L’immigration fera l’identité nationale

La droite s’inquiète des risques de dérapage du débat sur l’identité nationale (LeMonde du 3 décembre) qui devrait se clore le 4 février 2010. En effet le racisme envahit déjà le site Internet dédié à ce débat, les participants parlent peu d’identité et beaucoup d’immigration. En Suisse, la démocratie référendaire est devenue un canal d’expression des peurs : halte aux minarets ! Ces événements ne sont que l’esquisse d’un mouvement qui va s’amplifer. Quand l’immigration peut être résorbée par une économie en expansion comme pendant les Trente Glorieuses, le racisme est contenu. Si, comme il est trop probable, la crise financière va se doubler de crises écologiques, les départs se feront plus important dans les pays du Sud touchés en premier par les perturbations de leur environnement et les pays du Nord  connaîtront un chômage croissant, donc le refus de l’immigration. Le cocktail est explosif !!

Ce choc a été bien analysé par Harald Welzer dans Les guerres du climat. C’est un livre angoissant car il montre de façon argumentée la violence potentielle contenue dans l’être humain, acculé à des solutions extrêmes quand il se retrouve en situation de péril extrême. Comme les ressources vitales s’épuisent, il y aura de plus en plus d’hommes qui disposeront de moins en moins de bases pour assurer leur survie. Il est évident que cela entraînera des conflits violents entre ceux qui prétendent boire à la même source en train de se tarir. Des processus sociaux comme l’holocauste ne doivent pas être compris comme une « rupture de civilisation » ou une « rechute dans la barbarie », mais comme la conséquence logique de tentatives modernes pour établir l’ordre et résoudre les problèmes majeurs ressentis par des sociétés. L’ère des Lumières pourrait s’achever (temporairement ?) avec les guerres du climat au XXIe siècle.

Il se pourrait qu’un jour le modèle tout entier de la société occidentale, avec toutes ses conquêtes en matière de démocratie, de libertés, de tolérance, de créations artistiques, apparaisse aux yeux d’un historien du XXIIe siècle comme un vestige incongru. Si du moins il y a encore des historiens au XXIIe siècle.

10 réflexions sur “L’immigration fera l’identité nationale”

  1. attention, Harald Welzer n’est pas raciste. Il a écrit dans son livre : « Le XXIe siècle verra non seulement des migrations massives, mais des solutions violentes aux problèmes de réfugiés. La violence a toujours été une option de l’action humaine. Les hommes changent dans leurs perceptions et leurs valeurs, en même temps que leur environnement et sans s’en rendre compte. Quand des hommes interprètent des problèmes comme menaçants leur propre existence, ils tendent à prendre des solutions radicales, telles qu’ils n’y avaient jamais pensé avant.» Mais c’est pour conclure : « Il est des livres qu’on écrit dans l’espoir de se tromper ».

    Dans Philosophie magazine (octobre 2009), Welzer s’exprime ainsi : « Dès que vous commencez à penser à tous les aspects de notre quotidien qui dépendent du pétrole, vous prenez conscience que nous devons opérer un bouleversement de toutes nos infrastructures en quelques décennies, donc nous devons opérer un changement culturel immédiat et décisif. »

    Les sombres pronostics de Welzer ne se réaliseront pas si les riches acceptent de diminuer leur niveau de vie (donc leurs émissions de gaz à effet de serre) tout de suite. A chacun d’agir personnellement sans attendre Copenhague…

  2. attention, Harald Welzer n’est pas raciste. Il a écrit dans son livre : « Le XXIe siècle verra non seulement des migrations massives, mais des solutions violentes aux problèmes de réfugiés. La violence a toujours été une option de l’action humaine. Les hommes changent dans leurs perceptions et leurs valeurs, en même temps que leur environnement et sans s’en rendre compte. Quand des hommes interprètent des problèmes comme menaçants leur propre existence, ils tendent à prendre des solutions radicales, telles qu’ils n’y avaient jamais pensé avant.» Mais c’est pour conclure : « Il est des livres qu’on écrit dans l’espoir de se tromper ».

    Dans Philosophie magazine (octobre 2009), Welzer s’exprime ainsi : « Dès que vous commencez à penser à tous les aspects de notre quotidien qui dépendent du pétrole, vous prenez conscience que nous devons opérer un bouleversement de toutes nos infrastructures en quelques décennies, donc nous devons opérer un changement culturel immédiat et décisif. »

    Les sombres pronostics de Welzer ne se réaliseront pas si les riches acceptent de diminuer leur niveau de vie (donc leurs émissions de gaz à effet de serre) tout de suite. A chacun d’agir personnellement sans attendre Copenhague…

  3. A quelles coutumes étrangères ? C’est très simple, je vais vous expliquer.

    Les femmes en burqua dans l’espace public.

    Les salafitses en costume de djihad.

    La prise de possession de l’espace publique, insupportable pour le voisinage, à l’occasion des mariages.

    Les jeunes beurs, prétendument non intégrés, mais en réalité parfaitement intégrés dans l’économie grise, qui roulent arrogamment en BMW, Audi et autres voitures de luxe.

    L’arrogance, quand ce n’est pas carrément l’agressivité, de la quasi totalité des petits beurs et plus généralement des jeunes musulmans, les turcs s’y mettent aussi, à l’encontre de leurs enseignants, qu’ils ne cessent de provoquer et de narguer.

    Le racisme anti-français quotidien.

    L’antisémitisme agressif ordinaire. Mon épouse, enseignante en collège, est soulagée d’avoir épousé un homme qui porte un nom goy, sinon elle sait trop bien à quel enfer encore pire elle serait confrontée.

    Mon cher clic, vous devez vivre à la campagne.

  4. A quelles coutumes étrangères ? C’est très simple, je vais vous expliquer.

    Les femmes en burqua dans l’espace public.

    Les salafitses en costume de djihad.

    La prise de possession de l’espace publique, insupportable pour le voisinage, à l’occasion des mariages.

    Les jeunes beurs, prétendument non intégrés, mais en réalité parfaitement intégrés dans l’économie grise, qui roulent arrogamment en BMW, Audi et autres voitures de luxe.

    L’arrogance, quand ce n’est pas carrément l’agressivité, de la quasi totalité des petits beurs et plus généralement des jeunes musulmans, les turcs s’y mettent aussi, à l’encontre de leurs enseignants, qu’ils ne cessent de provoquer et de narguer.

    Le racisme anti-français quotidien.

    L’antisémitisme agressif ordinaire. Mon épouse, enseignante en collège, est soulagée d’avoir épousé un homme qui porte un nom goy, sinon elle sait trop bien à quel enfer encore pire elle serait confrontée.

    Mon cher clic, vous devez vivre à la campagne.

  5. Tu parles Charles. A quelle coutume étrangère etes vous obligé de vous adapter? On vous oblige à quoi?

  6. Tu parles Charles. A quelle coutume étrangère etes vous obligé de vous adapter? On vous oblige à quoi?

  7. « les participants parlent peu d’identité et beaucoup d’immigration. »
    Il est évident que ce débat a lieu parce que l’immigration de masse est devenue un problème majeur.
    Si les immigrés étaient en petit nombre, ils s’assimileraient.
    Dorénavant, c’est à nous Français de nous adapter à des coutumes étrangères.
    C’est inacceptable.
    Les « élites » pourront toujours faire de la « pédagogie », le mouvement de refus va s’accentuer et devenir irréversible.

  8. « les participants parlent peu d’identité et beaucoup d’immigration. »
    Il est évident que ce débat a lieu parce que l’immigration de masse est devenue un problème majeur.
    Si les immigrés étaient en petit nombre, ils s’assimileraient.
    Dorénavant, c’est à nous Français de nous adapter à des coutumes étrangères.
    C’est inacceptable.
    Les « élites » pourront toujours faire de la « pédagogie », le mouvement de refus va s’accentuer et devenir irréversible.

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