Quand on lit Le Monde dans tous ses recoins, on arrive à trouver d’adorables petits bijoux :
« L’homme consomme, engloutit à lui seul plus de chair que tous les animaux ensemble d’en dévorent ; il est donc le plus grand destructeur, et c’est plus par abus que par nécessité ; au lieu de jouir modérément des biens qui lui sont offerts, au lieu de les dispenser avec équité, au lieu de réparer à mesure qu’il détruit, de renouveler lorsqu’il anéantit, l’homme riche met toute sa gloire à consommer, toute sa grandeur à perdre en un jour à sa table plus de biens qu’il n’en faudrait pour faire subsister plusieurs familles ; il abuse également des animaux et des hommes, dont le reste demeure affamé, languit dans la misère, et ne travaille que pour satisfaire à l’appétit immodéré et à la vanité encore plus insatiable de tous ces riches qui, détruisant les autres par la disette, se détruisent eux-mêmes par les excès. »
Buffon (1707-1788), extrait de son article sur le bœuf
C’était une petite pensée de la Biosphère pour les végétariens qui économisent la planète…
NB : Tous les articles pour la Biosphère sont archivés et classés sur Internet, http://biosphere.ouvaton.org/page.php?doc=2007/affichactu2