démographie et disponibilités de l’eau

une analyse de Didier Barthès

La quantité globale (40 000 kilomètres cubes / an) restant  à peu près stable, la quantité disponible par personne évolue naturellement à l’inverse de nos effectifs (40 000 000 000 000 m3 / 8 000 000 000 = 5 000). 

Parfaite illustration du caractère inéluctable de la décroissance… ou de notre appauvrissement.

source :http://economiedurable.over-blog.com/2023/03/le-lien-demographie-environnement-deux-exemples.html

 

6 réflexions sur “démographie et disponibilités de l’eau”

  1. J’ai déjà posté 2 commentaires sur “Crise De L’eau Douce Selon Les Nations Unies“, pour montrer qu’on pouvait faire dire aux chiffres ce qui nous arrange.
    En admettant que les chiffres de ce tableau soient justes, on en déduit que de 1950 à aujourd’hui les «volumes disponibles rapportés au nombre d’habitants» sont passés de 16.000 à 5.000 m3 d’eau douce par an. (5000 m3/an = env 14.000 litres/jour)
    Personne sur la planète ne boit 14.000 litres d’eau par jour. Ni n’en utilise et en gaspille autant pour ses besoins (hygiène etc.) et autres “besoins » (piscines etc.) quotidiens. Sauf qu’il faut comprendre qu’on utilise indirectement de l’eau pour des tas de choses. Comme par exemple pour faire pousser le maïs, que va manger le boeuf, qui va fournir le steak, que je vais griller sur mon barbecue, nucléaire. Sans oublier alors toute cette eau pour refroidir les centrales. Bref, on voit bien que ça commence à être compliqué. ( à suivre)

    1. Et si en plus on me parle d’eau bleue, d’eau verte, d’eaux grises et d’eau virtuelle, là je suis noyé. Du coup, soit je laisse tomber, en me contentant de croire ce qui m’arrange, soit j’essaie de voir plus loin. Seulement là encore il faut trier, écarter les marchands de salades, les charlatans etc. N’empêche que je comprends déjà que tout le monde sur la planète n’est pas logé à la même enseigne. Je pense à ces millions de gens qui vivent dans ces pays les plus arides de la planète, ces pauvres Koweïtiens par exemple : « Avec une consommation de 500 litres par personne par jour (soit 182,5 m3/personne/an), les Koweïtiens seraient par ailleurs les plus gros consommateurs d’eau au monde.» (Wikipédia). Nom de dieu… c’est fou non ?
      Oui mais… Wiki est-il une source fiable ? Et le “journal de référence » ?
      – Qui consomme vraiment l’eau de la planète ? (Le MONDE – 17 février 2012 )
      Et Biosphère et Jean Passe ?

  2. La question de l’eau apparaît comme l’enjeu majeur pour le parc nucléaire, qui en dépend pour refroidir la partie électrique des centrales. A l’avenir, le débit moyen des fleuves devrait diminuer – de 10 % à 40 % pour une majorité de bassins versants.En conséquence, selon RTE, le risque d’indisponibilité pourrait augmenter « d’un facteur deux à trois » pour les unités en bord de fleuves. EDF, qui devrait publier d’ici à début 2024 ses propres études sur le sujet, évoque un facteur allant de deux à quatre. La Cour des comptes pointe que ces pertes peuvent « s’avérer critiques en accroissant les risques de tension sur le réseau ».
    Outre les prélèvements, la question de l’eau porte aussi sur les rejets liquides ou thermiques : plus le débit du cours d’eau est faible, moins ces rejets peuvent être dilués.

    1. L’eau, c’est une affaire sérieuse. Elle est nécessaire partout, tout le temps, pour tout le monde et, lorsqu’elle vient à manquer, il n’existe aucun miracle technologique capable de remplacer une bonne vieille pluie. L’eau est au cœur de deux crises, l’une climatique, l’autre chimique. Avec, comme principal opérateur synergique entre les deux, notre modèle d’agriculture productiviste, qui aggrave le réchauffement tout en puisant de manière excessive dans les ressources hydriques. Selon les chiffres du ministère de la transition écologique, l’agriculture tricolore engloutit près de la moitié de l’eau consommée chaque année en France – et près de 80 % au cours des trois mois d’été. La plus grande part de cette eau est utilisée par une petite fraction d’exploitants, pour produire des céréales qui seront exportées sur les marchés internationaux, principalement pour nourrir des animaux élevés dans des bâtiments.

      1. J’ai connu l’époque où il n’y avait pas de robinet dans les maisons. Non non c’était pas la préhistoire ! Le robinet était dans la cour de l’immeuble, tout le monde venait y remplir son sceau. Même ceux qui habitaient au quatrième. Chez mes grands-parents, à la campagne, c’était au puits qu’on allait les remplir. Je vois encore ma mémé tirer la chaîne. Un peu plus tard, comme mon pépé aimait beaucoup ma mémé, il lui a offert une pompe, à main. Le luxe ! C’est avec elle que j’ai appris à pomper. Je la vois encore, ma mémé pas la pompe, pousser sa brouette pour aller laver le linge à la rivière, à 500 mètres de la ferme. Et ma maman pousser la sienne pour aller au lavoir du village. Mon papa me racontait que quand il était petit sa famille n’avait pas la chance d’avoir un puits dans le jardin. L’eau, ils allaient la chercher à une source, à plus d’un kilomètre.
        Et combien aujourd’hui qui en sont encore là ? ( à suivre )

      2. Et moi j’ai un robinet à la cuisine. Eau froide et eau chaude SVP ! Et un autre au lavabo de la salle de bains, il est beau le lavabo. Et un autre à la douche. Et un autre pour la machine à laver le linge. Eau froide seulement. Plus un autre au jardin. Cerise sur le cake, un autre enfin au garage. Mais celui-là c’est juste pour remplacer celui du bidet, que j’ai viré, il était laid le bidet.
        Total 6 robinets ! Sans compter celui des chiottes. 80 m3 de flotte par an !
        Qu’on peut toujours diviser par 3. Ou par 4 si je compte le chien.
        Juste pour dire que je suis un bon petit-bourgeois.
        Et vous ? Un peu, beaucoup, passionnent, à la folie ou bien pas du tout ?

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