L’aide humanitaire, facteur de surpopulation

Annaba : « Alors que nous ne sommes pas responsables de notre propre naissance, la société nous rend responsable de toutes les naissances… L’humanitaire est le substitut mercantile, infantile et hypocrite de l’humanisme… 170 ONG s’occupent des réfugiés du Moyen-orient et de l’Afrique de l’Ouest, la plupart reçoivent des subventions sans aucun contrôle. Certains l’appellent « l’industrie de l’aide »…La seule conséquence de toute aide est de favoriser la reproduction… La seule charité concevable, c’est celle qui permet d’aider une femme à avorter si elle le désire…Le sage n’a rien à faire de la charité ; s’il a fait le choix de ne pas devenir l’esclave des désirs et des passions, ce n’est pas pour aider les autres à y succomber…

Lire, L’humanitairerie, un concept réinvesti par ANNABA

Tribune d’ Harlem Désir et David Miliband (Humanitaires) : Les catastrophes humanitaires sont le résultat de choix et non de la fatalité. Lorsque l’on examine les vingt pays qui y figurent, il est clair que les conflits armés, la crise climatique et les chocs économiques sont les moteurs combinés qui font basculer une partie croissante de la population mondiale dans une crise de plus en plus profonde. L’aide est tardive, au lieu d’être préventive, en particulier face à l’insécurité alimentaire. On attend que les gens meurent pour déclarer l’état de famine au lieu d’actionner préventivement les moyens qui permettraient de l’éviter. Parfois pourtant, ces remparts sont érigés efficacement, comme on l’a vu avec l’Initiative céréalière de la mer Noire, permettant l’exportation de plus de 12 millions de tonnes de nourriture. Nous proposons un « New Deal pour les réfugiés et les déplacés » en augmentant le financement des Etats qui accueillent des réfugiés et s’engagent à mettre en œuvre des politiques telles que l’accès au travail, à l’éducation et aux services de santé…

Le point de vue des écologistes

Astartes : En gros, pas un mot sur la responsabilité des pays concernés, sur leurs politiques désastreuses, leurs conflits ethniques sans conciliation possible, leur démographie galopante; montrons plutôt du doigt les pays occidentaux qui doivent sortir la carte bleue dès que les pays africains vont mal.Ce n’est pas aux européens de payer pour des conflits entre des pays à l’autre bout du monde. Si la famine arrive en Afrique dès que les récoltes sont mauvaises en Europe, c’est également un problème à corriger du côté de l’Afrique – pas de l’Europe. Il est temps que ces pays se prennent en main, l’Occident ne sera pas toujours là pour leur voler à l’aide, surtout dans le cadre du goulot d’étranglement sur les ressources en hydrocarbures qui s’annonce dans les décennies à venir, et la récession qui arrivera en conséquence.

Friday : Il est pour le moins étonnant que le facteur démographique ne soit même pas évoqué dans cette tribune d’humanitaires. A 6,42 enfants par femme en Somalie (chiffre 2020), il y aurait peut-être un levier pour que la population soit mieux nourrie, non ?

Résident temporaire : Encore une tribune qui écarte d’emblée le tabou de la démographie, et qui dès lors souffre d’une absence totale de crédibilité. Prenons juste l’Éthiopie. Entre 1960 et 2021, le nombre d’habitants en Éthiopie est passé de 22,15 millions à 120,28 millions (estimation), soit une augmentation de 443,0% en 61 ans. Apparemment, un détail sans incidence pour les auteurs.

Sisimple : Cette tribune est un contre-sens politique. Tout est dit dans les commentaires, j’y ajouterai le banal «  plutôt que leur donner de la nourriture apprenons leur à cultiver et pêcher » PLUS une nécessité de planning familial. Sinon ils continuerons à s’écrouler.. . et nous un peu plus tard.

Scrongneugneu : C’est un jour sans fin cette tribune… On prend les mêmes et on recommence avec l’espoir naïf ou plutôt idiot que cela va bien finir par s’arranger plutôt que de comprendre ce qui n’a pas marché jusqu’ici pour s’attaquer aux vraies causes. Empêcher/retarder la mortalité dans un écosystème par des apports exogènes (aide alimentaire, vaccination, etc.) débouche sur une démographie galopante à un rythme que les économies occidentales n’ont jamais connu, y compris pendant leurs périodes de croissance les plus fortes. Malthus l’a expliqué la production agricole suit une évolution arithmétique alors que à l’état naturel la croissance de la population suit une progression géométrique.

Melx : Oui il y a visiblement le tabou de la démographie. Et les dirigeants qui s enrichissent, corruption, détournements de fonds… Et puis qques islamistes, aussi

MIchel SOURROUILLE : – Croire aider les pauvres du Sud par avion et en 4×4, c’est croire au père Noël, c’est croire qu’on est le père Noël. – Des centaines de millions de vie misérables, qui mettent en valeur l’admirable dévouement d’une mère Teresa, valent-elles mieux qu’un contrôle rationnel de la fécondité permettant de faire accéder au véritable statut d’homme et de femmes des êtres moins nombreux mais plus heureux  – Le néo-colonialisme, avec l’assistance technique et le don humanitaire, a fait sans doute beaucoup plus pour la déculturation que la colonisation brutale. – La main qui reçoit l’aide est toujours en dessous de celle qui la donne. – La décroissance des besoins au Nord est la meilleure des aides possibles pour le Sud…

Pourquoipasmoi : Commençons d’abord par une politique de planning familial sévère pour conditionner les aides.

Solon : Aide-toi et le ciel t’aidera

Nos articles antérieurs sur ce blog biosphere

L’humanitaire comme instrument dévoyé de l’humanisme

L’humanitaire est-il écolo ?

Contre la faim, du fric ou un préservatif ?

9 réflexions sur “L’aide humanitaire, facteur de surpopulation”

  1. – « L’humanitaire est le substitut mercantile, infantile et hypocrite de l’humanisme… »

    On peut pourfendre l’humanitaire, dénoncer l’hypocrisie des ONG, finalement complices du Système, et comparer ça à l’hypocrisie des bourgeois qui, à la sortie de la messe, donnent une petite pièce aux mendiants, manière de se blanchir la conscience.
    Seulement là encore il y a des limites. Quelles sont les intentions et les idées, l’idéologie, qui font dire à Biosphère que l’aide humanitaire est un facteur de surpopulation (titre) ?
    Si on va par-là, on peut dire aussi que la médecine est un facteur de surpopulation.
    Faut-il ne plus soigner les gens ? Ou alors dans quels cas seulement ?
    Ou bien, qui doit-on soigner, qui doit-on laisser mourir (laisser faire la Nature) ?
    On peut aller loin avec ce genre d’idées. Seulement je doute que ce soit avec ça que nous puissions aller dans le Bon Sens. Ah oui mais voilà… c’est vers où le Bon sens ?

    1. De la même façon, qu’elle est cette idéologie qui permet de remettre en question la finalité de « l’admirable dévouement d’une mère Teresa » ?
      ( On pourrait aussi citer l’abbé Pierre, Albert Jacquard et tant d’autres )
      Cette idéologie se veut être l’«humanisme». Seulement voilà, le mot «humanisme» est un mot fourre-tout. D’où l’intérêt de bien connaître son histoire avant de l’utiliser.
      N’empêche que selon les malthusiens, le véritable humanisme (comme d’ailleurs le véritable écologisme) serait donc le malthusianisme. Nous retrouvons là le plus noir de Malthus, qui comme on sait avait une sinistre idée de la Bonne Façon d’aider les pauvres.
      En attendant, je vois mal un malthusien donner des leçons d’humanité à une mère Teresa ou un abbé Pierre. Le mot «humanité» désignant là l’ensemble des comportements en accord avec l’idée vers laquelle tend notre espèce. Le Bon Sens quoi.

      1. Ben oui contrôler la natalité pour éviter la surpopulation, donc du malthusianisme, étant ce qu’il y a de plus humaniste pour plusieurs raisons valables et sensées ! 1/ Éviter et réduire les conflits et les guerres puisqu’il y a moins de compétitions pour accéder aux ressources naturelles et financières 2/ Éviter les famines 3/ Éviter la malnutrition et des maladies de carence puisque la diversité alimentaire est beaucoup plus facilement accessible à tous lorsqu’on n’est pas trop nombreux puisqu’il existe aussi des aliments plus ou moins rares 3/ Moins de pollution est aussi synonyme à moins de pollutions 4/ Réduire le stress des individus avec une densité démographique plus faible, les individus se portent mieux lorsqu’ils ont chacun plus d’espace aussi bien dans la rue qu’à leur domicile.

      2. Alors tu peux dire tout ce que tu veux, mais être moins nombreux et malthusien étant ce qu’il y a de plus humaniste puisque la qualité de vie de tous se voit largement améliorée dans ces conditions !
        Il n’y a que les zinzins mondialistes qui veulent de la croissance démographique, particulièrement en Chine et en Afrique pour obtenir plus d’esclaves à leur service et faire pression sur les salaires ! Mais en faisant vivre tout ce beau monde dans des cages à lapins dans des quartiers trop densément peuplés et pollués donc toxique pour la santé !

        En tout cas, pour faire vivre tout ce beau monde, tu ne nous expliques pas comment tu comptes obtenir toutes les ressources naturelles pour les faire vivre durablement ? Je t’écoute ? Surtout pour le gaz, le pétrole, l’eau, le béton pour les surfaces habitables ? Surtout que tu prétends pouvoir faire vivre tout ce beau monde sans nucléaire ?

      3. Toi aussi tu peux dire tout ce que tu veux. Encore une fois, au lieu d’essayer d’analyser le sujet du jour (l’humanitaire), comme d’habitude tu te laisses emporter par ta grave maladie. Ce racisme, qui te ronge.
        Le malthusianisme comme le (sur)nombre ne sont pour Toi et d’autres tristes sires, que des prétextes, des tremplins pour diffuser vos idées pourries.

      4. Comme d’habitude tu n’as aucun argument pour nous dire avec quelles ressources tu comptes faire vivre tout ce beau monde alors en bon gauchiste de mauvaise foi, pour ne pas avoir à répondre aux questions tu sors ton joker d’accusation de racisme ! Or je ne vois pas ce qu’il y a de raciste que de se soucier du rapport ressources/population pour faire vivre décemment les individus au mieux possible ?

      5. Comme d’habitude tu ne cherches qu’à faire diversion (les ressources ce n’est pas le sujet du jour), et en profiter pour cracher ta haine sur tous ceux qui ne te ressemblent pas, les «zinzins mondialistes qui veulent de la croissance démographique», les «gauchistes» etc.
        Alors au lieu de raconter n’importe quoi, dis-nous plutôt s’il faut, OUI ou NON, cesser toute aide humanitaire. Si non, dans quels cas seulement ?
        Ou bien qui doit-on aider ? Et qui ne doit-pas aider, et donc laisser mourir (laisser faire la Nature) ? Je t’écoute !
        En attendant, à lui seul ton «beau monde» (4 fois) en dit long sur l’estime que tu portes à ces gens dont s’occupent, comme elles peuvent, ces ONG qu’on peut toujours critiquer. Oui tu es un raciste, xénophobe évidemment, et qui plus est sexiste et j’en passe. Tout ce qui me dégoûte !

  2. Didier BARTHES

    Oui, en ne luttant pas contre la surnatalité, beaucoup d’ONG se donnent simplement bonne conscience en remplissant le tonneau des Danaïdes.
    En réalité et plus cyniquement, elles ne font que créer les conditions de leur nécessité permanente et travaillent surtout à ce que leur avenir soit assuré.
    En cela elles sont devenues leur propre objet, elles veulent se perpétuer tout en faisant bonne figure.
    Si elles veulent vraiment éradiquer la faim dans le monde alors qu’elles luttent pour la baisse de la fécondité, car sinon, dans un monde bientôt sans énergies fossiles, la faim, appliquée à une population de 9,7 milliards de personnes en 2050 deviendra un véritable drame d’une ampleur sans précédent.
    Leurs appels répétés à la charité publique pour faire le contraire de ce qu’il faudrait commence vraiment à devenir agaçants.

    1. Même réduite à une coquille vide le souci premier d’une structure reste toujours le même. Continuer à exister. Les ONG sont des structures. Comme les partis politiques, les associations, les clubs, les sectes, les chapelles etc.
      La faim dans le monde n’est pas la conséquence du (sur)nombre. Les guerres, les inégalités, les injustices etc. non plus. Arrêtons avec ça ! Que le (sur)nombre en rajoute à la misère du monde, nous sommes évidemment d’accord.
      Certains luttent contre la faim, contre l’exploitation, contre les inégalités, les injustices, contre ceci et contre cela. Et ils luttent comme ils peuvent, en attendant. N’opposons pas ceux qui luttent. Quand leur lutte va dans le Bon Sens, évidemment.
      Il n’y a pas de guerre sainte ni de guerre juste, il n’y a que les dogmatiques pour prétendre que leur cause, leur lutte, leur combat est le seul et l’unique qui vaille. C’est agaçant. Tout ce qui ne va pas dans le sens qui nous arrange est agaçant.

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