jusqu’en 2050 [horizon fixé pour atteindre la neutralité carbone], ce crédit carbone dû au continent s’élève à 165 milliards de dollars

Or, il y a un an, lors de la COP26, une coalition de banques de développement et de bailleurs bilatéraux, dont la France, les États-Unis et le Royaume-Uni, s’est engagée à cesser de financer tout nouvel investissement dans les énergies fossiles dès la fin de 2022. Pourquoi l’Afrique devrait-elle renoncer à exploiter ses énergies fossiles alors que presque tous les autres pays temporisent ou reviennent sur leurs engagements ? Il n’y a qu’un réponse à cette impossible dialectique, famine, guerres et épidémies. Malthus est de retour.

Lire, Malthus de retour

15 réflexions sur “Cop27, l’Afrique est mal partie”

  1. – « les pays africains réclament une transition énergétique juste avec comme priorité l’accès à l’électricité pour 600 millions de personnes qui en sont encore privées. » (Biosphère)

    Eh ben merde alors et quoi plus !? L’accès à l’eau aussi ? Et l’accès à Internet et en même temps et pour bien faire ? Salauds d’Africains va !

    1. Parti d'en rire & N'importe quoi !

      – « Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, affronte depuis l’été des inondations d’une rare intensité. En Somalie [etc.] » (Biosphère)

      Eh ben voilà ! Pour l’accès à l’eau ceux-là sont bien servis.
      Et s’ils en ont de trop … z’ont qu’à la vendre aux Somaliens.

      1. A part que l’eau des inondations n’est pas récupérable puisque les sols n’ont pas le temps de l’absorber. Alors derrière les inondations, les sécheresses s’enchaînent !

      2. Señor météo

        Ah oui c’est vrai, comment ai-pu l’oublier ? Après la pluie vient le beau temps. Quoique !
        … Et voilà l’averse qui tombe, il n’y a plus de saisons, depuis qu’on a fait la bombe, Albert Simon. Ay Ay Senor Carlos, ma grenouille est malade.
        Ay Ay pauvres de nos elle n’a plus vingt ans. Ay Ay qué catastrophe !
        Le soleil est en rade elle avait annoncé du beau temps. Senor Météo, quando dit qu’il fait beau, Senor Météo, Ah gla gla qué frigo !

  2. L’Afrique est plus que mal partie, elle s’enfonce en enfer ! Il ne faut surtout pas avoir peur des mots, car avoir peur des mots c’est s’auto-censurer et c’est surtout censurer toute action pouvant améliorer la situation, même s’il est vrai que les actions nécessaires impliquent des efforts douloureux, et c’est bien parce que ces efforts seront douloureux que les gens censurent leur annonciation ! L’Afrique va vivre l’enfer durablement parce que la situation est devenue hors de contrôle ! En effet, améliorer la situation, quel que soit le domaine, est toujours un processus long avant d’en tirer des résultats bénéfiques ! Or aujourd’hui les problèmes enflent plus vite et se multiplient plus vite qu’on n’ait le temps de les résoudre, lié au fait que le continent est en état de surpopulation et que l’accroissement de population continue d’augmenter à une vitesse considérable.

    1. Pour illustrer concrètement la situation, par exemple le temps de construire une école pour des enfants, il y en a plusieurs millions qui viennent de naître sur le continent, les enfants se multiplient plus vite que le nombre d’écoles bâties ! Ce qui fait qui n’aura jamais assez d’école ! Et c’est pareil pour tout, pour les logements, pour l’eau, pour l’énergie, pour les transports en commun, pour les hôpitaux, pour la nourriture, les universités etc … Le temps de sortir un tant soit peu une fraction de la population de la misère, il y a autant de miséreux qui viennent de naître au cours de la décennie, ce qui fait que la pauvreté ne cesser de s’étendre, et par ricochet l’insécurité et les conflits. Bref, tu n’as pas encore le temps de finir de résoudre un problème que tu es noyé par d’autres problèmes qui se déversent sur la tronche, tu es débordé. C’est impossible de sortir la population de la misère dans ces conditions de surnatalité

    2. En résumé, la population s’accroit plus vite que l’extraction et la production de ressources pour subvenir à ses besoins ! La croissance de population est plus rapide que la croissance de nourriture, que la croissance de logement, que la croissance d’eau potable, que la croissance de soins médicaux, bref croissance de tout quoi ! Or en plus de ça, on arrive à un point où au niveau mondial on franchit de plus en plus de pics des ressources, on bascule dans la décroissance de ressources naturelles, ce qui fait qu’il sera impossible de répondre aux besoins de la population africaine dans son ensemble, au mieux on sortira de la misère une fraction, mais cette fraction restera faible. Plus des 3/4 de la population actuelle vivra un calvaire sans fin, alors les 3 milliards de naissances supplémentaires d’ici 2100 n’en parlons même pas ! Le système est insoluble hormis par une maîtrise de la natalité.

      1. La question qui tue !

        – « Le système est insoluble hormis par une maîtrise de la natalité. »
        Une maîtrise de la natalité ???? Et ça con siste en quoi, con crètement ?

    3. En plus de ça, ceux qui voient la situation de l’extérieur, c’est à dire nous européens, on n’a même plus envie d’aller aider sur place, tellement que le débordement est devenu hors de contrôle, et surtout le fait que les miséreux deviennent de plus en plus agressifs en plus d’être toujours plus nombreux. C’est comme si on voyait un restaurant, il n’y a que 2 cuisiniers pour servir 40 couverts chaque service, puis l’année suivante le nombre de ventres à remplir passe à 60 couverts, mais il n’y a que 2 cuisiniers, puis l’année encore suivante à 80, puis 100, puis 200 puis 400 ventres à remplir et devenant agressifs !!! Mais le nombre de cuisiniers n’augmente toujours pas ! Alors ces 2 cuisiniers deviennent éreinter, voir fuient le restaurant.

    4. Bon quand ces 2 cuisiniers passent de 40 à 60 ou 80 couverts, quelqu’un d’extérieur peut avoir envie de leur donner gratuitement un coup de main, mais passer de 40 à 400 ventres devenant agressifs, personne n’a envie d’aider tant le débordement est immense, en plus de devenir dangereux ! Bref, à terme ça devient insoluble ! Hormis en réduisant le nombre de ventres… Bah avec l’Afrique c’est pareil ! Même avec toute l’empathie et toute la bonté du monde, je n’ai pas envie d’y aller pour donner un coup de main quoi ! Surtout avec une population qui veut sciemment continuer d’augmenter le problème de surpopulation ! Qui a envie d’aller aider sur place dans ces conditions ? Hormis en étant grassement payé par une multinationale ?

      1. Mon dieu quelle daube !

        Quel formidable cuisinier que tu nous fais ! Tu devrais ouvrir un restaurant.

    5. On peut me raconter tous les contes de fée et autres leçons de moral socialo-communiste sur la fraternité, personne n’a envie de se faire ch… là bas, pas même nos socialo-communistes qui préfèrent rester vautrés dans leur canapé en France ! Moral qu’ils disent aux autres mais moral qu’ils n’appliquent pas à eux-mêmes !

      1. Parti d'en rire

        Bon d’accord, t’as pas le MORAL et je peux le comprendre. Mais c’est pas une raison pour ch… sur la grand-mère.
        Si tu ne supportes pas les leçons de MORALE, respecte au moins cette petite leçon de grammaire et d’orthographe !

      2. Pinailler en sautant sur une étourderie d’orthographe c’est tout ce qu’il te reste à dire car tu n’as rien d’intéressant à raconter dans tes commentaires ! Bref, j’ai l’habitude avec toi ! T’es qu’un braillard mélenchoniste ! (d’autant que des fautes tu en as déjà toi même commises)

      3. Mort de rire !

        Ben oui tout le monde fée des fotes, même Biosphère.
        Mais par étourderie. Seulement chez Toi les leçons de moral sont récurrentes. Je trouve juste que c’est pas beau.
        Mais finalement c’est pas grave, c’est pas ça le plus moche chez Toi.
        Le plus moche et le plus intéressant, ça va de soi.

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