En 2050, notre planète connaîtra des monnaies alternatives. Déjà LeMonde du 19 août (Créer des monnaies par millions) nous prépare à un avenir plus diversifié, plus communautaire. Par principe, une monnaie alternative (ou « complémentaire ») ne rapporte par d’intérêts : le temps ne rapporte rien. Une banque éthique n’est pas faite pour gagner de l’argent, uniquement pour faciliter les transactions. La banque Wir par exemple, créée en 1934 en Suisse, pratique un taux de 0,8 %, mais c’est seulement pour couvrir ses frais de fonctionnement. De toute façon la monnaie n’est pas fabriquée par une autorité centrale. Ce sont les banques qui permettent le crédit, et qui en conséquence créent de la monnaie. Si la masse monétaire mise en circulation reste égal au volume des transactions, il n’y a pas de risque inflationniste. Si la banque ne s’occupe que de son propre réseau, elle n’a pas besoin de banque centrale.
En 2050, il y aura un repli sur les rapports de proximité et les communautés territorialisées. Il y aura de la diversité monétaire comme il y aura de la diversité culturelle ou biologique. Les SEL (système d’échange local) vont se multiplier. Reste le problème du fondement de la valeur monétaire. Or un service correspond à une durée de travail, un bien incorpore un certain nombre d’heures de travail ; l’heure et la minute du travail humain sont les référents de base d’une monnaie. Une monnaie alternative en 2050 sera donc libellée en heures et minutes. Mais l’échange monétisé pourrait permettre des heures de travail occupées à aliéner les esprits ou à polluer les corps. Heureusement, un système d’échange local porte en lui le contrôle permanent par chacun des objectifs de l’activité économique : normalement, on ne permettra à personne d’émettre ou enfouir des déchets toxiques sur son propre territoire, il n’y aura plus d’industries inappropiées et de services inutiles. En 2050 on se rasera gratis, on ne se rasera pas.
Merci de mettre les paroles, magnifique!.
l’âge d’or
Nous aurons du pain,
Doré comme les filles
Sous les soleils d’or.
Nous aurons du vin,
De celui qui pétille
Même quand il dort.
Nous aurons du sang
Dedans nos veines blanches
Et, le plus souvent,
Lundi sera dimanche.
Mais notre âge alors
Sera l’AGE D’OR.
Nous aurons des lits
Creusés comme des filles
Dans le sable fin.
Nous aurons des fruits,
Les mêmes qu’on grappille
Dans le champ voisin.
Nous aurons, bien sûr,
Dedans nos maisons blêmes,
Tous les becs d’azur
Qui là-haut se promènent.
Mais notre âge alors,
Sera l’AGE D’OR.
Je corrige , il s’agit de l’age dor au lieu des blés d’or.
En 2050 je remplirai le caddie de bonnes victualles, je ne passerai pas devant les caisses parce-qu’il n’y en aura plus.
L’état aura supprimé les impôts, les enseignants continueront à faire grève, ils voudront une augmentation des effectfis, devant l’afflux considérable de refugiés, en effet la rumeur que tout est gratuit en France aura fait le tour de la planète Terre.
En 2050 il n’y aura plus de monnaie, un grand animateur de télévision, Nicolas Hulot vieillisant aura enfin convaincu ses concitoyens que tous les maux de la société viennent de la monnaie, celle-ci sera supprimée aussitôt.
Ce que personne n’avait compris avant lui, tellement le profit emplissait les esprits et la solution simple et bête comme choux.
Depuis que la décroissance est devenue une réalité, les magasins sont plein de victuailles, on ne sait pas qui les apportent mais elles sont là!.
Au fait, on ne travaillera plus que 4 heures par mois, et encore certains auront des autorisations spéciales pour faire 6 heures, mais il sera envisagé de les supprimées en 2051..
Il sera prévu qu’en 2051 on rasera gratis aussi.
Une belle chanson de Léo Férré, paroles de jean Ferrat décrit tout cela tres bien, ce n’est qu’une chanson: Les blés d’or.
Comme disait un des correspondants de biosphere, Karl :
« Aux rapports commerciaux et aux échanges marchands prédominants dans le capitalisme se substituent en 2050 des liens plus sincères et chaleureux, les sentiments prenant le dessus sur les règles du marché. Certaines alternatives ressemblent plus à un système D qu’à de la véritable organisation, mais laissent plus de place à l’humain »