Pierre-Antoine Delhommais est au Monde le digne successeur d’Eric Le Boucher. Article après article, il se pose en chantre de la croissance. Ainsi sa rubrique en dernière page datée 1-2 septembre, « On peut toujours rêver » (à une forte reprise) :
« La Chine réacccélère, Honda dégage des bénéfices, les ventes de voiture augmentent en Chine, etc. » Pourquoi donc un libéral classique croit-il à la croissance ? Delhommais envisage « l’horreur écologique peut-être, mais le bonheur économique pour les constructeurs automobiles et les salariés dans ce secteur. » D’abord le bonheur ne se mesure pas aux nombres de voitures dont on dispose et à des emplois dans un secteur qui sera bientôt en perdition quand le prix du baril de pétrole augmentera inéluctablement. Ensuite l’horreur écologique n’est pas un événement improbable, car elle est décrit par des scientifiques : pic pétrolier, réchauffement climatique, détérioration des sols, etc. Ce n’est pas d’une surchauffe dont la Chine souffre déjà, mais d’un délabrement des structures écologiques, sociales et économiques du pays. Les économistes enfermés dans leur bulle doivent s’ouvrir aux réalités physiques de notre planète et à la détérioration constante des relations de travail. Les économistes actuels ont oublié qu’il n’y a pas de reprise durable, que l’activité économique est cyclique et que les grandes vagues d’innovations qui ont entraîné les Trente Glorieuses sont définitivement derrière nous.
Il faut donc prendre la doctrine de la croissance pour ce qu’elle est, une lubie de gosses de riches parfaitement égoïstes. Cela a duré deux siècles, profité à une classe globale mondialisée et exacerbé les inégalités. Cela aura une fin, comme toute chose.
Le Produit intérieur brut, signe selon certains de « bonheur économique » ne correspond pas du tout au bonheur national brut que d’autres appellent de leurs vœux. Le bonheur n’a jamais été lié à une croissance de la production, sauf pour ceux qui veulent nous faire prendre les vessies pour des lanternes comme Laurent Berthod, John David, Pierre-Antoine Delhommais ou Eric le Boucher.
Le Produit intérieur brut, signe selon certains de « bonheur économique » ne correspond pas du tout au bonheur national brut que d’autres appellent de leurs vœux. Le bonheur n’a jamais été lié à une croissance de la production, sauf pour ceux qui veulent nous faire prendre les vessies pour des lanternes comme Laurent Berthod, John David, Pierre-Antoine Delhommais ou Eric le Boucher.
Faudrait apprendre à lire…
Le « bonheur économique » évoqué dans l’article n’est pas le « bonheur tout court » sur lequel vous enchaînez.
Il me semble incontestable que si le concept de « bonheur économique » est forcément lié à une croissance de la production.
Que cette croissance du bonheur économique ne se matérialise pas en bonheur tout court est une autre question.
Ainsi, vous n’avez rien pigé à la phrase citée, votre article est caduc, votre blog aussi.
Retournez donc à l’école.
Faudrait apprendre à lire…
Le « bonheur économique » évoqué dans l’article n’est pas le « bonheur tout court » sur lequel vous enchaînez.
Il me semble incontestable que si le concept de « bonheur économique » est forcément lié à une croissance de la production.
Que cette croissance du bonheur économique ne se matérialise pas en bonheur tout court est une autre question.
Ainsi, vous n’avez rien pigé à la phrase citée, votre article est caduc, votre blog aussi.
Retournez donc à l’école.
Pierre-Antoine Delhommais est un des rares chroniqueurs du Monde qui maintient l’honneur de ce journal juste au-dessus de la ligne de flottaison. Ce fut le cas d’Eric Le Boucher en son temps.
La crise, et la fin ou le ralentissement de la croissance, allez-donc demander aux chômeurs et déclassés de toutes sortes de nos sociétés occidentales, aux miséreux des pays sous-développés et aux pauvres des pays émergents qui sortent enfin de leur misère immémoriale grâce à la croissance économique, ce qu’ils en pensent.
Les solutions aux problèmes environnementaux doivent être cherchées du côté de l’innovation scientifique et technique, pas du côté du malthusianisme économique et démographique. Le malthusianisme est antihumaniste. Par dessus tout, il est triste à mourir. Il rend triste, il rend bête, il rend méchant. L’humanité est aimable. Elle est infiniment plus aimable que la « nature ».
Pierre-Antoine Delhommais est un des rares chroniqueurs du Monde qui maintient l’honneur de ce journal juste au-dessus de la ligne de flottaison. Ce fut le cas d’Eric Le Boucher en son temps.
La crise, et la fin ou le ralentissement de la croissance, allez-donc demander aux chômeurs et déclassés de toutes sortes de nos sociétés occidentales, aux miséreux des pays sous-développés et aux pauvres des pays émergents qui sortent enfin de leur misère immémoriale grâce à la croissance économique, ce qu’ils en pensent.
Les solutions aux problèmes environnementaux doivent être cherchées du côté de l’innovation scientifique et technique, pas du côté du malthusianisme économique et démographique. Le malthusianisme est antihumaniste. Par dessus tout, il est triste à mourir. Il rend triste, il rend bête, il rend méchant. L’humanité est aimable. Elle est infiniment plus aimable que la « nature ».
Je me souviens d’une interview radiophonique dans laquelle Eric Fottorino avait un jour eu une expression malheureuse. Il avait en effet parlé de « ces pauvres que l’on voit à la télé ». Personnellement, des pauvres j’en vois même dans la vraie vie…
C’est une simple anecdote, mais elle permet de resituer dans quel univers évoluent certains journalistes du Monde. Un univers dans lequel on « raconte » des « choses » qui sont censées exister. Il y a une telle distance entre la réflexion du rédacteur et la réalité qu’il dépeint, que des courants de pensée artificiels se dessinent inévitablement. La « pensée unique » économique en est un. M. Le Boucher était effroyable par son aveuglement et son dogmatisme, mais il était traité comme un prince du journalisme. M. Delhommais n’a rien d’un iconoclaste. Comme beaucoup, il préfère le respect de ses pairs, plutôt que l’originalité et l’indépendance de la pensée.
Je me souviens d’une interview radiophonique dans laquelle Eric Fottorino avait un jour eu une expression malheureuse. Il avait en effet parlé de « ces pauvres que l’on voit à la télé ». Personnellement, des pauvres j’en vois même dans la vraie vie…
C’est une simple anecdote, mais elle permet de resituer dans quel univers évoluent certains journalistes du Monde. Un univers dans lequel on « raconte » des « choses » qui sont censées exister. Il y a une telle distance entre la réflexion du rédacteur et la réalité qu’il dépeint, que des courants de pensée artificiels se dessinent inévitablement. La « pensée unique » économique en est un. M. Le Boucher était effroyable par son aveuglement et son dogmatisme, mais il était traité comme un prince du journalisme. M. Delhommais n’a rien d’un iconoclaste. Comme beaucoup, il préfère le respect de ses pairs, plutôt que l’originalité et l’indépendance de la pensée.
« Pierre-Antoine Delhommais est au Monde le digne successeur d’Eric Le Boucher. » Tout à fait d’accord. C’est à croire qu’en économie, seule la pensée unique a sa place. On change de chroniqueur et les idées restent, hélas ! La Chine qui est ce champion économique que nos deux larrons encensent a fait tomber de la neige artificielle sur Pékin pour lutter contre la sécheresse. C’est donc ça le monde qu’ils nous proposent ?
« Pierre-Antoine Delhommais est au Monde le digne successeur d’Eric Le Boucher. » Tout à fait d’accord. C’est à croire qu’en économie, seule la pensée unique a sa place. On change de chroniqueur et les idées restent, hélas ! La Chine qui est ce champion économique que nos deux larrons encensent a fait tomber de la neige artificielle sur Pékin pour lutter contre la sécheresse. C’est donc ça le monde qu’ils nous proposent ?