22 mars, Journée mondiale sur l’eau. Voici trois approches qui montrent que l’inquiétude déborde.
Un futur sans eau potable, très probable. Au fil des décennies, on a fini par oublier à quel point disposer chez soi d’eau potable rien qu’en tournant un robinet était un luxe, et on pense aujourd’hui que ça va de soi . Mais passons deux jours sans eau au robinet, et on se rend compte de la galère ! En période de descente énergétique (il faut de l’énergie pour amener l’eau au robinet après l’avoir dépolluée), l’eau deviendra en France un bien rare. Mais dans d’autres pays, la majorité des gens vivent déjà des temps de stress hydrique, d’épuisement des nappes phréatiques, de pollutions diverses de l’eau, etc. Urbanisation, surpopulation, sur-pollutions, agriculture intensive, la problématique de l’eau révèle l’impuissance du complexe thermo-industriel à nous mener sur les voies d’un futur acceptable.
Explosion démographique et problématique de l’eau. Les défaillances subies par des régions de plus en plus étendues en ce qui concerne l’alimentation en eau et la production agricole sont aussi dues à l’explosion démographique de ce vingtième siècle : une terre donnée peut supporter un nombre d’humains maximum au-delà duquel il ne sera plus possible d’augmenter la production agricole. Dans les régions les plus arides, la quantité d’eau potable disponible par tête tombera au-dessous du minimum vital indispensable au maintien de la vie. Ceci est un fait largement démontré et reconnu, notamment par les organismes des Nations Unies comme l’OMS ou le PNUD. Contrairement à ce qui se dit couramment, le problème de l’eau, notamment en Afrique sèche, ce n’est pas seulement un problème technique et financier, mais c’est avant tout un problème démographique presque insoluble sans une volonté forte des pays concernés.
Plus de 800 millions d’humains privés d’eau potable (LE MONDE du 21 mars 2019). Toujours plus d’humains (7,7 milliards), qui consomment toujours plus d’eau, tel pourrait être le résumé du rapport 2019 des Nations unies (ONU). Le stress hydrique s’accentue : la pollution est généralisée en surface et dans les nappes souterraines, dont certaines ne se rechargent plus, aggravant le sort d’une large partie de l’humanité. 844 millions de personnes ne disposent pas de la moindre « source améliorée » – c’est-à-dire, selon la définition officielle, d’un point de prélèvement protégé des animaux, situé à trente minutes au maximum de chez eux, aller-retour et attente compris. Plus l’eau est rare, plus son coût est exorbitant. La dysenterie et le choléra dus au manque d’eau et d’assainissement causent 780 000 décès par an, bien plus que les conflits, séismes et épidémies. Le passage en revue des « sans-eau » s’apparente inévitablement à une radiographie des effarantes inégalités sociales et régionales. Le changement climatique aggrave la situation, les désordres politiques accentuent la pénurie. A la fin de l’année 2017, 68,5 millions de personnes ont été déplacées de force de leur domicile en conséquence de conflits, de persécutions ou de violations des droits de l’homme. S’y ajoutent chaque année en moyenne 25,3 millions de gens chassés de chez eux par les catastrophes climatiques. Pourtant l’Assemblée générale des Nations unies reconnaît l’eau potable comme un droit de l’homme fondamental depuis 2010, et l’assainissement depuis 2015 !
Réguler la population mondiale, sauver la Nature ?
Le capitalisme libéral actuel n’y a pas intérêt : Consommation ou chair à canon, dans les 2 cas, c’est bon pour « le PIB »… de quelques uns, héhé !…
Comme Marcel et Bga80, je crains que nous ne soyons en train de préparer le choc contre les limites de la planète, le cas de l’eau est l’un des exemples, nous sommes trop et nous allons dans le mur.
Et, oui, à terme, la nature ne fera pas de cadeau, elle est splendide, mais la morale, l’équité, la justice envers ceux qui pourtant avaient mis en garde ne relèvent pas de ses préoccupations , elle éradiquera sans états d’âme, elle a pour elle les millions d’années à venir quand nous sommes en train de nous condamner sur quelques décennies.
La planète Terre règle le problème en automatique, elle provoque dans un premier temps une sécheresse, puis elle éradique les bouches en trop, ensuite la consommation d’eau diminue et le problème est réglé !