Homo sapiens, ou plutôt Homo demens

Si vous n’êtes pas encore persuadé de notre démence, ci-dessous quelques délires d’humanoïdes :

Pour skier n’importe où. Les Jeux olympiques de Pékin 2022 s’ouvrent le 4 février 2022 ; la totalité des épreuves sur piste se déroulera sur de la neige artificielle fabriquée par 300 canons à neige. On n’arrête pas le progrès !

L’urgence écologique a bon dos. L’énergie nucléaire compte de plus en plus de pays conquis en Europe. Dansons tous autour du volcan !

Pesticides, faut pas se priver. Une dizaine d’Etats de l’Union européenne veulent empêcher la transparence sur les quantités de produits utilisées. Etre responsable, c’est bon pour les autres !

10 % de mortalité, normal. L’Autorité européenne de sécurité des aliments suggère qu’une réduction des populations de pollinisateurs de l’ordre de 10 % après un traitement est tolérable. Allez dire ça dans un Ephad !

Polluons à perdre haleine. La troisième étape de la zone à faibles émissions (ZFE) de la Métropole du Grand Paris, synonyme de restrictions de circulation élargies à de nouveaux véhicules polluants, est reportée de juillet 2022 à début 2023 « au minimum ». Roule ma poule !

Traiter la jaunisse avec un gourdin. Les néonicotinoïdes à nouveau autorisés temporairement dans les champs de betteraves sucrières. Les toxiques, certains s’en gavent !

L’eau, tout pour moi. Le premier ministre Jean Castex annonce un développement du stockage de l’eau pour l’agriculture industrielle. Des bassines sur une bache en plastique, le nec plus ultra !

Lire, Homo demens plutôt que sapiens (selon Michel Tarrrier)

1 réflexion sur “Homo sapiens, ou plutôt Homo demens”

  1. Complexe et étrange

    Homo sapiens, ou plutôt Homo demens …
    Disons plutôt, Homo complexus ( Lire Edgar Morin )

    – “ Dans l’homme, l’éthique de la connaissance sait voir l’animal, non pas absurde mais étrange, précieux par son étrangeté même, l’être qui, appartenant simultanément à deux règnes : la biosphère et le royaume des idées, est à la fois torturé et enrichi par ce dualisme déchirant qui s’exprime dans l’art et la poésie comme dans l’amour humain.“
    ( Jacques Monod – Le Hasard et la nécessité )

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