Selon le FMI, dans les économies développées, la dette publique représentait, en 2021, autour de 120 % du PIB en moyenne, soit plus d’une année de revenus. Un ratio deux fois plus élevé que dans les pays émergents, ce qui est paradoxal : normalement un pays riche épargne et ignore l’endettement si ce n’est de façon très temporaire. LE MONDE nous explique superficiellement que c’est pour des raisons exogènes, mais en fait la France, pour satisfaire des besoins insatiable au niveau interne, vit au dessus de ses moyens. Ce n’est pas durable.
Elsa Conesa : Les crises économiques des vingt dernières années ont contraint l’Etat à intervenir massivement pour soutenir entreprises et ménages, elles ont remplacé les guerres, qui nécessitaient le recours massif à l’emprunt. Pour répondre aux crises, le recours à la dépense publique fonctionne mieux que l’austérité. Seconde explication, la libéralisation des marchés de capitaux dans les années 1970 a permis aux Etats d’emprunter dans des proportions décuplées, en leur donnant accès à une masse de liquidités inédite ; les États ont supprimé l’impôt à la source sur le capital pour placer plus facilement leur dette. Surtout l’Occident a inventé un nouveau modèle d’Etat-providence après-guerre ; le phénomène du vieillissement démographique accroît les besoins de santé et de retraite. Au XIXe siècle, les États étaient très faiblement engagés dans l’économie et le système social.
Le point de vue des écologistes économes
Jeff M. : la forte croissance économique des 30 glorieuses (avant 1974) avait permis l’équilibre entre dépenses et recettes ficcales. Cette croissance n’existe plus. Puisque l’austérité n’est pas une solution pour l’opinion publique, comment sort-on de l’ornière? That’s the question.
MonOpinion : il ne faut pas oublier la propension délirante de la plupart de français de considérer que l’Etat doit tout régler par la dette sans leur demander des efforts… dernier exemple en date la réforme des retraites tellement injuuuuuuuste!
Vhm : La seule véritable raison de l’accroissement et du poids de la dette publique, c’est le poids des transferts sociaux qui représentent 31,2 % du PIB en 2022 et plus du tiers des salaires perçus par l’ensemble des ménages français. Du pain et des jeux ou comment acheter la tranquillité des moins bien lotis. Tous les pays développés ont besoin de ces transferts pour assurer la paix sociale. Mais la France a en outre cette particularité d’être un pays où, à force de bénéficier toujours plus d’aides, on en est venu à préférer recevoir de l’État plutôt que de son travail. Si la pension de retraite est un salaire différé, il n’en va pas de même des aides diverses et variées (allocations familiales, allocations logement,, etc.). Arrêtons les transferts, les finances publiques s’en trouveront mieux et les Français trouveront, enfin, du sens au travail…
Seb75 : La charge de la dette, c’est 30 milliards d euros en 2021, 45 en 2022 et 10 % du budget total. Le jour ou la charge de la dette sera le premier budget de l’État ce sera très inquiétant ! Vous croyez qu’en plus de la dette climatique, du financement de la dépendance, des efforts d’éducation, des besoins de l’armée… on peut se permettre d’avoir en plus un boulet de la dette ? La dette accumulée par les déficits annuels renouvelés, c’est l’austérité de demain.
Coyote : L’augmentation de la dette publique et la diminution de la croissance dans les pays riches depuis 50 ans sont des phénomènes structurels irréversibles. L’épuisement progressif des ressources et la multiplication des crises liées au dérèglement climatique ne vont faire qu’aggraver les choses. Il y a un moment où il faudra regarder la réalité en face et se résoudre à vivre avec moins. La vraie question sera alors la répartition des sacrifices à faire entre les citoyens et plus nous tardons, plus ce sera difficile. Hélas, personne ne nous prépare à cette réalité : ni les entreprises, qui reposent sur le dogme de la croissance infinie, ni les politiques qui, pour survivre électoralement, entretiennent l’illusion d’une éternelle abondance.
Letulleau : Électeur d’extrême gauche: l’économie n’existe pas, l’argent coule à flot il suffit d’aller le chercher dans le poches de ceux qui en on trop, la dette n’est qu’une ligne comptable qu’on pourra effacer d’un clic de souris….
Laure Stephan : La situation du Liban sera un jour celle de la France. A Beyrouth le Trésor, qui traite normalement TVA et autres impôts, opère dans un lieu fantôme. Les fonctionnaires du ministère ne travaillent plus que le mercredi, les dysfonctionnements sont sans fin : « Coupures d’électricité, plantages informatiques, manque de matériel… Il n’y a même plus d’eau dans les toilettes ! » L’ensemble des recettes fiscales au Liban a été divisé par deux entre 2019 (date du début de l’effondrement financier du Liban) et 2021. Le salaire d’une contrôleuse fiscale ne vaut plus que 82 dollars (75 euros), soit 4 % de ce que représentait son traitement de base (2 000 dollars) avant la crise : « Je demande à mon fils de ne pas courir, car j’ai peur qu’il se blesse. Nous ne pourrions pas faire face à une hospitalisation : la couverture sociale ne prend plus en charge qu’une infime partie des dépenses. » Le chaos favorise la fraude et la fraude accroît le chaos.
Polémikoeur : On a inventé la corne d’abondance, la planche à billets, la religion de la dette et du crédit mais jusqu’à quand cela fonctionnera-t-il ? C’est fragile, bancal… que survienne le déclencheur adéquat et ce sera la crise, la « big one ». La planète ne fera pas crédit encore très longtemps sans réclamer sa part de sang…
Le « quoi qu’il en coûte » était un crime contre notre pays
On devrait interdire tout établissement d’un budget en déficit
Bien sûr l’inflation va régler une partie de la dette, les créanciers (on en parle assez peu qui sont ils exactement ?) en feront les frais, ce n’est pas une solution
Et oui c’est la dette UmPs, enfin les dettes Macron surtout ! A savoir que Macron a endetté autant la France que Giscard + Mitterrand + Chirac + Sarkozy + Hollande réunis !!! N’oublions pas que Macron était ministre des finances sous Hollande ! 600 milliards de dettes covid mais depuis l’arrivée de Macron au Ministère des finances il a généré 1500 milliards de dettes sur les 3000 ! Mais toutes ces dépenses ce sont les élus UmPs avec la complicité des électeurs UmPs, ce sont LEURS DETTES ! Qu’ils se démerdent pour les rembourser ! Je n’ai jamais cautionné toutes ces dépenses et dettes alors elles ne me concerne pas !
Le pire n’étant pas les 3000 milliards de dettes, car ce n’est que le sommet de l’iceberg ! Mais le plus terrible étant les 7 à 8000 milliards de dettes hors bilan ! Dettes Sncf, la cadip, les retraites des fonctionnaires et plein de truc ! Les Umps ont caché le maximum de dettes sous le tapis ! C’est clair qu’on ne pourra jamais les rembourser, surtout avec les déplétions d’énergies et de matériaux (principalement les différents métaux). En rappelant qu’on a déjà perdu plus de la moitié de nos industries, et les UmPs continuent de tout délocaliser voir brader comme Alstom ! D’autant plus qu’ils démantèlent le nucléaire, pourtant c’est ce qui permettait d’avoir de l’énergie pas cher pour nos entreprises et particuliers ! Et cerise sur le gâteau, nos UmPs nous racontent que les migrants seraient une chance pour la France, pourtant plus il y a de migrants plus les dettes enflent ! Les migrants n’ont jamais fait baisser les dettes bien au contraire !
Ben moi c’est pareil. Sauf que t’as beau ne pas cautionner, ça ne change rien au fait que les pigeons sont toujours les mêmes. Rappelons-nous de tous ces milliards balancés en 2008 pour sauver les banques. Par la suite ON a eu le culot de nous expliquer que la Dette et patati et patata et que tous comptes faits les banques n’ont pas coûté un seul euro aux finances publiques. Plus récemment, début 2022 devant les députés Véran (ministre de la Santé) confirmait que les tests et les fumeux vaxxins avaient coûté 13,2 milliards d’euros en 2021. Et en même temps, en 2021, Pfizer, BioNTech et Moderna engrangeaient 1000 dollars par seconde. Et je pourrais t’en remplir des pages et des pages. Mais bon, ce que je raconte ne vaut rien puisque je ne suis qu’un baby-boomer de gôôôche.
Ceci dit, si t’as vu mon appel du pied, hier À 16:26, pour que tu viennes nous expliquer la Dette, l’inflation et tout le toutim… t’aurais dû comprendre que c’était juste une blague. Un poisson d’avril. Et peut-être que tu nous aurais ainsi évité cette énième compilation de conneries. On peut toujours rêver.
De grâce oublie tes Umps, il y a déjà un moment que l’UMP n’existe plus et que le PS a viré à droite. Et puis évite le sujet du nucléaire, ou alors dis-moi, à moi qui n’en veut pas, ce que me coûte l’EPR. Maintenant, si ton but n’est que de nous faire rire, dis-nous plutôt que « Les dépenses publiques, c’est comme le cholestérol : il y a les bonnes, et les mauvaises. Les mauvaises, c’est l’argent pour ces feignasses de pauvres et de fonctionnaires. Les bonnes, je vous laisse deviner à qui elles bénéficient…. »
( Jacques Littauer – 3 juin 2021 – CHARLIE HEBDO.fr )
Bien sur que si l’UmPs existe toujours dans les faits réels ! Effectivement l’Ump s’est recyclé LR qui est exactement la même chose ! Mais si je dis UmPs c’est pour traduire la continuité LR/PS ou LR/LREM…. Ça j’ai bien compris que vous recyclez les noms de vos partis socialo-communistes pour faire croire qu’ils sont devenus autre chose, or c’est exactement la même chose, avec les mêmes candidats. Bref 2 partis qui font croire être centristes centre gauche/centre droit, mais 2 partis qui font semblant de se disputer pour faire croire qu’ils sont opposés alors qu’ils ont exactement le même programme étatiste dépensier de l’argent publique. A la présidentielle quelle différence de programme entre Emmanuel Macron/Valérie Pécresse et Emmanuel Pécresse/Valérie Macron ?
Je n’y comprends plus rien. Mon dieu que c’est compliqué l’économie ! Mais puisque l’endettement de l’État est de même nature que l’endettement d’un ménage (dixit Michel Sourrouille) … si un jour je me retrouve endetté (surendetté), alors je ferais en sorte de ne pas dépenser à tort et à travers.
– « Chaque année, l’État déverse au moins 157 milliards d’euros d’aides publiques aux (grandes) entreprises, sans aucune contrepartie. Un pognon de dingue. »
( 13 octobre 2022 – linsoumission.fr )
Calculez combien ça nous fait en 10 ans. Exorbitant ! Et en plus, et en même temps, pour aller dans le sens du yaka du grand économiste Vhm (du pain et des jeux) je laisse tomber les jeux du cirque. Les J.O ne devraient (ON fera les comptes après, comme pour l’EPR) nous coûter que la bagatelle de 8,8 milliards d’euros. Et combien comme ça, de petits milliards par ci par là ?
Ne dit-ON pas que les petites économies font les grandes fortunes ?