écolo pour l’éternité… au cimetière

A Paris, la vague écolo atteint même le domaine de la mort. Dès septembre 2019, un premier espace funéraire écologique sera créé dans le cimetière d’Ivry. Objectif officiel : mettre en place « un lieu de recueillement et d’inhumation respectueux de l’environnement », afin de répondre aux demandes de plus en plus nombreuses de « funérailles écologiques ». Le projet sera soumis au conseil municipal qui doit se réunir à partir du 8 juillet. Sur 1 560 mètres carrés, on n’accueillera que des cercueils en carton, ou en bois local et les inhumations « auront lieu en pleine terre ». Pas de monument en surface, surtout pas de caveau en béton. Le projet parisien pousse le souci de l’écologie plus loin encore ; les défunts reçevront des soins limités : pas de thanatopraxie, l’embaumement nécessitant l’usage de produits chimiques toxiques comme le formol. De même, pour l’habillage du mort, « il sera demandé des fibres naturelles ». Enfin, les professionnels devront s’engager à creuser manuellement, et ce bout du cimetière sera aménagé « sous la forme d’un espace paysager, composé de prairies naturelles, et entretenu dans le respect de la biodiversité ».

Les « cimetières naturels » adaptés à ce type d’inhumations restent très rares en France, même si Niort a montré l’exemple avec celui ouvert dès 2014 dans le quartier de Souché. « C’est un peu un retour à ce qui s’est pratiqué à la campagne pendant des milliers d’années », dit en souriant un professionnel.

Pour en savoir plus sur notre blog biosphere :

27 octobre 2014, Tout écologique, même au moment de notre enterrement

7 réflexions sur “écolo pour l’éternité… au cimetière”

  1. Oui mais pour produire suffisamment de Compost à l’échelle globale, il faut attendre et suivre le plan divin de l’Armageddon, une fois celui-ci accompli, il y aura suffisamment d’engrais naturel pour faire repousser la végétation sur toute la surface de la Terre.

    1. Et en plus au bout d’un certain temps, tout ça constituera des gisements énormes de pétrole. Et comme ça nos descendants seront contents.

  2. Après avoir vécu comme des porcs, offrons-nous des « funérailles écologiques ».
    Et après ça nous pourrons reposer en paix, la con science tranquille, pour des siècles et des siècles, amen.
    Le top en la matière c’est d’échapper au cimetière. Non pas en devenant immortel, parce que ça c’est pas écolo du tout, mais en se faisant composter. Nos restes iront ainsi nourrir les jardins ou les arbres.
    Voilà où nous mène notre folie, notre perte de la juste mesure, voilà encore un exemple à rajouter au GRAND N’IMPORTE QUOI .

    1. Michel C., je ne vois pas du tout pourquoi des « funérailles écolos » qui essayent de garder la juste mesure pour le recyclage de nos restes serait du » GRAND N’IMPORTE QUOI ».
      Expliquez-moi s’il vous plaît….

      1. BONSENS, vous ne voyez donc pas en quoi « le recyclage de nos restes » serait du GRAND N’IMPORTE QUOI … Tout ce que je peux déjà vous dire, c’est que c’est bien là la preuve de cette grande CONFUSION qui règne aujourd’hui dans nos têtes.
        D’un côté on se « soucie » de ne pas mettre de béton dans les cimetières et de l’autre on en coule toujours plus de tous les côtés ! Et pareil avec les fibres naturelles, au lieu de fibres synthétiques ! S’il ne veut pas être recyclé en bon compost… un bon écolo se doit au moins de se faire enterrer dans une boite en carton et dans un trou creusé à la main ! Aujourd’hui du compost pour nourrir les tomates et les arbres, et demain pourquoi pas des croquettes pour le minou ? N’IMPORTE QUOI !
        Des « funérailles écolos » pour compenser nos délires consuméristes, pour se mettre en paix avec notre petite con science ! Et tout ça avec la bénédiction des tenants du Système qui s’engraissent de notre bêtise et dirigent nos vies de notre naissance à notre mort.
        Et bien sûr nous aurons des « volontaires », disons plutôt des clients, pour ce genre de conneries. Pour développer cette tendance, cette innovation à la con, ce business, c’est facile, il suffit juste d’en faire la pub, de raconter que c’est bon pour la planète etc. etc. Hi han hi han !

        1. De toute façon, dans les cimetières, les emplacements en béton peuvent resservir, puisque l’emplacement est loué pour 10 ou 30 ans selon contrat. C’est vrai que ce ne sont pas les cimetières les plus gros consommateurs de béton, comparativement à toutes les constructions pharaonesque à lesquelles on assiste en parallèle.

          D’ailleurs, à ce propos, j’ai lu tout récemment qu’il fallait rénover plus de 25.000 pont rien qu’en France, j’imagine que si on regarde le nombre qu’il y a à rénover en Europe et même Usa, personne se pose la question à savoir s’il y aura assez de béton pour refaire tout ça…. Par exemple, lorsque je vais lire le site UPR d’Asselineau, selon lui il suffit juste de financer tout ça par un plan Marshall et l’affaire est réglé, mais Asselineau ne regarde même pas la disponibilité des matières premières pour réaliser tout ça, j’ai bien ri !

          LIRE article intitulé = «  »L’UPR met solennellement en garde l’opinion publique et le gouvernement sur la nécessité absolue de lancer immédiatement une campagne de rénovation des ponts en France, en prélevant les fonds nécessaires sur notre contribution au budget de l’UE. «  » sur le site UPR

        2. Tant qu’à persévérer dans le GRAND N’IMPORTE QUOI, pour rénover nos ponts, je propose qu’on utilise toutes ces plaques et dalles de béton, granit et marbre, qui aujourd’hui jonchent nos cimetières pas écolos du tout.

Les commentaires sont fermés.