Dans « The Human Tide » (la marée humaine), le britannique Paul Morland se veut anti-malthusien : « Thomas Malthus, avec son Essai sur le principe de la population (1798), explique que toute croissance démographique débouche sur une pénurie de nourriture. Mais la révolution industrielle a changé tout ça, permettant d’échapper à ce « piège malthusien ». Avec les exportations et les importations, la société anglaise a été la première à réussir, de manière massive, à dissocier la taille de son territoire et sa capacité à nourrir sa population, échappant aux contraintes physiques que venait d’identifier Malthus. L’Angleterre est devenue l’atelier du monde. De 1700 au début de la Première Guerre mondiale, la population britannique est passée de la moitié de celle de la France à environ 15 % de plus. Et l’explosion de sa population lui a aussi permis de peupler son empire. Malthus s’est totalement trompé. D’un côté, nous avons réussi à doper les rendements de la planète, en introduisant des bateaux ou le train, et en développant la technologie agricole. Les « limites naturelles » théorisées par Malthus ont ainsi été abolies grâce à l’inventivité humaine qui a multiplié et globalisé les ressources. Et d’un autre côté, nous avons réduit les taux de fécondité, en dissociant la sexualité de la reproduction. Les taux baissent partout, même au Yémen ou en Afghanistan. Un État comme le Rwanda a fait des progrès matériels indéniables. Le Nigeria aussi. Avec plus de personnes éduquées, qui ont un accès Internet, on sera bien meilleur pour trouver des solutions. Que les gens en Italie ou en Suède arrêtent de faire des enfants n’est en tout cas pas le remède… Je suis optimiste : la technologie nous aidera à alimenter 11 milliards de personnes, ce qui sera le pic avant un déclin inéluctable. »
Quelques réactions justifiées :
Quelle bêtise : La technologie améliore un peu les rendements, mais ne fournit jamais aucune des ressources fossiles nécessaires qui, toutes, sont en raréfaction inéluctable. Croire que la technologie pourra outrepasser les lois de la thermodynamique relève du délire.
Arrêtons les dégâts : Sa foi technologique confine à une véritable religion. On pourra nourrir facilement 11 milliards d’individus ! Quelle merveille. Pas un mot sur la destruction déjà bien entamée de toutes les autres espèces animales et végétales qui disparaîtront totalement avec 11 milliards d’habitants. Dans quel enfer vivra toute cette population se marchant sur les pieds !
Folie Scientiste : Paul Morland est un chercheur en… démographie ! Il ne connaît pas grand-chose à l’écologie, encore moins en biologie et sans doute très peu en technologie. Sa foi dans la science tient plus de l’idée religieuse que d’une connaissance effective de la nature des choses. Avec 7 milliards d’humains, la biosphère entre déjà en dévastation ; avec 11 milliards il n’en restera plus rien.
C’est ça… : Quand on en sera à s’entre-tuer pour une flaque d’eau même pas potable, on m’expliquera ce que la « technologie » fera pour nous. Mais bon, si c’est un « chercheur » qui le dit…
Conseil de lecture : « Arrêtons de faire des gosses (comment la surpopulation nous mène à notre ruine) » de Michel Sourrouille aux éditions Kiwi (collection lanceurs d’alerte)
« Dans « The Human Tide » (la marée humaine), le britannique Paul Morland se veut anti-malthusien »
Mort de rire ! Comme si la croissance de revenus et de ressources se décrétait en dansant autour de la table dans leurs G20, en l’affirmant sur un plateau télé ou en faisant le zouave à la radio ou encore en publiant un livre sponsorisé par Laurent Ruquier.
Le Malthusianisme n’est pas une opinion pour savoir si on veut être malthusien ou non, si on veut de la croissance ou non. Le malthusianisme est un constat, la croissance une donnée. Et s’il n’y a plus assez de ressources naturelles, et si-celles-ci déclinent en terme de stocks, et si en plus on est de plus en plus nombreux à se partager un gâteau qui se réduit, alors il y aura de la décroissance et du malthusianisme. Si on en parle, ce n’est pas pour défendre une opinion quelconque de malthusianisme ou de décroissance comme si elle était souhaitée, car elle n’est souhaitée par personne, y compris moi, mais seulement il s’agit d’admettre le constat du déclin des ressources naturelles auxquelles on est de plus en plus nombreux autour de la table à en revendiquer une part du gâteau la plus grosse possible.
Le Malthusianisme n’est pas une opinion, une idéologie, le malthusianisme n’est rien d’autre qu’une conséquence de nos actes qui a consisté à puiser, extraire, transformer des ressources naturelles non-renouvelables, ou plus exactement des ressources renouvelables mais en des temps géologiques trop lentes par rapport à notre rythme de consommation de ces dites-ressources.
Les zinzins de la croissance vont aussi parler de recyclage des ressources naturelles, hormis qu’ils oublient rapidement, voir sciemment ou alors idiotement, qu’il faille brûler des énergies fossiles pour recycler les ressources naturelles. Et que pour autant, ça n’augmente pas le stock global puisque ça ne serait que réutiliser une fraction de ces ressources.
Ces zinzins de la croissance me rappellent Coluche dans 2 heures moins le quart devant Jésus-Christ « Je vous ai compris, vous voulez des baisses d’impôts, Ouaissssss ! Encore plus de croissance, Ouaisssssssss ! Du plein emploi, Ouaisssssssssss, des hausses de pouvoir d’achat, Ouaisssssss ! On ne peut pas pour le moment, mais dès qu’on le pourra, on fera le double ! Ouaaaaaaiss ! (le malthusianisme sceptique rétorque « Oui mais nous ce qu’on veut ce sont des garantis » et le César UmPs répond les bras ballant « Fais chier » tout en faisant signe aux Crs d’avancer sur les vilains malthusianistes….)
De la part du champion biosphérique de l’«Argumentation» (interprétations à la mords-moi le noeud, mélange des genres, passage du coq à l’âne, âneries diverses et variées etc.) on ne peut pas non plus s’attendre à mieux. Bref, d’un âne on ne fera jamais un cheval de course. Alors elles viennent ou pas, ces nouvelles définitions ? Rajoute-y argumentation.
Si ce n’est pour tenter de nous faire prendre des vessies pour des lanternes, pourquoi vouloir redéfinir le malthusianisme ?
Le malthusianisme est bien plus qu’une simple opinion, c’est une théorie, une doctrine, une doctrine politique. Comme toute théorie, toute doctrine a une dimension idéologique (idéologie = système d’idées). À la base nous avons toujours un postulat (admis comme tel alors qu’impossible à démontrer. Dieu existe, la poule est la Cause Originelle, etc. etc.) Le malthusianisme ne se limite pas à faire un constat (nous sommes, ils sont, trop nombreux etc. etc.), comme toute doctrine il sert de base à une stratégie et à des plans d’actions. Le malthusianisme prône donc la restriction démographique, notamment par la limitation des naissances.
Une théorie ? Parce que la théorie de Michel c’est quoi ? Les ressources fossiles sont illimitées ? Les ressources métalliques sont illimitées aussi ? Désolé, c’est plus qu’une théorie c’est un constat que de dire que les ressources fossiles et métalliques sont limitées en quantité ! Non ce n’est pas une théorie ce sont des mathématiques factuelles ! Contredire Malthus revient à croire que les ressources seraient illimitées !
Je te l’ai toujours dit, avant de tirer à tort et à travers, relis bien ce qui est écrit. Et puis essaie de réfléchir. Enfin si tu peux. Faute de quoi tu te tires dans les pieds. Et alors tu passes pour ce que tu es.
Essaie donc de nous pondre une nouvelle définition des mots théorie, idéologie, doctrine etc. Ah oui, n’oublie pas les mathématiques. Allez vas-y, fais nous rire, je compte sur toi.
Prouve avec des preuves qu’il y a des réserves illimitées de pétrole et de métaux pour faire vivre selon toi 11 milliards d’habitants, point final ! T’es toujours dans des déclarations brutes genres « c’est n’importe quoi ce que tu dis, réfléchis, misère misère, fais nous rire je compte sur toi »
TU n’as rien à dire sur ces réserves pour prouver mathématiquement qu’elles soient illimitées pour 11 milliards d’habitant pour des siècles et des siècles. Tu n’argumentes jamais, tout ce que tu sais faire, tenter de faire passer pour un idiot tes contradicteurs sans argument et sans preuve
Faut peut-être pas confondre théorie et pratique. Dufumier n’est pas un charlot dans son domaine, s’il dit que la Terre PEUT nourrir 11 milliards d’être humains je n’ai a priori aucune raison de ne pas le croire. Je rappelle que nourrir n’est pas gaver. Mettre ça en pratique c’est un autre problème, ne serait-ce que pour réduire le gaspillage.
Lorsque Jancovici nous dit qu’en terme d’énergie vous et moi disposons de l’équivalent de 500 esclaves 24H/24, là non plus je n’ai aucune raison de ne pas le croire. D’autant plus que mes petites connaissances dans son domaine (l’énergie) me permettent de vérifier ce qu’il raconte. Maintenant lorsque le même Jancovici parle de sa «solution» pour les déchets nucléaires («on fait un trou bien profond, on les y fout, et on les y oublie, point barre ! ») là je me pose des questions. Déjà, Jancovici est-il expert du nucléaire, de la radioactivité etc. ? Un promoteur oui, mais c’est tout.
Janco n’était là qu’un exemple. Comme il existe des promoteurs du nucléaire, il existe des promoteurs d’éoliennes, de la fumeuse Transition, de bagnoles électriques, du vaccin à la mode etc. etc. Sans oublier les promoteurs d’idéologies de toutes sortes. Là encore seul l’esprit critique permet de faire la part des choses.
Selon d’ autres agronomes vus sur ARTE notamment ,tout aussi qualifiés que Dufumier , l’ avenir agricole ne s’ annonce pas aussi optimiste que celui décrit par Dufumier et cela même avec une population plus réduite qu’ à l’ heure actuelle ; de plus, qqn qui travaille pour l’ ONU , officine type du mondialisme, est hautement suspect à mes yeux (cfr Ziegler l’ hystérique) !
Comme le suggère S. Latouche , Malthus finira hélas par avoir raison et cela est terrifiant .
Les compétences en agronomie de Marc Dufumier sont reconnues au niveau mondial, il n’y a donc rien à redire au fait qu’elles soient prises en considération aux plus hauts niveaux (FAO). C’est d’ailleurs le contraire qui serait inquiétant. Lorsqu’on cherche à évaluer le crédit (la confiance) qu’on peut accorder à quelqu’un, notamment un scientifique, on commence par regarder s’il n’aurait pas (par hasard) certains conflits d’intérêts. Le problème n’est pas l’existence en soi de ces grands machins (ONU, FAO, OMS, ANSM etc.) mais les conflits d’intérêts qui les pourrissent.
L’ autre ce Paul Morland , et sa confiance aveugle dans la technologie triomphante qui aura raison de tout désastre auquel elle devra faire face !
Un certain Ziegler , chercheur en gauchisme de l’ ONU , nous avait déjà habitué à balancer des idioties dignes de Dufumier et Morland enfonce le clou plus profondément encore
Ces 2 points de vue sont typiques de ceux tenus par les pastequistes de EELV et des partis dits verts, idiots utiles du gros patronat et partisans du développement durable , cette fumisterie stratosphérique !
On se rira de l’ optimisme béat de ces 2 zozos , experts en néant, comme dans les commentaires des lecteurs
L’ antimalthusianisme pratiqué par les Dufumier et Morland est d’ une naïveté confondante :
– l’ un ,Dufumier : un nom de circonstance pour un sbire de l’ Onu, (remember Ziegler qui nous racontait les mêmes fadaises), croit en la possibilité de nourrir n miliards d’ humains sans coup férir en éliminant le gaspillage de nourriture et en partageant mieux la quantité disponible de nourriture !
Affirmation de cet agronome impossible à prouver et à mettre en oeuvre (comme tout ce que propose une certaine gauche irresponsable et rêveuse)
De plus , sait – il seulement où caser cette population sans ravager les terres agricoles et la biodiversité par la betonisation ? (Construction de monades urbaines à la Silverberg , peut-être ?)
Pour la question du gaspillage voir ce que répond l’association Démographie Responsable (rubrique le sujet, questions les plus fréquentes)
Les partisans de l’agro écologie font souvent preuve d’une certaine mauvaise foi, ils considèrent les gaspillages dans le système industriel mais font comme si dans le leur il ne pourrait y en avoir, c’est bien optimiste !
Cela dit oui, il faut aller vers l’agro écologie, mais pour mieux respecter les sols et le qualité des aliments et certainement pas pour nourrir plus de monde. D’ailleurs jusqu’au début du 20ème siècle tous les agriculteurs faisaient un peu ça sans qu’on leur donne le nom d’agroécologues. Simplement ils ne nourrissaient pas plus de 1,6 milliard de personnes, nous serons presque 10 en 2050.
– «Les « limites naturelles » théorisées par Malthus ont ainsi été abolies grâce à l’inventivité humaine qui a multiplié et globalisé les ressources.»
– « Je suis optimiste : la technologie nous aidera à alimenter 11 milliards de personnes, ce qui sera le pic avant un déclin inéluctable.»
Ces deux phrases ressemblent à des inepties. Le sont-elles pour autant ? Pour l’affirmer il faudrait déjà lire ce bouquin «The Human Tide» et s’assurer qu’elles n’aient pas été sorties de leur contexte. (stratagème bien connu)
En lisant seulement l’article mis en lien nous avons une idée un peu plus précise de la pensée de Paul Morland. Et nous pouvons constater qu’il ne dit pas que des bêtises.
Paul Morland se veut optimiste. Mais peut-on dire pour autant que l’optimisme est un défaut ? N’y a t-il pas bien pire que l’optimisme ? Optimisme et pessimisme sont avant tout des affaires de tempérament.
Il reste que l’optimisme de Paul Morland semble reposer sur sa foi en la technologie. Plus exactement en l’intelligence humaine («L’économiste Julian Simon expliquait que la ressource ultime est le cerveau humain. »)
Autant je pense qu’il n’est pas raisonnable de penser que l’homme est un dieu qui peut s’affranchir de toute limite, autant je pense qu’il est dangereux de penser que son intelligence ne peut pas l’aider à traiter certains problèmes. Là encore, tout est dans la juste mesure.
On ne sait si l’on doit dire marée ou tsunami, mais en tout cas, l’homme recouvre tout à une vitesse effroyable Comment peut-on accorder le moindre crédit à des analyses aussi ridicules que celles de Monsieur Morland ? La technologie n’invente aucune ressource, elle nous permet simplement d’exploiter et de consommer plus vite celles de la Terre et d’accélérer ainsi la catastrophe.