Le seul discours qui tienne est qu’on ne peut mathématiquement pas, en matière de ressources naturelles “dépenser plus qu’on ne produit”. Tout le reste est de la pensée magique qui pense que le “progrès technique” peut tout et règle tout ! Or, suites aux délires de la finance où l’on peut créer de la monnaie ex-nihilo et sans aucune contrepartie, trop de monde a pris des habitudes et cru qu’on pouvait le faire pour tout : or c’est TOTALEMENT IMPOSSIBLE dès lors que l’on revient dans le monde PHYSIQUE.
Tout ce qu’on nous “vend” désormais dans les “pays avancés” c’est un maximum d’économie virtuelle. Il y a juste là derrière une vaste escroquerie: car cette “économie virtuelle” n’existe que grâce à un énorme support matériel : outre les objets eux-mêmes, il y a les gigantesques fermes de serveurs qui hébergent les données et les programmes, les réseaux très matériels pour effectuer les transferts à un débit de plus en plus haut, le personnel pour entretenir et faire fonctionner tout cela (sans compter par exemple sur les réseaux sociaux les hordes de modérateurs pour éviter que cela ne devienne totalement n’importe quoi). Allez aussi expliquer au paysan français qu’il va devoir vivre avec 500€ par mois pour nourrir des bobos qui se paient 5000€ par mois en vendant des conneries genre applis pour trouver du n’importe quoi sans utilité sur le net, créer des vidéos débiles,etc… Dans la gamme des délires, le robot agricole à 100€ (prix d’achat) pour remplacer les humains dans les exploitations agricoles ! Avec quel prix de matières première s? exploitées par des enfants esclaves ? avec quelle énergie ? combien d’énergie gaspillée pour produire combien d’énergie mangeable ?
Qui est d’accord dans les pays riches pour dégrader sévèrement son niveau de vie pour partager les biens matériels divers avec plus de personnes ? Et dans les pays pauvres qui soit-disant “polluent moins que les pays riches”, c’est tout simplement faux. Il ne faut pas confondre le peu de pollution des plus pauvres des bidonvilles qui sont contraints à tout recycler pour survivre et qu’ils n’ont juste pas assez de ressources pour gaspiller, et le gaspillage effréné de ceux qui en émergent et des classes dirigeantes qui adoptent instantanément les mêmes comportements gaspilleurs que les nôtres (j’y ai vécu 18 ans, j’ai pu le constater sur le terrain!), avec en plus l’excuse pour la plupart que leurs pays sont vastes et disposent de RICHESSES NATURELLES qu’ils estiment devoir mettre en production de manière massive, là encore pour faire perdurer une économie de rente…
Ce qui compte c’est l’augmentation du stock de population et ce nombre est fonction de nombreux critères plus importants que le nombre final d’enfants par femme. Ce qui compte aussi c’est le mode de vie et pour l’instant la plupart des pays “en développement” qui s’enrichissent construisent des autoroutes ou achètent des 4×4 pour utiliser leurs pistes mêmes quand ils ont des fleuves ou plutôt que de se déplacer en train. Rien de très écolo donc ! Le Brésil par exemple est sans doute l’un des pays les plus anti-écolos du monde. Comment lutter contre les religions croissantistes (christianisme et islam avant tout) ? Contre le statut social ? Combien de décennies encore à attendre que “changent les mentalités “ ? Combien y-a-t-il de filles vraiment “éduquées” et capables d’imposer leurs volontés aux mecs ? Il faut cesser les discours lénifiants : la situation n’est pas grave, elle est catastrophique et ce ne sont pas des mesurettes et encore moins la politique macronésienne qui va nous sortir de l’ornière. Dans ce domaine la présidentielle fut une catastrophe.
Jean-Marc TAGLIAFERRI
TouteS nouvelleS naissanceS ! au pluriel bien sûr.
Bonjour Didier Barthès.
Voilà ce que je comprends : JM TAGLIAFERRI dénonce cette obsession de la pensée unique à ne se focaliser que sur ce « stock de population » autrement dit cette population de « consommateurs rentables » comme le dit si bien Sagamore. Il n’est pas question de refuser de parler de la question démographique, mais il n’est pas non plus question de mettre dans le même panier toute nouvelle naissance. Là encore, si ce n’est pas ça… j’espère qu’il nous le dira.
Bonjour Michel C et Sagamore
Bien lu vos explications sur le stock de population.
Je ne sais quoi dire, car je ne vois rien dans ce texte ce qui accrédite cette hypothèse.
C’est sans doute l’explication qu’aimerait trouver l’écologie classique qui refuse de parler de la question démographique, mais aucun mot n’autorise dans ce qui est écrit à valider ‘idée selon laquelle, derrière le terme stock se cache tout autre chose et en particulier le comportement de chacun des individus qui le compose. Un stock est une quantité, c’est tout, le reste relève de l’interprétation.
Merci Sagamore. Là je comprends parfaitement.
Le « stock de population » ?
C’est la quantité de « consommateurs rentables », à enfumer, à exploiter, à essorer pour entretenir la croissance obscène d’une poignée de gugusses déjà bien blindés et psychopathes…
[ En industrie, on appelle ça : Le minerai ! ]
Bonjour Didier Barthès
Ce que j’ai compris de ce passage, c’est que l’auteur ne se focalise pas sur le nombre des nouvelles naissances, mais sur leur empreinte écologique. Il fait une différence entre ceux qui naissent chez les plus pauvres des bidonvilles et ceux qui naissent chez les classes émergentes ou dirigeantes.
Maintenant si ce n’est pas ça, j’espère qu’il nous le dira.
Par contre je ne vois pas bien ce qu’il faut entendre par le mot « stock » . Un stock de poisson je vois … c’est des dollars ou des euros potentiels… mais un stock de population ?
Assez d’accord avec cet article. Toutefois, il y a une phrase que je ne comprends pas :
» Ce qui compte c’est l’augmentation du stock de population et ce nombre est fonction de nombreux critères plus importants que le nombre final d’enfants par femme »
Au contraire il me semble que le nombre final d’enfants par femme constitue bien le facteur (plutôt que le critère d’ailleurs) le plus important pour déterminer ce qu’il appelle (curieuse, mais juste expression) le stock de population.
Sincèrement félicitations à l’auteur, Jean-Marc TAGLIAFERRI.
Il pose les questions essentielles :
– Qui est d’accord dans les pays riches pour dégrader sévèrement son niveau de vie.. ?
– Comment lutter contre les religions croissantistes … Contre le statut social ?
– Combien de décennies encore à attendre que “changent les mentalités “ ?
A la première je dirais : pas grand monde, et c’est bien là le problème !
Aux 2 autres … je suis infoutu de répondre.