discrimination médiatique

La multiplication des réseaux d’information transforme notre réalité en un magma informel en perpétuelle expansion. Il est donc difficile d’aller à l’essentiel : comment s’y retrouver dans une cyber-poubelle aux dimensions de Google ? Bruno Frappat, aux Assises du journalisme en mai 2008, nous rassurait : « N’ayez pas peur ! Tant qu’il y aura des nouvelles, il faudra des gens pour faire le tri, hiérarchiser les événements, en jeter. » Mais la biosphère n’est pas satisfaite de la manière dont les journalistes font leur boulot de tri et de hiérarchisation. Ainsi LeMonde du 4 décembre insiste dès la première page sur « La richissime héritière du groupe l’Oréal, bientôt sous tutelle judiciaire ? » C’est une affaire privée qui ne regarde que les personnes concernées et la justice. Par contre LeMonde ne consacre qu’une simple brève pour « l’irruption de Greenpeace à l’Assemblée nationale ».

Pourtant cette action  d’éclat se comprend à l’occasion du débat parlementaire sur le sommet de Copenhague. Aucune violence aux biens et aux personnes, juste une manifestation de sensibilisation au réchauffement climatique. Des députés UMP crient pourtant au « viol de la démocratie » et réclament même des sanctions contre les députés Mamère et Cochet qui avaient applaudi à la descente en rappel  dans l’hémicycle d’une militante. A gauche aussi, l’action est dénoncée comme inadmissible. Seul Cohn-Bendit reste admiratif devant l’imagination et le sens de l’agenda de Greenpeace. Le billet de Robert Solé sur le « cirque en hémicycle » ne rajoute rien. On ne connaîtra pas la position de fond de Greenpeace.

Finalement, LeMonde est plus intéressé par la lettre manuscrite de Françoise Meyers-Bettencourt adressée à sa « chère maman » que par les crises écologiques et la difficulté pour les écologistes de faire entendre leur voix dans une société de riches. Encore une fois, le quatrième pouvoir a failli à sa tâche de hiérarchisation de l’information.

10 réflexions sur “discrimination médiatique”

  1. Les troupes de choc du duc d’Édimbourg, dirigée en France par le vieux Lion fatigué en quête d’absolution, ont complètement raté leurs objectifs :

    -Les élus ne sont pas passés des discours aux actes, et l’échec cinglant de Copenhague ne doit certainement pas les encourager à le faire, qu’on les pousse ou pas.
    -« en accord avec les recommandations scientifiques ». Je ris ! Greenpeace et la science, c’est l’eau et l’huile, ils sont mutuellement insolubles.
    -« nous sommes à notre place et dans notre rôle de contre-pouvoir citoyen » ? Qui a donné mandat du peuple à Greenpeace ?
    Cette agence n’est qu’une officine de propagande et d’agit-prop professionnelle, très soutenue par différents réseaux et très bien dotés en matériel, en finance et en bons professionnels (malheureusement).

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  2. Les troupes de choc du duc d’Édimbourg, dirigée en France par le vieux Lion fatigué en quête d’absolution, ont complètement raté leurs objectifs :

    -Les élus ne sont pas passés des discours aux actes, et l’échec cinglant de Copenhague ne doit certainement pas les encourager à le faire, qu’on les pousse ou pas.
    -« en accord avec les recommandations scientifiques ». Je ris ! Greenpeace et la science, c’est l’eau et l’huile, ils sont mutuellement insolubles.
    -« nous sommes à notre place et dans notre rôle de contre-pouvoir citoyen » ? Qui a donné mandat du peuple à Greenpeace ?
    Cette agence n’est qu’une officine de propagande et d’agit-prop professionnelle, très soutenue par différents réseaux et très bien dotés en matériel, en finance et en bons professionnels (malheureusement).

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  3. la position de fond de Greenpeace :
    Mercredi 2 décembre, la responsable de la campagne Climat a interrompu la session parlementaire en descendant en rappel dans l’hémicycle :
    « En intervenant de façon pacifiste mais spectaculaire au cœur de la démocratie, nous avons poussés les élus à passer des beaux discours à des engagements concrets et chiffrés, en accord avec les recommandation scientifiques. En alertant nos responsables politiques, nous sommes à notre place et dans notre rôle de contre-pouvoir citoyen. »

  4. la position de fond de Greenpeace :
    Mercredi 2 décembre, la responsable de la campagne Climat a interrompu la session parlementaire en descendant en rappel dans l’hémicycle :
    « En intervenant de façon pacifiste mais spectaculaire au cœur de la démocratie, nous avons poussés les élus à passer des beaux discours à des engagements concrets et chiffrés, en accord avec les recommandation scientifiques. En alertant nos responsables politiques, nous sommes à notre place et dans notre rôle de contre-pouvoir citoyen. »

  5. @ l’auteur de ce blog :

    Vous êtes bien bon d’avoir daigné poster mon message, rédigé vendredi. J’ai bien noté que vous ne tolérez pas de lien vers des sites externes au votre.

    J’informe cependant le lecteur que des liens avaient été intégré dans ce message pour y soutenir des informations qui, sans cela, semblent provenir d’un esprit paranoïaque et complotiste, en particulier sur le rôle prédominant de la couronne impériale britannique et de la City de Londres dans la galaxie verte internationale.

    De la documentation à ce sujet se trouve sur mon site, et sur d’autres.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  6. @ l’auteur de ce blog :

    Vous êtes bien bon d’avoir daigné poster mon message, rédigé vendredi. J’ai bien noté que vous ne tolérez pas de lien vers des sites externes au votre.

    J’informe cependant le lecteur que des liens avaient été intégré dans ce message pour y soutenir des informations qui, sans cela, semblent provenir d’un esprit paranoïaque et complotiste, en particulier sur le rôle prédominant de la couronne impériale britannique et de la City de Londres dans la galaxie verte internationale.

    De la documentation à ce sujet se trouve sur mon site, et sur d’autres.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  7. Le temple de la démocratie doit rester inviolable et inviolé même si les représentants du peuple n’en font pas toujours le meilleur usage qu’il pourraient. Le débat doit y être à l’abri de toutes les intimidations. Greenpeace a révélé une fois de plus son visage terroriste.

  8. Le temple de la démocratie doit rester inviolable et inviolé même si les représentants du peuple n’en font pas toujours le meilleur usage qu’il pourraient. Le débat doit y être à l’abri de toutes les intimidations. Greenpeace a révélé une fois de plus son visage terroriste.

  9. Monsieur Vert-de-Gris,

    l’intrusion des mercenaires (français ?) du commando d’agit-prop et de l’entreprise de propagande et de renseignement Greenpeace dans le sanctuaire de la souveraineté du peuple, l’Assemblée Nationale, est :

    – une erreur de jugement spectaculaire de la part des comploteurs de la galaxie verte du consort royal anglais Philip d’Edimbourg.
    Mais ils ont mésestimé l’estime que porte le peuple à cette institution.

    – un délit, passible de sanctions légales.

    – une menace envers les parlementaires, la sérénité et l’intégrité des débats, et le bon fonctionnement des processus démocratiques de notre république.
    En effet, l’intrusion des mercenaires de Greenpeace, bénéficant bien sûr de complicités internes et institutionnelles, peut et doit être vue comme la répétition d’une attaque, un genre de repérage, en vue d’un coup au conséquence bien plus grave que le brassage d’air de ces mercenaires.
    Greenpeace est un peu le nexus de la mouvance éco-terroriste internationale.

    Or donc, cet acte très grave ne doit pour le moins pas être récompensé par une couverture de presse partiale transformant ce délit en acte de courage et d’audace.

    Quant à Bruno Frappat, je me demande bien qui dont ces gens qui prétendent devoir « trier, hiérarchiser et jeter » les informations que la « presse » transmet au peuple. Quelle prétention ! Selon quelle doctrine ? D’où proviennent-elles, ces informations ? Est-ce que le métier de journaliste se résume à cela, aujourd’hui ?
    Car ce que décrit Frappat est le travail d’un agent de propagande, non celui d’un journaliste, dont le métier est de chercher la vérité et de la dire aux gens.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  10. Monsieur Vert-de-Gris,

    l’intrusion des mercenaires (français ?) du commando d’agit-prop et de l’entreprise de propagande et de renseignement Greenpeace dans le sanctuaire de la souveraineté du peuple, l’Assemblée Nationale, est :

    – une erreur de jugement spectaculaire de la part des comploteurs de la galaxie verte du consort royal anglais Philip d’Edimbourg.
    Mais ils ont mésestimé l’estime que porte le peuple à cette institution.

    – un délit, passible de sanctions légales.

    – une menace envers les parlementaires, la sérénité et l’intégrité des débats, et le bon fonctionnement des processus démocratiques de notre république.
    En effet, l’intrusion des mercenaires de Greenpeace, bénéficant bien sûr de complicités internes et institutionnelles, peut et doit être vue comme la répétition d’une attaque, un genre de repérage, en vue d’un coup au conséquence bien plus grave que le brassage d’air de ces mercenaires.
    Greenpeace est un peu le nexus de la mouvance éco-terroriste internationale.

    Or donc, cet acte très grave ne doit pour le moins pas être récompensé par une couverture de presse partiale transformant ce délit en acte de courage et d’audace.

    Quant à Bruno Frappat, je me demande bien qui dont ces gens qui prétendent devoir « trier, hiérarchiser et jeter » les informations que la « presse » transmet au peuple. Quelle prétention ! Selon quelle doctrine ? D’où proviennent-elles, ces informations ? Est-ce que le métier de journaliste se résume à cela, aujourd’hui ?
    Car ce que décrit Frappat est le travail d’un agent de propagande, non celui d’un journaliste, dont le métier est de chercher la vérité et de la dire aux gens.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

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