A propos de l’article du Monde du 5 mars, voici la participation de la Biosphère au débat sur l’homoparentalité :
Le 4 août 1982, l’homosexualité était dépénalisée, et le 17 mai 1990 l’OMS retirait l’homosexualité de la liste des maladies mentales. Il faut saluer ces décisions, la préférence sexuelle de chacun relève de la vie privée quand elle est librement consentie. Mais jusque dans les années 1990, les gays et les lesbiennes faisaient de leur sexualité, stérile par définition, un élément censurant leur désir d’enfant. Au fil des ans, cette autocensure s’est affaiblie. De plus en plus fréquemment, les homosexuels ne sont plus avant tout des militants de la liberté, ils ne tiennent pas de discours politique global, ils ont tout simplement envie, comme beaucoup d’hétérosexuels, de fonder une famille. L’homoparentalité ne concerne encore que 24 000 à 40 000 enfants en France selon l’INED, bien que l’Association des parents et futurs parents gays et lesbiens revendique le chiffre de 300 000 enfants aujourd’hui, 1 million demain !
Mais lorsque le désir d’enfant est là, encore faut-il pouvoir répondre à la question du comment ! Il faut bien plus de deux personnes quand l’homoparentalité reste adepte de la coparentalité, ou alors on utilise l’insémination artificielle avec donneur pour les femmes, ou un mère porteuse pour les hommes (pratique interdite en France). Pour ces adeptes de l’homoparentalité, ce n’est pas la nature qui fonde la filiation, c’est un choix libre et indéterminé de l’individu !
Pourtant quand on forme un couple homosexuel, il y a déni de l’autre sexe, donc impossibilité morale et matérielle de faire des enfants. Devant les circonvolutions socio-juridiques des humains, la Biosphère demande qu’il y ait un peu plus de respect pour les mécanismes naturels, en particulier celui de la procréation. Homosexuels de tous les pays, acceptez votre stérilité choisie, agissez pour la nécessaire décroissance démographique…