Le loup, qui avait été exterminé au XIXe siècle, a fait son retour en France dans les années 1990 en passant par les Alpes italiennes. On comptait, en 2023, 1 104 individus sur le territoire national, contre 430 en 2018. Le nouveau « plan loup » pour la période 2024-2029, révélé le 23 février 2024 à la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture, ne satisfait ni les éleveurs ni les défenseurs de la vie sauvage.
D’un côté on déplore que 11 500 animaux d’élevage ont été tués en 2023 par des attaques de loups. Si le plafond de tirs est fixé à 19 % de la population lupine, inchangé, pourquoi l’éleveur n’aurait-il pas le droit de défendre son troupeau lui-même ? Pourtant les tirs seront facilités, les éleveurs pourront d’équiper d’appareils de vision nocturne (tels que des jumelles thermiques). Les louvetiers, bénévoles assermentés chargés de réguler certaines espèces, n’auront plus à éclairer le loup avant de tirer. 207 loups ont été « prélevés » en 2023, sur un plafond de 209 individus.
De l’autre on constate que ce plan national d’actions n’est plus un plan de préservation mais un plan de régulation. C’est du jamais-vu, il met en avant tous les bienfaits du pastoralisme et tous les méfaits du loup, mais jamais l’inverse. De toute façon les éleveurs n’ont rien à dire, la collectivité les aide. En cas de pertes « directes », c’est-à-dire si un animal du troupeau est tué, les indemnisations sont revalorisées avec une augmentation de 33 % pour les ovins et de 25 % pour les caprins.
Le point de vue des écologistes lupins
La FNSEA à obtenu du gouvernement de stopper la diminution des pesticides, de supprimer des lois environnementales, de toucher plus de subventions, de ne plus payer d’impôts sur la vente de leur entreprise, de payer moins cher le carburant, de confisquer l’eau et maintenant de supprimer les OFB du contrôle et de flinguer les loup, ce magnifique animal . Si ça continue, la FNSEA viendra bientôt se vautrer dans mon canapé et manger mon pop-corn !
La FNSEA s’arroge le droit de régler la nature en la pliant à ses volontés et à ses intérêts, des pesticides au massacre de loups, des bassines aux élevages hormonés, ça commence à ressembler à une secte, un petite question, qui nous protégera de la FNSEA?
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Fécondité des loups, fécondité des hommes
extraits : En France, 1 104 loups en 2023 pour 67 millions d’humains : cherchez l’erreur ! Le problème essentiel est que l’espèce homo sapiens s’est propagée au détriment de presque toutes les autres. Que diraient les Français si leur taux de mortalité provoquée était fixé « à 19 % de la population totale » et qu’on pouvait tirer à vue le surnombre avec des lunettes à visée nocturne. Quel est le seuil de viabilité de cette espèce d’hominidé qu’on devrait respecter : environ 500 individus, ou 2500 individus sexuellement matures ? Notez que l’humain et le loup se ressemblent, ils chassent en meute. Ce sont des prédateurs en haut de la chaîne alimentaire qui doivent en conséquence réguler leur population en proportion des ressources à leur disposition. Le loup limite sa reproduction au seul couple dominant de la meute pour ajuster ses effectifs aux ressources disponibles. Quand les proies se font rares, la meute reste parfois deux ou trois ans sans mises bas !
Nos amis les loups en ligne de mire
extraits : La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a ouvert la voie le 4 septembre 2023 à une possible révision du statut de protection de cet animal : son propre poney, Dolly, a été tué par un loup en septembre 2022 ! Exemple frappant de l’animal domestique choyé au détriment de l’espèce sauvage….
Le Grand N’importe Quoi ne concerne pas seulement Arnaud Rousseau et Macron, les zécolos lupins (anti-lapins) ne sont pas mal non plus. Prendre le loup pour flinguer la FNSEA (que je ne défends pas), et en même temps pour nous ramener (encore et toujours) à la fécondité des hommes… fallait oser.
En tous cas ça nous montre bien que tout est bon, dans le cochon. Je ne sais pas s’il y a eu du sanglier hier au «débat» du Salon. Un problème là encore. Ces gentilles bébêtes dont la population explose embêtent bien plus de monde que les loups. Et pas seulement que dans le monde agricole. Le loup, le sanglier, les limaces, les ravageurs… les sécheresses, le manque d’eau, les tempêtes, la grêle … tout ça les agriculteurs n’aiment pas.
Pas plus que la concurrence déloyale, dont il a été question hier, bien plus que du loup.
Tant qu’ON y est, dans le Grand N’importe Quoi… osons dire aussi que la FNSEA n’aime pas les Ukrainiens.
C’est vrai, Michel C., la FNSEA n’aime pas les Ukrainiens, ils font de la concurrence déloyale avec leurs poulets bradés et leurs céréales défiant toute concurrence…
Qu’elle soit «loyale et non faussée» ou pas, moi non plus je n’aime pas cette concurrence. Mais je ne dirais jamais que je n’aime pas les Ukrainiens. D’ailleurs c’est complètement con cette façon de voir les choses, c’est comme voir le monde en mode binaire, les amis de mes amis sont mes amis etc.
Ceux que je n’aime pas ce sont ceux qui organisent ce fumeux «libre échange», ceux qui n’y voient que des bienfaits. Quant à ceux qui s’en accommodent, tant bien que mal, c’est comme pour tout le reste. Moi par exemple, je m’accommode très bien des loups, et des sangliers aussi. Vu que je n’y suis pas confronté.
Pour les lupinistes bisounours. Voici quelques bisous de louloups.
attaques mortelles au Canada. En 1963, un garçon de cinq ans, Marc Leblond, au nord de Baie-Comeau. En 1996, Patricia Wyman, a été tuée par une meute de quatre ou cinq loups. Le 8 novembre 2005, un étudiant en géologie de 22 ans, Kenton Carnegie, a été tué et partiellement dévoré par deux loups près du Lac Wollaston, Saskatchewan.
en Alaska le 8 mars 2010, près de Chignik, une institutrice de 32 ans, Candice Berner.
En Inde , 122 enfants de 1980 à 1986 ; 78 enfants entre 1993 et 1995, En 1996, une meute a tué 21 enfants autour de Jaunpur, Pratapgarh et Sultanpur
En Iran, 53 attaques de loup entre avril 2001 et avril 2012 dans la province de Hamadan
en Espagne, 4 garçons ont été tués en Galice, en 1957 , 1959, 1974. En 2016, un expert en loups, Carlos Sanz, a été blessé à la tête et aux jambes par un loup dans la province de Zamora
Et encore tout ça c’est sans compter les petits chaperons rouges, dont les loups raffolent tout autant que des petites chèvres de Monsieur Seguin. Toutes ces histoires de grands méchants loups font rigoler ou bondir ceux qui vivent sur une autre planète, ou au cœur de la Capitale. Et qui ne peuvent donc pas comprendre pourquoi la FNESEA ne les aime pas.
Autrement dit ce qui fait que la FNESEA raffole des loups tout autant que des zécolos lupins. Et donc pour faire simple, des zécolos en général. Finalement parce qu’ils le valent bien.
J’ai toujours dit qu’ils feront moins les malins quant les loups auront repris leurs quartiers à Fontainebleau et Boulogne. Ce jour là les lupinistes bisounours prendront la carte à la FNESEA. Misère misère !
Bonjour Tsp, anthropocentrique forcené.
Vos exemples très disparates et anciens montrent que très peu de personnes sont victimes de loups, si ce n’est de chiens. Pour la France, vous ne citez aucun exemple. Que diriez-vous si vous étiez dans un pays où les habitants côtoient des troupeaux d’éléphants ou des tigres ?
D’autre part, que penser de tous les animaux mangés par les humains, pour un végétarien ce sont des meurtres au premier degré. Et il nous semble normal qu’une vipère s’attaque à un promeneur imprudent et un requin à un surfeur trop sûr de lui…
Vous avez raison Biosphère, ces histoires c’est juste bon pour les petits enfants, ce n’est pas très sérieux. Tout comme ces histoires de gentils animaux assassinés et dévorés par ces affreux humains. Sans parler de celles de ces jolies vipères et de ces gentils moustiques qui piquent. Aïe aïe !!! Allô Maman bobo !
Oui mais que voulez-vous, c’est dans leur nature. C’est c’là oui, comme dans celle d’Aymeric Caron et Compagnie de raconter des conneries. -)
Ceci dit, et vous Biosphère, que diriez-vous si vous étiez éleveur et que vos bêtes se faisaient boulotter par les loups ?