dans les archives du MONDE (19 janvier 1972)
LE DÉSARMEMENT DÉMOGRAPHIQUE (extraits)
Dr ESCOFFIER-LAMBIOTTE : A l’exception de l’homme, et contrairement à ce que pensait Malthus, toutes les espèces vivantes sont dotées d’un système qui règle subtilement et par des mécanismes endocriniens encore mal connus le taux de leur reproduction. En accédant à la conscience logique et au langage, l’espèce humaine a perdu cette régulation automatique.l’humanité se doit de manière impérative d’y suppléer dans les délais les plus brefs – en fait, une génération, – soit par une percée technique, soit par le déclenchement de motivations nouvelles.Tel est le sens des actions prioritaires et des programmes des » task forces » (groupes de travail lancés par l’Organisation mondiale de la santé, dans un effort ultime pour modifier la situation actuelle. La pilule est, certes, utilisée par vingt millions de femmes, sur les cinq cent millions en âge de procréer que compte l’univers, mais elles appartiennent, pour leur immense majorité, à des nations ou à des communautés évoluées où le taux de natalité est déjà très faible.
L’avortement garde dans les pays sous-développés une faveur que seul peut atténuer le développement culturel. Même lorsque ce développement est acquis, le bilan de la dernière décennie montre que cette technique constitue, dans l’état actuel des choses, l’une des plus puissantes méthodes de contrôle de la fertilité à l’échelle d’une nation. On estime que trente millions d’avortements sont provoqués chaque année dans le monde, dont dix millions légalement ; 8 % des femmes en âge de procréer connaissent cette épreuve à un stade déjà tardif de la grossesse, alors qu’elle risque d’entraîner des complications immédiates ou tardives.
Certains, qui mesurent l’étendue du péril que représente la conjugaison de la poussée démographique irrépressible et de l’impasse scientifique ou administrative actuelle, en viennent à penser que la solution ne peut venir en réalité, et à l’échelle mondiale, que de la découverte d’une substance qui administrée par exemple avec l’eau de boisson, inverserait l’état naturel de fertilité des êtres humains. L’infertilité deviendrait ainsi permanente, et c’est d’une décision personnellement motivée que résulterait alors la procréation, par l’absorption d’un médicament annulant l’effet du premier. Une telle conception, si elle ne paraît pas utopique sur le plan scientifique, impliquerait évidemment un profond bouleversement des consciences et des traditions. De la fertilité volontaire – étape positive dans l’évolution des libertés humaines – aux abus de la stérilité obligatoire, il pourrait, en effet, n’y avoir qu’un pas, qui risque de conduire au génocide, aussi longtemps que n’existerait pas une véritable conscience collective, fondée sur une éthique universelle. Il reste que l’abolition du droit immémorial à la procréation anarchique pourrait bien être le prix que devra payer l’homme pour la survie de sa civilisation.
Faute de cette double révolution éthique et biologique, et devant l’inflation démographique actuelle, le recours au régulateur barbare et par essence antisélectif qu’est la destruction guerrière paraît inévitable. L’histoire de ces vingt dernières années, le déplacement des guerres vers un continent – l’Asie – où la population croît plus vite que les ressources, montrent bien le caractère explosif de structures où la sous-alimentation et le chômage engendrent le désespoir et l’agressivité collective.
En savoir plus sur la surpopulation
Alerte surpopulation, le combat de Démographie Responsable (2022)
Surpopulation… Mythe ou réalité ? (2023)
Un panorama des pays surpeuplés,
Surpopulation généralisée dans tous les pays
Pour lutter contre la surpopulation,
Pour détendre l’atmosphère regardez george carlin sur « pourquoi savez la planète ? »
Je ne sais pas si ce genre d’humour en détendra certains, en tous cas j’ai bien aimé. 😉
– « En fréquentant les milieux écologistes, nous croisons inévitablement des militants pour la réduction de la population humaine […] il est particulièrement aisé de percevoir le caractère pathologique de leur démarche » (Vincent Cheynet – La Décroissance juillet 2009)
Même si j’ai depuis longtemps mon idée, que la réaction de certains à cette déclaration semblait déjà confirmer, je me demande toujours ce que le Docteur Cheynet voulait dire exactement par là. Ce qui est particulièrement aisé de percevoir, c’est d’abord ce caractère obsessionnel. (Voir définition de « obsession »)
Au point de ne parler quasiment QUE de Ça (l’Horreur), et/ou de TOUT ramener à Ça !
Logique, dans la mesure où c’est vraiment LE problème majeur (N°1). La Surpopulation !
Comme d’autres souffrent de rhumatismes, d’hémorroïdes, d’(éco)anxiété ou autre, ces malheureux sont visiblement en souffrance. (à suivre )
D’ailleurs ils ne s’en cachent pas, se disent effrayés, terrorisés etc. et parlent volontiers de cauchemar. Tellement qu’ils souffrent, ils ne supportent même pas ceux qui ont le culot de bien ronfler la nuit. Bref, nous donc bien là sommes dans le domaine de la pathologie, mot utilisé comme synonyme de maladie.
Ceci dit le Professeur Foldingue est un petit malin, c’est uniquement leur démarche qu’il qualifie ici de pathologique. Ce qui laisse donc aux Démarcheurs une petite chance d’éviter la maison de repos. Si ce n’est le sanatorium. Le Poumon vous dis-je ! 🙂
« toutes les espèces vivantes sont dotées d’un système qui règle subtilement et par des mécanismes endocriniens encore mal connus le taux de leur reproduction »
D’abord c’est faux, la régulation est très souvent dû à une régulation par l’environnement, prédation, compétition pour l’accès à la nourriture…. Bien sûr que c’est connu et ce n’est pas subtil ( faisant croire à une divinité bienveillante ou une conscience supérieure ) . En général, c’est le taux de graisse des femelles qui détermine l’ovulation, les acides gras étant des précurseurs des hormones stéroïdiennes gérant la maturation des follicules. Et cela ne concerne que quelques espèces animales supérieures. La plupart des êtres vivants étant des unicellulaires non sexués.
Beurk
« En accédant à la conscience logique et au langage, l’espèce humaine a perdu cette régulation automatique »
Les gens sont fous et prêt à dire n’importe quoi. Pourquoi?
Parce qu’ils ne savent plus où ils en sont, tout connement .
En tous cas c’est ma théorie . 🙂