Yannick Jadot veut prouver sa crédibilité de présidentiable, il s’attarde sur les idées concernant les sujets régaliens : contre l’insécurité, «une conférence du respect et de la confiance entre la police et la société» ; La laïcité, « le burkini, ça n’a rien à faire dans une piscine!» ; Les questions internationales, «Il faut parler avec Vladimir Poutine. Mais pas à Brégançon et jamais avec complaisance. C’est l’Europe qui doit parler face à Poutine. Même chose face à Trump ou au Liban. »
Yannick Jadot aime contredire d’autres Verts. Jacques Boutault, l’ancien maire EELV du 2e arrondissement de Paris : « Ils (les Français) restent dans leur canapé à rêver à des exploits de types hyper-dopés qui ne gagnent que parce qu’ils se font changer leur sang voire une autre forme de dopage… »… Yannick Jadot, eurodéputé EELV : « Je suis fatigué de ces prises de paroles. Je ne supporte pas ce mépris, cette façon d’insulter les Français et les classes populaires. Quand j’étais gamin j’y allais au Tour de France, j’y ai amené mes enfants et je le regarde régulièrement sur mon canapé, un peu avachi. Je souhaite une écologie qui inspire plutôt qu’une écologie qui repousse. »
LE MONDE soutient Yannick Jadot : Le député européen est celui qui, chez les Verts, prône l’alliance la plus large possible, de la gauche jusqu’au centre. Il est l’élu qui clame qu’il n’a pas peur du « compromis » et dit se méfier de « la radicalité ». Il est celui qui ose assister à l’université d’été du Medef et reconnaître que « le modèle social européen est le plus protecteur du monde ». Il est le Picard qui déclare « adorer le Tour » de France quand le maire de Lyon, Grégory Doucet, juge l’événement « machiste et polluant ». (Françoise Fressoz, Éditorialiste)
Conclusion de Biosphere : Yannick Jadot ne peut pas être un présidentiable crédible, trop de démagogie de sa part pour plaire aux électeurs, trop de contradictions internes au sein des Verts. Le WE dernier le Conseil fédéral EELV a (par 75 %) invalidé l’idée de Yannick Jadot d’une désignation d’un présidentiable écolo avant fin 2020 afin que les Verts (c’est-à-dire Yannick Jadot) occupent sans tarder l’espace présidentiel. C’était une mauvaise stratégie que de vouloir désigner en 2022 un présidentiable au sein d’une primaire d’origine EELV. En effet l’insoumis Mélenchon se voit encore sur le podium, la socialo-centriste Hidalgo pointe le bout du nez, les deux s’affichent en vert. Les possibles présidentiables qui se voudront écolos en 2022 sont innombrables : Emmanuel Macron, Édouard Philippe, François Ruffin, Eric Piolle et Jean Passe. Trop de concurrence, tout le monde (même Marine) devient écolo. L’élection en 2022 se présente donc sous des jours complètement nouveaux, l’écologie est devenu un paradigme politique très (trop) partagé. Un candidat estampillé EELV n’est plus qu’un grain de poussière dans un tourbillon. Autrement dit mieux vaut qu’EELV se prépare directement pour les législatives 2022 sans vouloir de présidentiable spécifique. Voici quelques conseils donnés à EELV pour justifier un positionnement « législatives d’abord » :
1) Nous (EELV) évitons un combat fratricide en notre sein pour désigner un présidentiable.
2) Sans présidentiable spécifique, l’écologie politique portée par EELV se retrouve au niveau médiatique en position d’arbitre, décernant bons et mauvais points sur les prétendants.
3) Nous pourrons consacrer tout notre temps à préparer les législatives, élection dont les paramètres dans chaque circonscription sont extrêmement complexes.
4) Si nous sommes bien organisés pour les législatives, un président nouvellement élu (à vocation écolo) aura besoin de nous comme force d’appoint, il nous le fera savoir, et nous pourrions alors obtenir un groupe parlementaire.
5) Si le nouveau président élu n’a pas de sensibilité écolo, dans chaque circonscription nous nous positionnerons comme parti d’opposition pour le quinquennat à venir, et nous pourrions alors obtenir un groupe parlementaire.
Pour en savoir plus, Connaître Yannick Jadot, présidentiable 2022
« Aujourd’hui, la Ve République, c’est la course à l’échalote,. Dix-huit mois avant la présidentielle, on se demande qui au lieu de se demander quoi.
On ne peut pas en vouloir aux postulants d’exprimer des ambitions, mais enfin, c’est Einstein qui disait que la définition de la folie, c’était de faire exactement la même chose en espérant un résultat différent. C’est un peu ce qui est en train de se passer. »
Plus sérieusement, quoique, avant de penser aux législatives de 2022 je pense qu’on devrait surveiller de près Jean-Marie.
Je parle de Bigard, bien sûr. «Ce n’est pas une blague du tout», c’est lui qui l’a dit.
Maintenant, est-il crédible, ou pas ? Va savoir. Sa stratégie, si c’en est une, n’est pas nouvelle: un coup je me tâte, un coup j’y vais, un coup de n’y vais plus. Aux dernières nouvelles il serait en quête des 500 parrainages pour chausser les baskets et se lancer dans la course. Nous verrons bien si ce pitre, un vrai pour le coup, participera à la farce, ou pas.
En attendant, ce genre de candidature en embarrasse plus d’un. En octobre 2019 L’Obs titrait «Présidentielle de 2022 : un clown à l’Elysée ?»
Cet article (que je conseille) raconte que les proches du président redoutent un scénario «à la Coluche», la candidature d’un humoriste ou d’un animateur de télé dégagiste qui viendrait semer le trouble lors de la présidentielle de 2022. Une hypothèse que les instituts de sondage commencent à regarder de près. (sic) Comme quoi.
Comme quoi tout est lié, le Business, le Spectacle, la politique, le climat etc. et le PRAF (de Brice Teinturier), et aussi le Parti d’en Rire (de Pierre Dac). Et voilà donc où nous en sommes. Et ce n’est pas fini.
Finalement peu importe le clown qui ira à l’Elysée, peu importe les polichinelles qui revêtiront le costume de ministre, et les autres qui paraderont ou roupilleront à l’Assemblée. Pourvu qu’ils nous fassent marrer. Mais ça hélas, c’est pas gagné !
Pourquoi pas au point où on en est ?
Il n’ a pas le talent de Coluche ou des grands anciens comme Dac Ou Blanche mais il peut foutre un bordel salutaire dans le marigot pestilentiel de la politique !
Statler ET Waldorf montre à juste titre que nos avis sur ce blog diffèrent selon les époques, mais ce n’est que le reflet d’une réalité. Sur biosphere.ouvaton nous suivons l’actualité au jour de jour avec (entre autres) l’espoir qu’un présidentiable vraiment écolo s’approche du pouvoir. Nos sentiments fluctuent donc au gré des changements des lignes politiques des uns ou des autres. Nous constatons par exemple que Yannick Jadot n’est plus le même que quand il était directeur de campagne à Greenpeace…
De même nous fluctuons par rapport au positionnement que devrait avoir un écolo vis à vis des présidentielles. Notre article présent montre que dans les conditions actuelles EELV devrait s’occuper uniquement de préparer les législatives 2022, il ne pourrait qu’y gagner !
Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. C’est mon avis. Et je ne vois pas pourquoi j’en changerais.
Voilà comment de crédible, si ce n’est de parfait ou de pur, on finit non crédible.
– 21 septembre 2016 : Yannick JADOT, un présidentiable qui mérite d’être connu.
– 26 septembre 2016 : Yannick JADOT, en course pour la présidentielle 2017.
– etc.
– 17 novembre 2016 : Ni Juppé, ni Valls/ Macron, ni Mélenchon, Jadot !
– 5 décembre 2016 : Yannick JADOT, un présidentiable meilleur que Mélenchon.
– etc. etc.
– 12 janvier 2017 : Yannick Jadot, «un programme écologiquement pur».
– «Ce titre, donné par LE MONDE du 12 janvier 2017 est à notre avis parfait, il donne envie de voter écolo à la présidentielle 2017» (Biosphère). En ce qui me concerne il me donne seulement envie de rire, ce titre. Mais bien sûr ce n’est là que mon point de vue ! 😉
– 8 février 2017 : Pourtant Yannick Jadot mange des tomates en hiver !
– «être écolo à 100 %, c’est vraiment dur, très dur, éprouvant» (Biosphère). Sur ce coup ce n’est pas moi qui dirais le contraire. Dures dures les tomates en hiver !
– 24 septembre 2020 : «Conclusion de Biosphere » : Yannick Jadot ne peut pas être un présidentiable crédible […]»
Oublions donc Jadot, oublions donc les présidentielles ! Quoique… et Méluche dans tout ça ? Finalement, ne pourrait-il pas devenir crédible, voire pur ou parfait ? 🙂 🙂
Oublie Méluche !
«La force de l’écologie» ?! … C’est une farce, non ?
Voilà encore qui ne fera qu’en rajouter à la force du PRAF (Brice Teinturier fév 2017: «Plus rien à faire, plus rien à foutre»). L’Abstention est le premier parti, la première force politique. En attendant, je souhaite que le PRAF soit laminé par le Parti d’en Rire.
Je le reconnais, comme je ne participe pas à la Farce Electorale il m’est facile de dire que j’en ai rien à faire que ce soit Jadot, Piolle, Doucet, Machin Machine ou Jean Passe, rien à foutre de leurs stratégies, de leurs ambitions personnelles etc.
Mais comme je pense aussi aux autres, d’abord à mes potes, j’espère qu’il va s’accrocher le Yannick, j’espère qu’il va le bouffer tout cru le petit Eric, qu’il va le pulvériser le petit Gregory. Ou l’inverse peu importe. Plus ils seront de bourrins à se tirer la bourre et se bouffer le nez, et plus Le Muppet Show ravira mes deux vieux potes, Statler et Waldorf. 🙂 🙂