Le 15 novembre 2022 dernier, nous avons dépassé selon l’Onu le nombre de 8 milliards d’êtres humains. En conséquence tous les jours de ce mois nous consacrerons notre article principal à la démographie. Si tu n’es pas inquiet du poids de ces 8 milliards, prière d’en faire un commentaire, il sera lu avec attention.
Claude Courty, un correspondant de ce blog : On commence par quoi ? Par le réchauffement climatique, par la pollution, par les problèmes alimentaires, de santé publique, d’énergie … ? Et pour ce qui est de l’énergie et de la pollution, par exemple, faut-il commencer par réduire les transports aériens, maritimes, ou routiers ? Diminuer l’activité industrielle ou du bâtiment ? Réviser nos pratiques agricoles ? Adapter notre habitat ? …
Si tous ces aspects de la problématique à laquelle sont confrontés le vivant et la planète qui l’abrite et le nourrit sont cruciaux, ils n’en sont qu’autant de ses facettes. Ils ont la même origine globale et planétaire, de nature avant tout démographique. Toute autre considération ne peut être que d’un intérêt secondaire, quel que soit son poids écologique. Ne pas en tenir compte ne fait que distraire l’attention due à la cause de tous nos maux qu’est le nombre sans cesse croissant des premiers prédateurs de la planète, et ce n’est pas le caractère rassurant donné par l’ONU à ses dernières prévisions quant à l’évolution de la (sur)population humaine qui y changent quoi que ce soit.
C’est parce que les hommes sont toujours plus nombreux que leurs besoins sont toujours plus grands et plus diversifiés ; nécessitant toujours plus de ressources et d’énergie, avec les atteintes à l’environnement (ressources et pollution) qui en résultent. C’est parce qu’il y a toujours davantage d’êtres humains que leurs besoins de se nourrir, de se vêtir, de se loger, de se déplacer, etc. augmentent. Et il en est ainsi pour tout autre objet de leur consommation-production ; fonctions pour l’accomplissement desquelles ils naissent et existent.
Le binôme économie population est indissociable et doit être traité en tant que tel, alors que nous persévérons, implicitement ou non, à reléguer sa dimension démographique à l’arrière-plan de ce qui semble essentiel à chacun, selon la perception qu’il en a lorsqu’il s’en préoccupe. Dit autrement, si l’humanité est en voie de consommer à mi-année le double de ce que la planète lui offre pour une année entière, le seul moyen de rétablir l’équilibre dans les délais qui s’imposent, est de réduire de moitié le nombre de consommateurs-producteurs qui la composent. La dénatalité, de préférence consentie, peut y suffire l’éducation aidant et à condition de ne plus perdre de temps dans le désordre de nos efforts.
Ni exclusive ni obsession dans ce qui précède ; simplement la prise en considération de la priorité des priorités, faute de quoi toute manifestation d’inquiétude quant à l’avenir de l’espèce humaine et de la planète qui l’abrite est et demeurera vaine. Or nous vivons sous des pouvoirs, à commencer par le religieux, qui ont pour premier souci de voir toujours croître le nombre de ceux sur lesquels ils se fondent, pour le meilleur et pour le pire. Idem pour le politique, en quête permanente d’électeurs supplémentaires ou de substitution. Il est d’ailleurs permis de se demander s’il est des collectivités, associations, syndicats, etc. qui ne font pas passer le bien-être de leurs membres après leur nombre, considéré comme premier signe de leur propre prospérité ? Ce sont les hommes, encouragés à se multiplier par ceux qui les dirigent qui, par la conjugaison de leur nombre, de leurs besoins et de leurs activités améliorent sans cesse leur bien-être, mais en engraissant le veau d’or et sans se soucier des dommages en résultant pour l’environnement.
La simple observation de ce qui nous entoure de près ou de loin, nous apprend que l’humanité se rapproche d’une échéance inéluctable, au moins en ce qui concerne ses rapports avec la Terre, qu’elle pourrait achever de piller avant d’aller exercer ses talents ailleurs. Mais n’est-ce pas la conséquence du désir et de la capacité démontrée de toujours améliorer sa condition qui la distingue des autres espèces connues ?
Si les circonstances que nous traversons sont en grande partie imputables à la nature, elles sont aussi incontestablement la conséquence d’une hypertrophie de la société à laquelle a conduit une insuffisance d’éthique caractérisée de la part de pouvoirs préoccupés avant tout de leur puissance. Il appartient maintenant à ces pouvoirs d’assumer leurs responsabilités en corrigeant les erreurs passées, notamment en remettant en cause la croissance incessante des populations sur lesquelles ils se sont fondés et ont prospéré. Tout en dépend, y compris la survie de ces mêmes pouvoirs.
Un livre vient de sortir, qui fait le point sur la question démographique
Alerte surpopulation
Le combat de Démographie Responsable
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On pourrait évidemment poser à Jacques Veron et à Michel C la fameuse question à laquelle aucun ne répond jamais : Où mettez-vous les grands animaux dans un monde de 8 milliards d’hommes ?
Pourquoi Michel C ne voulez-vous pas admettre que la sixième extinction est le fait de l’occupation des territoires par notre nombre ? Quel tabou vous empêche de saisir l’évidence ?
Vous appelez à la nuance des opinions par principe, mais au dessus de la nuance, il y a la réalité, et oui ,à 8 milliards il n’y a plus de place pour le reste du vivant, même Jésus s’il multipliait les pains ne multipliait pas les kilomètres carrés, il y a des impossibles qu’il faut avoir le courage de reconnaître. Avez-vous une baguette magique ?
Mon cher Didier, bien que je n’en ai plus le droit (je verrais bien)… je me permets toutefois de vous répondre. Des grands animaux j’en a maintes fois parlé. Et notamment des sangliers qui du côté de chez nous ne se sont jamais aussi bien portés. La “sixième extinction massive“ est une réalité, et là encore pas seulement du fait du Nombre (voir Extinction de l’Holocène). De mon côté je n’ai évidemment pas de baguette magique, c’est bien pour ça que je dis que nous devons faire avec.
Avec ce qui est ! Les 8 milliards, l’inertie etc. etc. Aucun tabou non plus, j’essaie juste d’être objectif, de faire preuve d’esprit critique, je réponds toujours aux questions, ce qui n’est pas le cas de tout le monde.
PS pour la “modération“ : Si ce commentaire vous pèse, en effet c’est le 5ème, vous pouvez toujours mettre le premier (À 10:37) à la Corbeille.
C’est vous qui voyez. Je sais que, comme d’habitude, vous ferez pour le mieux.
Modération à Michel C.
Vous avez posté plusieurs commentaires en principal alors que vous n’aviez droit qu’à un seul.
Par contre vous avez droit à 3 commentaires de commentaires et celui-là n’est que le second…
Vous avez donc encore une cartouche à votre disposition.
Michel C, sauf à être de mauvaise foi avec vous-même, ce dont je ne vous soupçonne pas, je suis sûr que vous êtes parfaitement conscient du caractère non représentatif de la question des sangliers (dont le surpeuplement est notamment lié à l’absence de prédateurs et au fait que les hommes empiètent sur leur terrain.
Les démographes savent très bien ce que veut dire «stabilisation de la population».
Et ils connaissent évidemment les conditions de stabilisation. De plus ils savent faire des prévisions, en fonction d’un tas de facteurs, de scénarios. C’est normal c’est leur métier, leur spécialité. Et c’est donc grâce à eux qu’on peut dire, sans grand risque de se tromper, que dans TOUS les cas de figures … cette stabilisation n’est évidemment pas prévue pour demain. Et ni pour 2023, ni pour 2024 etc. Mais pour un peu plus tard.
Et que ce soit pour la France comme pour la planète !
Et donc, en attendant… patience !
Et donc, en attendant… il ne nous reste plus qu’à faire avec !
On commence par quoi ? Par le ridicule du radotage… par le niveau de l’argumentation, par les sophismes de ce cher correspondant … ?
– « C’est parce que les hommes sont toujours plus nombreux que leurs besoins sont toujours plus grands et plus diversifiés ».
Ben voyons. Si j’ai besoin d’un plus gros SUV c’est en effet parce nous sommes toujours trop nombreux. Là-dedans je me sens plus en sécurité, et du coup je respire mieux.
Besoin d’un frigo américain, besoin d’une plus grande maison … le Poumon !
Besoin de décompresser, de se changer les idées, de se faire plaisir ? Le Poumon !
Besoin de prendre l’air, d’un petit week-end à Venise … ? Le Poumon !
Besoin de respirer, besoin de dormir, besoin de consulter … ? Le Poumon vous-dis-je !
Et si j’ai besoin d’en sortir des toujours plus grosses, c’est en effet parce nous sommes toujours trop nombreux. Trois pelés et un tondu ? Le Poumon vous dis-je ! !!!!
Puisque la “modération“ me dit qu’il me reste une cartouche… eh ben je la tire là, en réponse à cet impertinent.
Nos soi-disant lucides passent leur temps à écrire des articles, des bouquins, pour notamment incriminer tous les inconscients à côté de leurs pompes. Notamment les politiques, les curés etc. tous ceux qu’ils qualifient, entre autres, de «natalistes», de «frileux» et j’en passe des vertes et des pas mûres.
Les malthusiens et autres dénatalistes, évidemment mieux éclairés que les autres, signent des pétitions, des manifestes, comme celui (lire Charlie) de 2017 dans lequel 15.000 scientifiques du monde entier plaidaient pour la … «stabilisation de la population».
Mais déjà de quoi parlent-ils ? Que veulent-ils ?
Croient-ils qu’il soit réellement possible de stabiliser, comme ça du jour au lendemain, la population d’un pays si ce n’est celle de la planète ?
Et si oui, COMMENT ?