Joël : voila .. voila … Yves Cochet à écouter absolument, et sérieusement …bonne écoute …
ha oui, il ne s’agit pas de la fin du monde” comme le laisse croire le titre accrocheur (ou comment décrédibiliser le propos par du sensationnalisme) mais – juste .. – la fin de notre civilisation …
Christian : J’ai trouvé cette vidéo d’une suffisance insupportable et franchement il fait bobo qui a payé ses voisins pour lui couper son bois. De plus ses propos frise le survivalisme , il devra se défendre contre ses amis, il ne nous a pas donné la marque du fusil mais ce n’était pas loin … détestable !
Patrick : Yves Cochet, malgré les excès et limites de ses modèles (ex: les 8 bio-régions autonomes de l’île de France) établit clairement que la politique des petits pas (ou la politique absolument « révolutionnaire » de Brune Poirson qui ose mais qui ose, incroyable…… renoncer aux touillettes plastiques) ne suffit plus. Il nous met devant la responsabilité de changer radicalement nos modes de vie.
Pascal : Je n’ai aucune culture marxiste, mais ce à quoi nous sommes confrontés c’est bien une révolution. Nous allons bientôt vivre sur une autre planète, moins accueillante que celle d’aujourd’hui. S’il y a encore des livres d’histoire dans les prochaines décennies, nous allons apparaître comme celles et ceux qui au moment critique pour l’avenir de l’espèce humaine, on fait ou pas les bons choix. Si nous ne parlons pas de résilience, sobriété, autonomie, coopération, convivialité, nouvelle relation avec la nature, permaculture, relocalisation, non-violence, démocratie horizontale (approche libertaire ?)… les verts vont s’éteindre, comme les partis du vieux monde (PC, PS, LR…). Combien de temps pour que les jeunes des manifs climat, action directe non violente, extinction rebellion, collapsos… s’intéresse à la politique et ceux là pourraient bien ne pas se laisser recycler.
Yves Cochet : « Je suis assez déçu par les analyses et les propositions d’orientation actuelles d’EELV. Parfois, j’ai l’impression que les avant-projets de motions pour le prochain Congrès ont déjà été écrits il y a dix ans, il y a vingt ans. Or, selon un point de vue qui s’étend publiquement, la question principale qui se pose dès aujourd’hui est celle de l’effondrement (systémique, global). C’est le scénario central, c’est-à-dire le plus probable, qui se profile pour les trente prochaines années. Il y a deux ans, pendant les Journées d’été d’EELV à Dunkerque, j’avais publié une tribune dans Libération en ce sens. Peu de retentissement !
Le 25 septembre prochain, sortira mon livre « Devant l’effondrement – essai de collapsologie » qui tente de fonder en raison cette perspective effrayante mais quasi certaine. Notre parti ne doit-il pas complètement renverser ses analyses et ses propositions en fonction de cette perspective-là ? »
– » la question principale qui se pose dès aujourd’hui est celle de l’effondrement (systémique, global). C’est le scénario central, c’est-à-dire le plus probable, qui se profile pour les trente prochaines années. »
Tout à fait d’accord avec Cochet sur ce point. Partant de là, la seule question qui vaille est celle-ci : Que peut-on encore sauver, et comment ?
Bien sûr il est illusoire d’espérer voir EELV plancher sur ce genre de réflexion. Comme il est vain d’espérer que le prochain bouquin de Cochet provoque ce déclic à grande échelle.
@ JEANC : « Les maques tombent » … C’est tout ce que vous avez trouvé là, c’est tout ce que ce que vous inspire ce que raconte Yves Cochet ? Vous avez oublié le camping-car, à moins qu’il ne soit au voisin, celui qui a aussi un tracteur. Et puis un ou deux trucs en plastique, si j’ai bonne vue… pour la clôture électrique je ne peux pas dire.
Christian dit que Cochet « fait bobo » et que « ses propos frisent le survivalisme »… Oui peut-être… et alors ? Cochet avoue ses difficultés pour parler de tout ça (« j’ai du mal à en parler »). Et pourtant il en parle.
Qu’est-ce qu’il devrait dire, pour plaire à tous ces « délicats », tous ces gens qui semblent ne pas POUVOIR entendre ça ? Qu’est-ce qu’il devrait porter, sur le dos, pour leur plaire ? Une peau de bête, peut-être… Allons, allons, un peu de sérieux, à bas les masques ! Reconnaissons déjà que la plupart d’entre nous ne sont que des petits-bourgeois (gentilhommes ou pas, Alain Accardo).
Ceci dit Cochet n’est pas marié à Madame Irma. Qu’il arrête donc de prédire, de donner des dates. De même il devrait se garder d’affirmer qu’ « on ne sera jamais 10 milliards ». Cochet, comme n’importe qui, ne sait pas comment ça va se passer dans les détails (façon de dire). Comme toujours, la chance (le hasard) jouera un grand rôle. Qu’il fasse donc preuve d’un peu plus de retenue, disons de modestie, et il n’en sera que plus crédible.
Yves Cochet, sa maison avec 7 hectares, en indivision (pour limiter les droits de succession ?), son paysan qui passe avec le tracteur pour aplanir le terrain, la clôture électrique entraperçue pour ses chevaux, le bois coupé (par un autre paysan) pour alimenter le CO2 de sa cheminée… Abject ! Les masques tombent en 7 min, merci pour le lien ;))