Iran, le planning familial en berne

La population iranienne comptait 13 millions de personnes en 1933, 19 millions au recensement de 1956, 55 millions en 1988 et plus de 84 millions aujourd’hui. N’importe qui de sensé en conclurait que la surpopulation galopante exige de maîtriser la fécondité humaine. Mais les humains font trop souvent le contraire de ce qui est raisonnable. Des ignorants de la chose publique pensent que la fécondité relève de la liberté individuelle. En Iran c’est tout le contraire, le gouvernement peut pratiquer des politiques malthusiennes un jour, et natalistes le lendemain. Illustration :

1979. La révolution islamique avait mis fin aux essais précédents de planning familial. L’âge légal du mariage est abaissé à 9 ans pour les filles et à 12 ans pour les garçons ! L’Ayatollah Khomeiny voulait renflouer les rangs des « soldats de l’Islam ». La population a donc augmenté de plus de 3 % en moyenne annuelle et les estimations montraient que la population de l’Iran atteindrait 108 millions en 2006. En réalité, on ne compta cette année-là qu’environ 70 millions d’habitants. Explication :

1989. Face à l’explosion démographique, les écoles étaient obligées d’instaurer des roulements, une partie des élèves venaient à l’école le matin et l’autre l’après-midi. Face au surnombre, l’Iran est donc devenu le seul pays du monde où l’on exigeait que les hommes et les femmes suivent un enseignement sur la contraception avant de pouvoir obtenir un certificat de mariage. Le taux de croissance de la population est passé de 3,2 % en 1986 à 1,2 % en 2001, rejoignant la moyenne mondiale.

2014. Le guide suprême de la révolution iranienne, l’ayatollah Ali Khamenei, signe un décret incitant les Iraniennes à avoir des enfants afin de « renforcer l’identité nationale » et de combattre « les aspects néfastes du style de vie occidental ». Le slogan “Deux enfants suffisent” relèverait d’une politique occidentale erronée ! La vasectomie et la ligature des trompes ne pouvaient être pratiquées que pour des familles ayant au moins quatre enfants. La campagne nataliste vise rien de moins que de doubler la population du pays pour atteindre 150 millions d’habitants en 2050. Les aides et centres de planning familial ainsi que les subventions aux moyens de contraception sont supprimés ! Cette campagne cherche à faire oublier un des slogans précédents du régime, « – moins d’enfants, meilleure vie – »

2020. Face à une croissance de la population qui ralentit, Téhéran restreint l’accès aux moyens de contraception. Ali Khamenei confirme le tournant de 2014 : « Il faut donner beaucoup d’importance à la question de la natalité et redouter le vieillissement de la population. Une loi et un suivi strict des instances exécutives sont nécessaires. » L’objectif du nombre moyen d’enfants par femme est fixé à 2,5, contre 2,14 en 2018..

Commentaire : L’agriculture iranienne est menacée par la désertification, l’économie est en grande partie fondée sur la rente pétrolière et le tout subit la vague du coronavirus. Il ne peut y avoir qu’une seule manière de justifier le natalisme, aimer la chair à canon ; on entend expédier les nouvelles générations pléthoriques et vouées au chômage sur les champs de bataille. La guerre est un infanticide différé, la guerre est la méthode préférée des totalitarismes. La guerre Iran/Irak a fait 1 million de morts entre 1980 et 1988.

30 réflexions sur “Iran, le planning familial en berne”

  1. Taratata, je n’essaie pas de maquiller quoi que ce soit et je ne passe pas du coq à l’âne pour essayer de noyer le poisson. Je n’ai jamais cru que la Terre pouvait nourrir 100 milliards d’habitants, comme je n’ai jamais cru en tes pouvoirs d’extralucide, alors arrête tes âneries. Et puis arrête de te disperser et recentre toi sur le sujet du jour, justement il y a de quoi dire.

    1. Michel Toujours dans les déclarations brutes genre « puis arrête de te disperser et recentre toi sur le sujet du jour, justement il y a de quoi dire. »

      Alors que comparativement à toi j’ai fourni des chiffres et des données objectives, autrement dit mes arguments sont soutenus par des preuves !

      C’est toi qui te disperses, tu ne fournis aucune preuve pour tes (faux arguments), tu ne démontres pas mathématiquement et énergétiquement parlant que l’Iran puisse faire vivre dignement plus de 82 millions d’habitants, puisque tu vas jusqu’à recommander à relancer la natalité pour financer les retraites de ce pays

      1. Esprit critique

        @BGA80 . Qui est donc celui qui pour aller en Iran a décidé à 8H54 de passer par l’Allemagne ? Et à 11H49 d’aller faire un tour en Algérie ? Qui est celui qui à 11h51 raconte que « d’ici 2100 au plus tard, 80 % de la population du Moyen orient et Maghreb mourra de soit et de famine […] dès lors que les pays arabes et du Maghreb n’auront plus de pétrole, il ne restera à terme que 10 à 20 % (selon pays) de la population initiale en terme démographique »? C’est ça des chiffres officiels ?

        1. Ben oui j’ai pris d’autres pays en parallèle à l’Iran pour comparer et surtout démontrer ! Je démontre que des pays qui disposent de meilleures ressources électriques et énergétiques que l’Iran ont déjà du mal à s’en sortir et qu’en l’occurrence ce sera plus compliqué que l’Iran. En quoi ces comparaisons te gênent d’ailleurs ? Camoufler ces comparaisons te permettront d’affirmer que tout se passe bien en Iran juste pour avoir raison par la dialectique et non pas par les faits objectifs et les chiffres ?

      2. – « puisque tu vas jusqu’à recommander à relancer la natalité pour financer les retraites de ce pays »
        Ah bon ? Et où ai-je écrit cela ?

        1. OU ? Tu l’as écrit à 14h29, je cite =

          « Seulement, malgré le fait que les moins de 30 ans représentent la moitié de la population, avec une croissance démographique en baisse l’Iran assiste donc à un lent vieillissement de sa population. Il est donc normal que ses dirigeants voient là un problème (social, financement des retraites etc.)

        2. Ben, tu vois bien que ce n’est pas du tout ce que j’ai écrit.
          Et si tu avais bien lu ce que je t’ai écrit à 18h37 tu aurais dû comprendre. Et ainsi répondre à mes questions ou bien en rester là. Donc encore une fois, tu n’as fait là qu’interpréter mes propos à ta sauce, tu essaies de me faire dire ce que je n’ai pas dit, et si tu le fais exprès alors c’est malhonnête. Je maintiens donc ce que je disais juste avant, tu ne comprends que ce que tu veux et peut comprendre.

        3. « Il est donc normal que ses dirigeants voient là un problème (social, financement des retraites etc.) »

          Tu es surtout fort en langage de bois UmPs. Tu es bon en enrobage, alors pourquoi te caches tu derrière ces dirigeants pour exprimer ta pensée ? D’ailleurs, afin d’exprimer honnêtement le fond de ta pensée jusqu’au bout, dis nous quelles conclusions ces fameux dirigeants doivent ils aboutir parmi les deux choix suivants ?
          1- baisser la natalité ?
          2- augmenter la natalité ?

          (et cette fois, n’essaye pas d’esquiver la question)

        4. – « (et cette fois, n’essaye pas d’esquiver la question) »
          Ah queue celle là elle est bonne !!!

  2. Je vais apporter des précisions à mes précédents commentaires mais de taille. Alors pour la production de l’eau potable par désalinisation et l’épuration des eaux usées, j’aurais du préciser qu’il fallait d’abord convertir le pétrole en électricité puis enfin l’électricité en eau potable, alors je vous laisse présager ce qui va se produire dès lors que les réserves de pétrole de l’Iran vont s’épuiser.

    Ensuite, il faut savoir dans quelle proportion l’Iran produit son électricité aussi bien pour l’eau, l’industrie, la consommation des ménages etc. Alors en 2018 voici les chiffres =
    Production 309,84 TWh
    par filière thermique : 92,3 %
    hydro : 5,1 %
    nucléaire : 2,4 %
    éoliennes : 0,1 %
    autres : 0,1 %
    biomasse/déchets : 0 %

    1. Mais si en plus en parallèle on regarde les importations énergétique de l’Iran en 2018 en Mtep (millions tonnes équivalent pétrole) =
      électricité : 0,22
      pétrole : 6,54
      gaz naturel : 1,35
      charbon : 0,42

      Alors on s’aperçoit que ses 92,3% de production d’électricité sont liés au pétrole ! Autrement dit, sans pétrole ou ne serait-ce moins de pétrole, et toute la production d’électricité du pays tombe proportionnellement à la déplétion de pétrole ! Et par ricochet la production d’eau tombe aussi ! Eau utilisée aussi en agriculture, donc la production agricole tombe aussi…

    2. Alors selon Michel on aurait pu comparer l’Iran avec la Turquie au lieu de l’Allemagne, oui je veux bien relever le défi, et on va rire ! C’est vrai que la Turquie une population équivalente 82 millions d’habitants, hormis que la Turquie a du réduire récemment son taux de natalité à 2 enfants par femme, et avec une population très jeune le système de retraite n’a pas l’air de bien fonctionner non plus

      Mais le plus intéressant c’est la production d’électricité de la Turquie !
      Production 274,41 TWh
      par filière =
      thermique : 66,8 %
      hydro : 24,5 %
      éoliennes : 5,7 %
      autres : 2,4 %
      biomasse/déchets : 0,6 %

      En parallèle Importations énergétique de la Turquie en 2016
      électricité : 0,54
      pétrole : 50,73
      gaz naturel : 38,17
      charbon : 23,53

      1. Comme on peut le constater, la Turquie s’en sortira mieux que l’Iran pour sa production d’électricité puisque de base elle est produite à hauteur de 24,5 % par l’hydro-électricité (barrages) comparativement aux 5,1% de l’Iran. D’autant que la Turquie complète par du charbon dans des proportions plus élevées que l’Iran, autrement dit la Turquie beaucoup moins dépendante du pétrole que l’Iran pour sa production d’eau et d’électricité.

        En outre, la Turquie a beaucoup moins de désert que l’Iran, a plus de surfaces agraires et constructibles que l’Iran.

        Bref, bien que la Turquie jouit de beaucoup plus d’avantages géologiques et géographiques que l’Iran, pour autant il y a encore beaucoup de misères sociales concernant la population, alors oui l’Iran court au désastre sans pétrole !

  3. Alors qu’il était de 6,8 il y encore 50 ans l’indice de fécondité en Iran est passé en dessous 2 enfants par femme, le taux de mortalité infantile continue de baisser, sa jeunesse est de plus en plus éduquée et tant mieux.
    Seulement, malgré le fait que les moins de 30 ans représentent la moitié de la population, avec une croissance démographique en baisse l’Iran assiste donc à un lent vieillissement de sa population. Il est donc normal que ses dirigeants voient là un problème (social, financement des retraites etc.)

    1. – « On nous a ordonné d’arrêter la distribution gratuite de tous les moyens de contraception parmi la population […] Désormais, les patients doivent se procurer eux-mêmes des moyens de contraception s’ils le souhaitent. Nous, on ne peut plus rien leur donner » Pour la vasectomie et la ligature des trompes, c’est devenu encore plus compliqué. « Nous ne conseillons plus ces interventions. C’est aux patients d’en faire la demande [au secteur privé] et à les payer aux prix dits “libres”, c’est-à-dire non couverts par la sécurité sociale. » (article Le Monde)

      Certains voient dans cette nouvelle politique (qui ne date quand même pas d’aujourd’hui) de sombres projets belliqueux, c’est de bonne guerre comme on dit. Ainsi Biosphère tire une conclusion quelque peu simpliste : « Il ne peut y avoir qu’une seule manière de justifier le natalisme, aimer la chair à canon ».

      1. Michel dit « Ainsi Biosphère tire une conclusion quelque peu simpliste : « Il ne peut y avoir qu’une seule manière de justifier le natalisme, aimer la chair à canon »

        Mais selon moi Biosphère est très réaliste ! Et preuves à l’appui ! Alors il faut se souvenir que la guerre de l’Iran contre l’Irak n’est pas si lointaine = du 22 septembre 1980 au 20 août 1988 soit = 7 ans, 10 mois et 29 jours

        Cette guerre est non seulement plus récente que notre guerre 39/45 autrement dit les rancœurs ne sont pas entièrement éteintes. MAIS surtout ils étaient beaucoup moins nombreux en 1980, 40 millions d’iraniens en 1980 et 13 millions d’habitants en Irak en 1980 comparativement à nos 82 millions en 2020 en Iran et 41 de l’Irak d’aujourd’hui

        1. Donc oui, ces deux pays sont déjà capables de guerre en étant beaucoup moins nombreux et encore dans un cadre où les énergies fossiles étaient abondantes, alors c’est clair qu’avec la déplétion de pétrole à venir ça ne présage rien de bon. En outre leur guerre de 1980 à 1988 on constate aussi qu’elle a duré plus longtemps que notre guerre 39/45

          Alors oui, il est évident qu’une relance de la natalité va se traduire par de la chair à canon

    2. Pour moi c’est avant tout l’image de la femme qui risque de changer dans ce pays. Par conséquent les femmes risquent de perdre une part de leurs acquis en matières de liberté et d’égalité, et c’est là qu’il faut être vigilant. Normalement… une population éduquée est plus en mesure de réfléchir et de ne pas se laisser faire, on verra bien.
      Quant à l’environnement, le gouvernement iranien à envers lui le même type de point de vue qu’il a envers les femmes. Ce qu’il fait dans ces domaines vise seulement les apparences, de ce coté là il n’est pas un cas isolé . Mais tout cela évolue aussi.

    3. Il faut relancer la natalité en Iran pour le financement des retraites ? La bonne blague ! D’ailleurs actuellement on a déjà un modèle concret de ce que ça peut donner, l’Égypte qui en 2020 annonce 104 124 440 habitants et 3,29 enfants par femme et à priori avec ces excellents indicateurs selon Michel, et ben j’ai pas l’impression que le système de retraite fonctionne correctement en Egypte

      On a un second modèle, l’Algérie, qui dans les années 90 était passé à 2 enfants par femme puis a relancé la natalité à plus de 3 enfants par femme dans les années 2000 à aujourd’hui, et là pareil, je n’ai pas trop l’impression que le système de retraite fonctionne plus correctement qu’avant !

      1. En plus de tes élucubrations je me demande toujours si tu comprends ce que tu lis. J’ai dit que l’Iran assistait à un lent vieillissement de sa population et qu’il était donc normal que ses dirigeants voit là un problème.
        Crois-tu déjà qu’il n’y a que l’Iran qui soit dans cette situation ? Crois-tu qu’il n’y a que l’Iran qui se pose des questions quant aux conséquences du vieillissement de sa population ? Crois-tu qu’il n’y a que le financement des retraites, crois-tu qu’il n’y a que l’Egypte et l’Algérie qui ont un problème de ce côté là ?
        Parle-nous plutôt d’autre chose, des femmes iraniennes par exemple. Ou alors de l’écologie dans ce pays. L’écologie ne se réduisant pas non plus au seul problème de la démographie.

        1. « L’écologie ne se réduisant pas non plus au seul problème de la démographie. »

          Effectivement la démographie n’est pas le seul problème mais un gros problème quand même ! Mais à propos de déclarations brutes puisque tu emploies les grands mots comme « En plus de tes élucubrations je me demande toujours si tu comprends ce que tu lis.  » Il s’avère à ce que ce soit toi qui a des problèmes de lecture, car si tu avais bien lu mes commentaires tu te serais aperçu que j’ai lié aussi les gros problèmes aux approvisionnements d’énergie et à la production d’énergie ainsi que celle de l’approvisionnement et production de l’eau en plus de la démographie.

  4. Et oui 84 millions d’habitants en Iran ! Comme dit dans l’article toutes ces pontes finiront en chair à canon, c’est prédictible car tout simplement mathématique et surtout logique. A titre d’exemple prenons un pays comparable démographiquement l’Allemagne qui a 83 millions d’hbts en 2019, et ben on se rend compte que l’Iran doit subvenir a autant d’habitants en ressources naturelles et bien manufacturés en plus de l’alimentation mais sans la puissance industrielle allemande pour y répondre. Déjà même en Allemagne qui fait parti du top 3 des puissances industrielles dans le monde on y constate de la pauvreté et de la précarité dans le pays, alors l’Iran qui a beaucoup moins de moyens n’en parlons pas Et encore s’ajoute la pluviométrie les ressources en eau, les terres agraires et constructibles qui ne sont pas les mêmes dans les deux pays et surtout ces critères sont beaucoup plus favorables aussi pour l’Allemagne tandis que l’Iran est aussi à la ramasse

    1. De plus , l’ Iran comporte de vastes zones arides ou semi arides au contraire de l’ Allemagne !
      On se demande comment ce pays peut supporter une telle charge démographique et d’ où il tire ses ressources alimentaires .
      Dépendance maximale alimentaire par importation massive de l’ extérieur financée par les recettes pétrolières même déclinantes ?
      Comme le dit un commentateur stakhanoviste de ce site : le problème démographique n’ est pas le problème n° 1 dans ce monde😂😂😂😂😂😂😂

      1. Oui j’en parle dans mon commentaire des surfaces agraires et constructibles faibles en Iran.

        Mais pour te répondre à tes interrogations concernant l’eau et la nourriture, et ben la situation est bien pire encore de ce que tu penses !

        En effet, il faut savoir qu’au Moyen Orient, la production de l’eau potable par désalinisation se fait grâce au pétrole ! Alors moins de pétrole = moins d’eau potable (aussi bien pour boire, l’hygiène, la cuisson, mais aussi pour leur faible industrie et leur faible agriculture)

        D’autant que, j’ai lu récemment sur un journal algérien qu’un de leur dirigeant a exprimé tout récemment ce que je dis depuis très longtemps (20 ans), le fait que la population augmente, alors la consommation de pétrole en interne augmente et du coup les algériens peuvent exporter de moins en moins de pétrole vers l’occident pour acheter le nourriture en contrepartie et tout ça en plus des déplétions des puits de pétrole !

        1. Et qu’il y aura des graves problèmes en Algérie à partir de 2023. Mais cette réalité en vérité concerne tous les pays du Moyen Orient !

          Et encore je n’ai pas encore parlé des stations d’épuration d’eau usée très énergivore aussi ! Baisse de pétrole = Baisse de production d’eau + Baisse d’épuration d’eau

          Après l’Algérie compte jouer la montre en puisant l’eau de son aquifère mais ça ne sera que temporaire ! Surtout si les algériens puisent de l’eau trop rapidement, car un aquifère peut être détruit définitivement s’il n’a pas le temps de se régénérer. Vu que les algériens sont de plus en plus nombreux c’est ce qui se passera ! Puisque le gouvernement cédera devant la pression démographique alors ils assècheront leur aquifère…

        2. Selon moi, donc c’est mon avis (lucide) d’ici 2100 au plus tard, 80 % de la population du Moyen orient et Maghreb mourra de soit et de famine, mais le processus se déclenchera bien avant 2100 comme on peut le voir avec les printemps arabes… Mais oui grosso modo, dès lors que les pays arabes et du Maghreb n’auront plus de pétrole, il ne restera à terme que 10 à 20 % (selon pays) de la population initiale en terme démographique. Les conflits vont s’intensifier pour la guerre de l’eau !

    2. Si on se limite au nombre d’habitants la comparaison avec l’Allemagne ne veut pas dire grand chose, on pourrait aussi bien comparer l’Iran avec la Turquie et ses 84 millions d’habitants également. Sauf que la démographie ce n’est pas seulement le nombre d’habitants. L’Iran a une superficie de 1,65 million de km2, une densité de 52 hab/km2. Ce sont 233 hab/km2 en Allemagne et 98 en Turquie.
      D’autre part, malgré que la plupart des fermes soient petites, les techniques de production anciennes et les rendements peu élevés, l’agriculture en Iran est loin d’être ridicule. Elle occupe une place importante dans l’économie, elle reste un des secteurs employant le plus grand nombre de personnes. Bien sûr tout cela est loin d’être un modèle mais il y a là matière à réfléchir. L’autosuffisance alimentaire de l’Iran est parfaitement possible, tout comme une plus large part accordée à l’environnement.

      1. Alors je te reprends sur la densité de population en Iran Allemagne et Turquie, évidemment pour maquiller favorablement la densité de population, Michel a incorporé la superficie des déserts pour réduire la densité globale, mais si on soustrait la superficie des déserts et qu’on regarde la densité sur les terres constructibles et les villes, alors là les chiffres ne sont plus aussi bon !

    3. Les problèmes de l’Algérie ce n’est pas le sujet du jour. Quant à ce qui est de 2023 et 2100 … ton avis d’extralucide (liseur de tarots) vaut ce qu’il vaut.

      1. Tous mes chiffres évoqués dans mes commentaires sont des chiffres officiels, alors rien à voir avec le Tarot, comme quoi c’est bien toi qui se disperse en hors-sujets

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