La guerre comme infanticide différé

Le 15 novembre 2022, nous avons dépassé selon l’Onu le nombre de 8 milliards d’êtres humains. Si tu n’es pas inquiet du poids de ces 8 milliards, prière d’en faire un commentaire sur ce blog, il sera lu avec attention. Et n’oublie pas de nous certifier que les guerres n’ont absolument rien à voir avec l’état de surpopulation… nous sommes curieux de savoir comment on peut démontrer le contraire de la sinistre réalité.

Depuis le charnier de la seconde guerre mondiale, les guerres restent innombrables. Wikipedia en fait une liste exhaustives dont nous relevons uniquement celles qui ont fait plus de 500 000 morts : guerre civile chinoise, Indochine, partition des Indes, Algérie, Viêt Nam, Indonésie, guerres civiles soudanaise, guerre d’indépendance camerounaise, massacre de 1965 en Indonésie, guerre civile cambodgienne, Biafra, troisième guerre indo-pakistanaise, guerres civiles en Éthiopie, guerre civile angolaise et celle du Mozambique, Afghanistan, Iran-Irak, génocides des Tutsis au Rwanda, guerres du Congo… à croire qu’aucun pays ou presque n’est épargné par des conflits souvent très meurtriers.

Quel rapport avec l’état de surpopulation ? Dans les années 1970, le philosophe Gaston Bouthoul a pu définir la guerre comme un infanticide différé. «  Quoi de plus étrange, dit ce fondateur en 1945 d’un institut de polémologie, que la sempiternelle succession des guerres et des paix ? Ceux qui se tâchent d’une vitre cassée trouvent naturel qu’on rase des villes entières et les adversaires de la peine capitale… acceptent qu’on envoie à la mort des milliers de combattants. » S’étant interrogé sur le pourquoi des guerres, il en vient vite à constater qu’elles ont un seul point commun : elles détruisent des vies humaines et, ce faisant, empêchent d’autres vies humaines de voir le jour. Tout se passe comme si cette destruction aurait pour fonction fondamentale de résorber les excédents de population. Ce n’est pas par hasard, selon Gaston Bouthoul, que les deux guerres mondiales, qui ont coûté la vie à des dizaines de millions de militaires et de civils, ont eu lieu à une époque où la mortalité infantile a pratiquement disparu et où la durée moyenne de la vie humaine a considérablement augmenté.  » L’inflation démographique  » a provoqué ce qu’il appelle une  » surchauffe belligène « . Les jeunes en surnombre qui n’arrivaient pas à trouver du travail en rendaient facilement responsable le monde extérieur, et il n’était pas difficile de les entraîner dans la guerre qui allait les décimer.

Pour M. Bouthoul, il s’agirait là d’un phénomène de fuite en avant. Il ne voit pas d’autre manière de l’éviter que la planification rigoureuse des naissances, impliquant, si nécessaire, des mesures de contrainte. Puisque la vaccination est obligatoire, demande-t-il, pourquoi la limitation des maternités ne le serait-elle pas ? Le seul moyen de mettre fin aux guerres, c’est en effet, à son avis, l’avènement de  » l’ère de la population contrôlée « , qui  » mettra fin à une période de l’histoire, celle de l’homme à bon marché « .

Analysons à titre d’exemple la guerre inter-ethniques au Rwanda, 810 000 morts. Jean Dorst  regrettait déjà en 1965 que ce pays ait une densité de 126 habitants au km². La densité au Rwanda était de 760 personnes au km2 en 1990, à la veille des massacres. Il était prévu une densité autour des 1 000 hab/km² en 2050.

Jared Diamond explicite ainsi les causes profondes du massacre rwandais en 1994 : « La population rwandaise a augmenté à un taux moyen de plus de 3 % l’an (doublement en moins de 24 ans). Le développement économique du Rwanda fut stoppé par la sécheresse et l’accumulation de problèmes environnementaux. Le pourcentage de la population consommant moins de 1600 calories par jour (niveau en dessous de celui de la famine) était de 9 % en 1982, 40 % en 1990. D’où le génocide en 1994. Il n’est pas rare, depuis, d’entendre des Rwandais soutenir qu’une guerre était nécessaire pour diminuer une population en excès et pour la ramener au niveau des ressources en terre disponibles. »

Notons que la notion d’espace vital est relative, les Nazis parlaient déjà de Lebensraum pour justifier leurs guerres de conquête. Mais qui voudrait faire la guerre si chaque peuple de la Terre vivait en équilibre avec son propre écosystème ?

Un livre vient de sortir, qui fait le point sur la question démographique:

Alerte surpopulation

Le combat de Démographie Responsable

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9 réflexions sur “La guerre comme infanticide différé”

  1. – « Si tu n’es pas inquiet du poids de ces 8 milliards, prière d’en faire un commentaire sur ce blog [et blablabla]. Et n’oublie pas de nous certifier que les guerres n’ont absolument rien à voir avec l’état de surpopulation [et gnagnagna]. Mais qui voudrait faire la guerre si chaque peuple de la Terre vivait en équilibre avec son propre écosystème ? »

    Des commentaires, je n’arrête pas d’en faire. Et ça change quoi ? Rien du tout !
    Et en quoi ça vous dérange, que je dorme bien la nuit ?
    Mis à part mes ronflements bien sûr. C’est grave Docteur ? 🙂
    Les guerres et la «surpopulation» ? C’est c’là oui, il a bon dos le Poumon.
    Les hommes se font la guerre depuis au moins 15000 ans (néolithique). L’Histoire nous montre que tout est bon pour se faire la guerre, pour aller emmerder des peuples qui vivent en paix, en équilibre avec leur environnement.

    1. Et là derrière il y a quoi ? Juste ce «besoin» d’en avoir une plus grosse que les autres.
      Et qu’ON n’oublie pas de me certifier que cette tare est inscrite dans les gènes de notre striatum, si ce n’est de cette fumeuse «nature humaine». Je suis curieux de savoir comment ça se fait que certains sont câblés différemment, se con tentent de peu, n’aient pas besoin de dominer les autres pour être heureux et se sentir exister, etc.

      La guerre, ON nous la fout dans la tronche depuis le berceau. La guerre, ON la cuisine à toutes les sauces. Guerre des prix, guerre contre ceci et contre cela ! Le langage guerrier est partout, con quêtes en tous genres, défaites, vainqueurs, vaincus, stratégies etc. La guerre n’est rien d’autre que la Compétition. Elle commence à l’école avec des notes et des classements, et elle se finit dans le sang. En passant par les stades etc.

    2. Les socialo-communistes et autres anarchistes aussi recherchent la guerre ! Ce sont les premiers à ouvrir les hostilités contre les Crs avec leurs blacks blocs dès lors qu’1 seul centime de leur pouvoir d’achat est remis en question ! Comme quoi eux aussi font la guerre pour obtenir toujours et encore plus de ressources ! Alors faire croire que la gauche c’est la paix, c’est la blague du siècle ! (surtout au regard historique de l’Urss ou encore Mitterrand déclarant la guerre à l’Irak pour les gisements de pétrole du Koweït !) Et encore je ne parlerai pas des guerres dans les quartiers comme à Sarcelles ou Marseille par exemple)

      1. En tout cas tu te revendiques de gauche ! Tu l’as affirmé plusieurs fois ! En l’occurrence tu cautionnes autant la guerre que ceux que tu dénonces !

  2. Corne d’ aurochs : guerres , épidémies, cessation des aides médicales aux pays lapinistes sont indispensables à dame nature pour restaurer les équilibres dans le monde du vivant .
    Dame nature est malthusienne par excellence .
    On peut déplorer ces horreurs mais ces pays doivent en passer par là pour un jour vivre en équilibre avec leur environnement dont on peut dire qu’ il n’est guère fertile et enclin à nourrir des populations en aussi grand nombre .
    Du côté des « nantis  » , la transition démographique est réalisée mais elle st enrayée par l’ invasion démographique d’ un certain 1/3 monde muzz encouragée par les mondialistes

  3. « D’où le génocide en 1994. Il n’est pas rare, depuis, d’entendre des Rwandais soutenir qu’une guerre était nécessaire pour diminuer une population en excès et pour la ramener au niveau des ressources en terre disponibles. »

    Et oui, et les guerres reprendront tant que les leçons ne seront pas tirées pour réajuster le taux de natalité au niveau des ressources en terres disponibles…
    De toute façon les anti-malthusiens ont beau jacasser, il n’en demeure pas moins que les résultats de surpopulation se font concrètement sentir, guerres épidémies famines… Impossible d’esquiver ces 3 fléaux sans baisser la natalité… Hélas je crois que l’Ère des croque-môssieurs et des croque-madames est devant nous, l’anthropophagie est l’avenir qui attend la plupart des populations du globe !

    1. Anthropophagie : bonne méthode pour se débarraser d’ un voisin désagréable 😂
      En cas d’anthropophagie généralisée , la population baisserait très vite et dans d’ énormes proportions
      Favorisons les recettes culinaires au vin rouge

      1. Si vous avez envie de bouffer votre voisin c’est votre problème. Misère misère !
        Moi je préfère de loin bouffer la chatte à la voisine. Miam miam !!!
        Et pour moi le meilleur c’est pas avec du gros rouge mais avec du Champagne. Des goûts et des couleurs on ne discute pas. 🙂 🙂 🙂

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