Comment nourrir 10 milliards d’individus en 2050 ? Aujourd’hui 820 millions de personnes dans le monde souffrent de sous-nutrition ; 2,4 milliards sont au contraire en situation de surconsommation ; plus de 2 milliards d’individus présentent une carence en micronutriments. Dans le même temps, la production agroalimentaire est le principal facteur de dégradation de l’environnement et de transgression des limites planétaires. En outre, plus de 30 % des stocks de poissons sont surexploités. Une volumineuse étude dévoile la recette d’un « régime de santé planétaire ». L’apport journalier préconisé est de 2 500 calories, ce qui représente une restriction par rapport à la moyenne actuelle des pays riches (3 700 calories), mais un gain par rapport à celle des pays pauvres (2 200 calories). Les experts préconisent un menu-type donnant la primauté aux légumes et aux fruits, dont chacun devrait consommer 500 grammes par jour. S’ajoutent dans l’assiette des céréales complètes fournissant plus du tiers de l’apport calorique, des produits laitiers, quelques cuillerées d’huile végétale de préférence insaturée, et très peu de sucres ajoutés. La ration journalière recommandée de viande rouge est de 14 grammes seulement – soit un steak ou hamburger hebdomadaire –, et celle de volaille et de poisson d’environ le double. Une population mondiale plus nombreuse d’un tiers en 2050 qu’aujourd’hui, exige en effet une baisse proportionnelle de la pression exercée par chaque habitant sur la nature.*
Excellent diagnostic ! Encore faut-il convaincre de s’engager dans une mutation alimentaire et agricole. Les peuples, les gouvernements et l’industrie agroalimentaire n’ont en général que faire des expertises, de la santé des autres peuples et de l’équilibre de la planète. L’échec de 24 années de parlottes sur le réchauffement climatique n’est qu’un de signes de notre indifférence par rapport au sort des générations présentes et futures.Tous les jours nous constatons l’absurdité de notre mode de vie et les tensions nationales et mondiales. Nous connaissons les solutions mais elles ne sont pas notre portée, il n’y a aucune intelligence collective. Qu’une étude nous parle du régime crétois, ce n’est qu’évidence déjà connue de beaucoup. Cela n’empêche pas souvent de considérer le vin comme une boisson de confort, le coca-cola comme obligatoire aux repas, le steak saignant de 300 grammes comme un dû et les pesticides comme un moindre mal.
Alors que faire ? Comme Gandhi n’a cessé de le répéter, « soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ». Parfois on choisit d’être locavore et végétarien. Faire preuve d’exemplarité dans son mode de vie, sobriété énergétique et alimentaire, n’implique que sa propre décision et aucune intervention politique externe. C’est donc facile. Normalement nous n’avons pas besoin de l’État pour savoir ce que nous avons à faire. Pour agir collectivement, nous pouvons nous engager physiquement ou financièrement dans des associations environnementales. Pour agir contre la surpopulation, il y a Démographie Responsable. Pour agir contre notre surconsommation, il y a Résistance à l’Agression Publicitaire. Pour fédérer toutes les actions diverses, il y a France-Nature-Environnement. Pour faire des actions d’envergure internationale, il y a Greenpeace. Pour s’informer, il y a ce blog biosphere et le Réseau de documentation des écologistes. Nous n’oublions pas tous les mouvements issus de bonnes volontés qui luttent en France et dans le monde pour que notre planète soit enfin durablement habitable pour les humains et les non-humains… heureusement cette liste d’initiatives est très très longue. Nous ne voulons rester impuissants devant la dégradation de notre monde que si nous le voulons bien.
* LE MONDE du 18 janvier 2019, Un steak par semaine, des fruits et des protéines végétales : la recette du « régime de santé planétaire »
Bonjour cher Michel C.
Ce que je préconise est légitime et réaliste! Il est immonde que vous proscriviez les actes directs que je prône!
Citation : » … ou y vivre sans être gêné par un voisin . »
Eh oui mon cher marcel, toute la subjectivité est là. Quand je vais me balader dans la nature et dans les bois, je ne peux pas dire que sois réellement gêné par qui ce soit. Et même lorsque les citadins sont en vacances, je m’arrange toujours à trouver quelques coins tranquilles, parce que moi aussi j’aime bien la tranquillité. J’ai déjà dit que ceux qui se trouvaient à l’étroit en France avaient toujours la possibilité d’aller vivre en Lozère ou en Ariège 😉
Par espace vital , il ne faut pas entendre le « lebensraum » des nazis mais plutôt espace de nature disponible par habitant pour y cultiver (potager) ou y vivre sans être gêné par un voisin .
@ biosphère.
Bien entendu je suis d’accord avec ce que dit Théophile de Giraud et que vous avez seulement recopié.
Comme vous, comme n’importe qui ayant les yeux en faces des trous, je vois très bien « que notre hectare de territoire ne peut suffire à assouvir nos « besoins » contemporains, ni même à assurer l’absorption ou le recyclage des déchets que nous produirons par tonnes […] »
Je remarque que comme moi Th. de Guiraud met des guillemets à « besoin ». Je n’aime pas cette appellation « espace vital », d’un côté c’est très subjectif, ensuite ça fait penser à une certaine idéologie.
Ceci dit j’espère que nous sommes bien sur la même longueur d’ondes. Relisez si besoin ce que j’ai écrit.
Citation : » L’ expansion humaine se fait toujours au détriment de l’ espace vital de chaque individu , de la biodiversité (destruction de forêts ou sites naturels pour les remplacer par des cultures en vue de nourrir des populations toujours plus nombreuses […] Moins de population signifie fin des grandes villes , du règne des multinationales […] »
Comme si nous ne savions pas les causes de la destruction de la biodiversité, comme si nous ne savions pas les raisons qui poussent les paysans à quitter leurs campagnes pour s’entasser dans des mégalopoles, comme si nous ne connaissions pas la « philosophie » qui anime les multinationales, comme si nous ne connaissions pas l’essence même du Capitalisme, etc. etc. Alors ça suffit avec cette chanson ! D’autant plus qu’au mieux, cette fable ressemble à histoire de la poule et de l’œuf.
Ceci dit, on parle ici d’ « espace vital ». Mouai… j’ai déjà entendu ça quelque part.
Justement, c’est quoi l’espace vital pour un individu, pour un être humain ? En mètre cubes, ça nous fait combien ? Disons en mètres carrés pour faire simple. Ou alors en hectares, c’est comme ça vous arrange. En tous cas, moi aussi j’aimerais avoir une petite démonstration par a+b . Alors bon courage !
Seulement je devine que cette notion d’ « espace vital » doit être du même tonneau que celle de « besoin ». Je sais bien qu’il y a partout des limites, mais c’est tous les jours que je vois que chacun se plait à les situer là où ça l’arrange. C’est tous les jours que je mesure à quel point cette équation PLUS = MIEUX est ancrée dans les imaginaires.
Alors qu’aujourd’hui nous savons mieux que jamais ce dont un être humain a réellement BESOIN pour vivre (tant de Kcal, tant de litres d’eau par jour etc.), que nous savons les parts que représentent dans la pyramide des besoins humains les besoins physiologiques, les besoins de sécurité etc. eh bien non, certains persistent à dire qu’ils ont « besoin » de 2 fois, 4 fois, 10 fois plus … au diable les limites ! Et en même temps, ils sont capables de nous parler de raison. C’est le monde à l’envers.
Espace vital = superficie de terre habitable, exprimée en hectares, disponible pour chaque être humain. « Elle n’excède guère les 100 millions de km2, ce qui nous laisse une aumône de 1,5 hectare maximum par exemplaire d’homo sapiens. Un minuscule rectangle de 150 mètres sur 100 pour assurer votre subsistance et produire tout ce que vous consommerez durant votre existence : logement, nourriture, chauffage, éclairage, vêtements, meubles, outils, médicaments, vin, bière, tabac, jeux, vélo, voiture, ordinateur, frigo, cuisinière, télévision, lave-linge, lave-vaisselle, téléphone, robots ménagers, appareil photo, caméra, chaîne hi-fi, magnétoscope, imprimante, aspirateur, décodeur, ventilateur, vibromasseur – arrêtons là, la liste serait longue de nos gadgets-prothèses modernes et cette brève énumération fait sauter aux yeux l’évidence que notre hectare de territoire ne peut suffire à assouvir nos « besoins » contemporains, ni même à assurer l’absorption ou le recyclage des déchets que nous produirons par tonnes, même en confinant les abominables couches-culottes jetables hors bilan… » (dixit Théophile de Giraud dans « Moins nombreux, plus heureux »)
J’ oubliais , qui vous dit que ces 10 à 15 millions d’ habitants se goinfreraient comme des porcs ?
Pourquoi devrions – nous compter 65 millions ou plus d’ habitants selon les voeux
de mondialistes comme Giscard Festin ou Attali dans le but de compter encore p^lus de consommateurs ?
L’ expansion humaine se fait toujours au détriment de l’ espace vital de chaque individu , de la biodiversité (destruction de forêts ou sites naturels pour les remplacer par des cultures en vue de nourrir des populations toujours plus nombreuses,de la betonisation …, de la qualité de vie (pollutions de toutes sortes)
Moins de population signifie fin des grandes villes , du règne des multinationales et de l’ immigration , source d’ appauvrissement à qques exceptions près et la possibilité d’ en finir avec la pauvreté .
» Pleinement d’ accord avec D. Barthes sur la nécessité absolue de faire baisser la population pour la ramener à des chiffres raisonnables (comme par exemple 10 à 15 millions maximum maximorum) ! »
Question idiote : POURQUOI ?
Oui pourquoi, puisque il est POSSIBLE à plus de 65 millions d’êtres humains de vivre sur un pays comme la France, et Malthus n’aurait jamais pu démontrer le contraire. Où est la raison là dedans ?
Alors POURQUOI 10 ou 15 millions ? Si ce n’est que pour permettre à ces 10 ou 15 millions de vivre comme des porcs, vraiment je ne vois pas.
Le sujet de la capacité autarcique de la France à nourrir ses habitants méritait d’ être traité : il est au coeur du malthusianisme .
Pleinement d’ accord avec D. Barthes sur la nécessité absolue de faire baisser la population pour la ramener à des chiffres raisonnables (comme par exemple 10 à 15 millions maximum maximorum) !
L’ utopie de Michel C est louable’ mais elle restera une vision d’ un monde idéal issue de cerveaux bien trop optimistes et trop confiants en la capacité de changement de l’ humanité
Si la SPF s’en mêle il va être encore plus facile de démontrer qu’une famille de 4 personnes peut s’en sortir sur 2 hectares 😉
Le pois chiche est intéressant à tous points de vues. Riche en protéines, en glucides et en fibres, 100g de pois chiches cuits apportent 164 kcal. Il n’est pas gourmand en eau, il pousse bien sur les sols secs, le rendement en bio tourne autour de 27 q (2,7 tonnes) à l’hectare. Bref, de quoi nourrir du monde.
Pour les oméga 3 nous avons en France de beaux noyers. Avec lesquels on fait de beaux meubles. Et puis des tonnes et des tonnes de noisettes qui se perdent dans les bois. Et pas du fait que les écureuils sont moins nombreux qu’antan. Pour les fruits, je disais précédemment que les merles en avaient à revendre.
Depuis des lustres le blé et le pain sont associés à la nourriture. Dans notre folie aujourd’hui on brûle du blé pour se chauffer, on jette du pain parce qu’il est dur.
Le rendement du blé en bio est d’environ 32 q ha. (10 g de pain = 250 Kcalories)
Pour les produits laitiers la France reste le pays du fromage. A savourer avec modération. La SPF conseille 2 produits laitiers par jour, et pas 3 ! Certains disent que le lait de vache est un poison… va savoir. En tous cas moi j’aime le fromage !
Conclusion, à raison d’un besoin moyen quotidien de 2500 Kcal ça devrait passer, non ? 😉
Santé publique France (SPF) a présenté, mardi 22 janvier, ses nouvelles recommandations sur l’alimentation. Il est conseillé de manger au moins deux fois par semaine des légumes secs (lentilles, pois chiches, etc.). Autre nouveauté : manger chaque jour une petite poignée de fruits à coque (amandes, noix, noisettes, etc.), riches en oméga 3. Afin de privilégier les fibres (25 g à 30 g nécessaires par jour), il est préconisé de consommer au moins un féculent complet chaque jour, pain, pommes de terre, céréales, légumes secs). Les produits céréaliers (pain, farine, riz, pâtes, etc.) doivent être le plus brut possible. Autre conseil, deux produits laitiers par jour (un yaourt et du fromage râpé sur les pâtes), et non plus trois. Quant aux matières grasses, opter pour les huiles d’olive, de colza et de noix. Et réduire sa consommation de sel. Bien connu, le slogan « manger au moins cinq fruits et légumes par jour » (soit environ 400 grammes) reste d’actualité.
Sans surprise, SPF conseille de limiter les aliments gras, sucrés, salés et ultratransformés par divers procédés industriels.
Mais non Didier Barthes, nous nous comprenons mal, tout simplement. Relisez ce que j’ai écrit, je parle d’UTOPIE. J’ai dit l’importance de l’utopie. De ça on peut discuter, si vous voulez.
J’ai dit que cette France que j’imagine n’aurait rien à voir avec cette France d’aujourd’hui, cette France que vous voyez aussi bien que moi, cette France où la moindre parcelle de terre est colonisée, toujours plus.
J’essaie seulement de dire qu’une véritable utopie ne peut-être construite qu’à partir du moment où nous aurons décolonisé nos imaginaires. Que nous nous serons notamment débarrassé de cette fausse idée selon laquelle il est IMPOSSIBLE pour une famille de 4 personnes de vivre sur 2 ha. OUI c’est POSSIBLE !
D’autre part j’ai dit que ce n’était pas parce que quelque chose était théoriquement possible, qu’il était forcément réalisable. Ceci pour dire que nous devons garder les pieds sur terre, et bien voir où nous allons (dans le Mur).
Voilà, c’est seulement ça que j’essaie de dire.
Non, un demi hectare par personne c’est très peu pour se nourrir, cela déjà exclu quasi complètement la viande et même pour le reste c’est loin d’être évident D’ailleurs traversez la France en TGV on ne voit presque que des champs comme si nous avions tout colonisé (il n’y a pas seulement les imaginaires vous voyez). Il n’y a même plus de place pour les haies entre les champs d’ailleurs. Quant aux villes on en voit un peu moins juste parce que le TGV est bien obligé de les éviter, il n ‘y a plus de place pour construire les voies dans les zones urbaines surdensément peuplées
D’autre part comment faisait les français avant ? Mais vous ne m’avez pas lu, ils étaient beaucoup moins tout simplement 30 millions c’est beaucoup moins que 68 ! ça change complètement la donne
Bonjour Didier Barthès.
Que vous ne soyez pas d’accord n’y change rien. J’ai bien précisé, THÉORIQUEMENT. Chaque métropolitain « dispose » actuellement de presque 1/2 hectare de terre agricole et on peut encore en reprendre sur le goudron. Ce qui est donc suffisant pour vivre (et non pas se gaver).
De mon côté, il y a une chose que je ne saisis pas. Vous parlez du pétrole qui va venir à manquer et de l’autre vous déplorez qu’il y a trop de paires de bras. Déjà là je vois une énorme contradiction. Comment vivaient les français avant le pétrole ? D’autre part les engrais… c’est pareil, comment faisaient les paysans français sans engrais chimiques ?
Ceci dit, je comprends parfaitement le problème. Si en plus du beurre… on tient absolument à conserver l’argent du beurre… là je suis d’accord avec vous. Là l’équation est particulièrement difficile à résoudre 😉
Bonjour Michel C,
Je ne partage pas votre analyse selon laquelle l’idée que la France pourrait parfaitement nourrir 65 millions d’habitants (pour simplifier je supprime le système de double négation).
Nous les nourrissons actuellement en utilisant une énorme quantité de pétrole qui va bientôt manquer, pour produire autant il faudrait une énergie que nos bras et nos chevaux seraient bien en peine de fournir (sans parler des engrais), il faudrait défricher et sacrifier nos forêts et la faune qui s’y trouve, de quel monde voulons-nous ?
La France d’avant l’agriculture industrielle ne nourrissait guère plus de 30 millions d’habitant et encore avec des sols d meilleure qualité et avec des surfaces non encore mangées par l’habitat tentaculaire, nous ferions moins bien aujourd’hui.
Comment ne pas voir que plus de 100 habitants au km carré c’est une densité complètement hors de proportion avec toutes les règles de l’écologie. Il faut absolument préserver le monde sauvage et pour cela nous ne pouvons tout mettre en œuvre pour nourrir de telles quantité de gens.
Ce monde là (plus de 1 milliard d’habitants sur la planète), n’a que 200 ans, c’est un battement de cil arrêtons de prendre ces références comme des bases durables, ce sont les bases d’antan qui le sont, elles ont d’ailleurs fait leurs preuves en nous permettant de durer)
Le 18 janv 2019 à 19:59 dans « Cocorico, vive la baisse de la fécondité française » j’expliquais brièvement qu’un pays comme la France pouvait THÉORIQUEMENT nourrir ses 65 millions d’habitants (et bien plus) et également leur permettre de vivre, disons correctement. Vivre, et non pas se gaver. Bien entendu cette France n’aurait pas grand chose à voir avec la France d’aujourd’hui. Et bien entendu la direction que nous suivons ne va absolument pas dans le sens que je souhaiterais, et ne parlons même pas du monde.
Cette France (voire ce monde) que j’imagine est une UTOPIE. C’est d’une véritable utopie, d’un véritable projet de société, dont nous aurions vraiment besoin. Hélas, je crains qu’il ne soit trop tard. Mais il n’est peut-être pas trop tard pour limiter les dégâts. Pour cela l’utopie reste indispensable. Bien entendu ce projet, cette utopie, se doit de tenir la route. Autrement dit il se doit de tenir compte de ce qui relève du possible et de ce qui relève de la pure fiction (ou science fiction), il se doit de tenir compte notamment des lois naturelles. Un véritable projet de société ne doit pas entretenir des illusions, des fausses idées, comme en entretient par exemple cette fumeuse «Transition». En aucun cas un véritable projet, une véritable utopie, ne saurait non plus être du genre de ce que préconise ici (et ailleurs) notre cher Invite2018.
Pour qu’une utopie puisse devenir réalité nous devons d’abord la construire dans nos têtes, l’imaginer. Pour cela la première des choses à faire est de «décoloniser notre imaginaire», le débarrasser des fausses idées. Comme par exemple celle qu’en aucun cas la France pourrait nourrir 65 millions d’habitants, ou celle que nous pourrions conserver notre petit train de vie de petit-bourgeois occidental, tout en préservant la nature, tout en faisant disparaître les injustices et les inégalités de la surface de la Terre. Nul besoin de développer le fait que notre imaginaire est particulièrement pollué de fausses idées de ce genre. Seulement cet exercice de réflexion ne doit pas nous faire perdre contact avec la réalité, qui je le rappelle est ce qu’elle est. Ce n’est pas parce que quelque chose est théoriquement possible qu’il pourrait de ce seul fait être réalisable. Beaucoup d’autres facteurs entrent en jeu, notamment le déni de réalité et l’inertie de notre monde.
Conscients de ça nous devons vivre dans ce terrible paradoxe, avec l’idée de l’issue de notre voyage. Et là chacun fera ce qu’il pourra. La seule chose que nous pourrions conseiller c’est que chacun s’applique à faire de son mieux.
Bonjour.
Je préconise que nous collectivement pénétrions dans les abattoirs puis filmions ce qui s’y passe voire y bloquions les massacres…