SURPOPULATION… Mythe ou réalité ?

Un livre qui fait le point sur la question démographique vient de sortir aux éditions Edilivre.

https://www.edilivre.com/surpopulation-mythe-ou-realite-michel-sourrouille.html

Coordonné par Michel Sourrouille, il a rassemblé 23 auteurs

Résumé du livre

L’idée de ce livre collectif provient d’une désillusion partagée. On pouvait croire que le passage  à 8 milliards d’humains le 15 novembre 2022 selon l’ONU allait provoquer un choc médiatique. On aurait pu sensibiliser les populations au fait qu’un milliard de terriens de plus ces onze dernières années, c’était beaucoup trop et beaucoup trop vite. À notre grand étonnement, cela n’a pas eu lieu. Tout au contraire, les intervenants privilégiés par la presse et les chaînes de télévision ont pour l’essentiel banalisé, voire ignoré, l’évolution démographique et ses impacts.

Il nous fallait donc à plusieurs voix démêler le vrai du faux dans ce qui se dit. Chaque contributeur ne s’exprime qu’en son nom personnel et sous sa responsabilité. Mais pour les 23 participants de cet ouvrage, la maîtrise de la fécondité humaine possède cette particularité de découler d’abord du libre choix des personnes. La contrepartie de cette liberté fondamentale devrait entraîner pour les individus et les couples un sens aigu de la responsabilité personnelle car chaque naissance supplémentaire implique la collectivité tout entière et l’état de la planète.

Il ne s’agit pas d’envisager une contrainte étatique, seulement une éducation propice à une décision éclairée des hommes et des femmes.

Présentation des contributeurs

Nous sommes 23 auteurs à avoir présenté chacun son point de vue personnel sur la problématique de la surpopulation en lien avec l’écologie. Du scientifique au pragmatique, les analyses se croisent et se complètent. Chacun son style pour porter un regard sur le fait que nous sommes 8 milliards d’êtres humains depuis novembre 2022.

Philippe Annaba, journaliste à la retraite, a publié « Traité de savoir survivre à l’intention des jeunes générations » (2011), co-auteur de « Moins nombreux, plus heureux – l’urgence écologique de repenser la démographie » (2014), Pourquoi mettre au monde dans un monde qui se fout du monde ? (2018)

Didier Barthès, co-auteur de « Moins nombreux, plus heureux – l’urgence écologique de repenser la démographie » (2014), a publié avec Antoine Waechter « Le défi du nombre » (2022), coprésident du Mouvement Écologiste Indépendant, porte-parole de l’association Démographie Responsable

Jean-Loup Bertaux, astronome des planètes, auteur du livre « Démographie, climat, migrations : l’état d’urgence » (2017), membre du comité scientifique de « Démographie Responsable », co-signataire de la tribune parue dans le monde.fr « Réduire la population contribuerait à l’atténuation du réchauffement climatique » (9 novembre 2022)

Antoine Bueno, essayiste et prospectiviste, a publié entre autres « Permis de procréer » (2019)… « L’effondrement (du monde) n’aura (probablement) pas lieu » (2022)

Odette Chauve, Terrienne de 79 ans, vice-présidente de l’association Démographie Responsable. Un seul enfant et pas de petits-enfants.

Jean-Michel Favrot, chercheur physico-chimiste (recyclage, épuisement des ressources. . . ) à la retraite. Il est membre actif de nombreuses organisations de protection de l’environnement depuis plus de 40 ans, dont Démographie Responsable. Il a écrit « Démographie, l’impasse évolutive. Des clefs pour de nouvelles relations Homme – Nature » (2021)

Denis Garnier, professeur de gestion puis moniteur d’escalade, co-fondateur de l’association Démographie Responsable et président actuel, conférencier

Marc Gillet, ingénieur général des ponts des eaux et des forêts et point focal du GIEC pour le gouvernement français entre 2000 et 2010, membre de l’association « Démographie Responsable »

Théophile de Giraud, dénataliste qui a publié en 2006 « L’art de guillotiner les procréateurs (manifeste anti-nataliste)» (2006). co-auteur de « Moins nombreux, plus heureux (l’urgence écologique de repenser la démographie) » (2014). Il a aussi publié en 2019 un essai intitulé « La grande supercherie chrétienne » dans lequel il démontre que le christianisme des origines était un antinatalisme.

Gilles Lacan, ancien magistrat, président de l’association Écologie sans frontière et conseil juridique de Démographie Responsable, milite pour la décroissance démographique et l’arrêt des politiques natalistes, ainsi que pour la décroissance économique, la protection des animaux sauvages et la souveraineté alimentaire.

Stéphane Madaule, docteur en économie, travaille dans le monde du développement durable en tant que consultant, professeur d’économie dans le supérieur et ancien directeur à l’Agence française de développement (AFD). Ses articles dans la presse nationale -Le Monde, Libération, La Croix- sont nombreux. Il est par ailleurs chroniqueur à Alternatives économiques.

Jacques Maret, paysan, a publié « Le Naufrage Paysan ou comment voir l’avenir en vert » (2006), co-auteur de « Moins nombreux, plus heureux – l’urgence écologique de repenser la démographie » (2014)

Corinne Maier, économiste et psychanalyste, a publié entre autres « No Kid – 40 raisons de ne pas avoir d’enfants (2008) » et co-auteur de «  Moins nombreux, plus heureux – l’urgence écologique de repenser la démographie » (2014)

Fabien Niezgoda, professeur agrégé d’histoire-géographie, a dirigé le dossier d’Éléments n° 184, Surpopulation : le trop-plein. Co-auteur, avec Antoine Waechter, du livre  « le sens de l’Écologie Politique » (2017).

Marie-Eve Perru, ingénieure en génie urbain, spécialisée dans les problèmes environnementaux des grandes métropoles, élue conseillère régionale au sein de la région Île-de-France. Membre du bureau de l’association Démographie Responsable, elle milite pour une taille de population mondiale qui soit écologiquement soutenable afin que les limites planétaires ne soient plus dépassées.

Alice Rallier, chargée d’accompagnement scolaire et stérilisée volontaire.

Martin Rott, docteur en droit des universités de Giessen (Allemagne) et de Toulouse, cadre dirigeant à la retraite des  sociétés européennes de construction aéronautique, membre de l’Association Démographie Responsable, membre du board de European Alliance for Sustainable Population.

Pablo Servigne, formation d’agronome et d’éthologue. Il a quitté le monde académique en 2008 pour devenir chercheur « in-terre-dépendant » (auteur, conférencier, scénariste, etc.). Il a co-écrit, avec Gauthier Chapelle ou Raphaël Stevens, plusieurs livres dont des best-sellers : Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015), L’entraide, l’autre loi de la jungle (LLL, 2017), Une autre fin du monde est possible (Seuil, 2018) et L’Effondrement (et après) expliqué à nos enfants… et à nos parents (Seuil, 2022).

Michel Sourrouille, carrière de professeur de sciences économiques et sociales, membre des JNE (Journalistes-écrivains pour la Nature et l’écologie) et de Démographie Responsable, a coordonné l’ouvrage « Moins nombreux, plus heureux – l’urgence écologique de repenser la démographie (2014) » et publié entre autres « Alerte surpopulation – Le combat de Démographie Responsable » (2022)

Lucia Tamburino has a background in Mathematics and Natural Sciences. She holds a PhD in Forest Ecology and has a post-doctoral research experience at SLU (Swedish University of Agricultural Sciences). Lucia is currently a researcher at IGDORE (Institute for Globally Distributed Open Research and Education).

Michel Tarrier, éco-entomologiste et écosophe, a publié entre autres « Faire des enfants tue la planète » (2011), co-auteur de « Moins nombreux, plus heureux – l’urgence écologique de repenser la démographie » (2014) et récemment publié « Le Malheur de naître » (2022)

Antoine Waechter, homme politique français, a publié entre autres « Le défi du nombre » (2022 avec Didier Barthès)

Philippe Waldteufel, Physicien de l’atmosphère (LATMOS, Laboratoire atmosphères, milieux, observations spatiales ), membre du comité scientifique de « Démographie Responsable », co-signataire de la tribune parue dans le monde.fr « Réduire la population contribuerait à l’atténuation du réchauffement climatique » (9 novembre 2022)

22 réflexions sur “SURPOPULATION… Mythe ou réalité ?”

  1. Il est certain que cette question de la surpopulation est la question existentielle de l’humanité et de l’avenir de la vie sur Terre à cause de l’impact de l’humain sur son environnement.
    Je cours pour acheter ce livre et voir les tenants et aboutissants exposés.

  2. J’aime bien le titre mythe ou réalité ? qui laisse ouvert la réflexion et indique une analyse non partisane ce qui facilite l’accès à la lecture.
    La couverture est non agressive ce qui va aussi dans le même sens. La présentation en bandeau renvoi à des ouvrages universitaires ce qui est un gage de sérieux mais bloquera l’accès à une lecture plus facile souhaitée par un grand nombre.
    Les choix marketing dans ce domaine sont complexes et tout dépend de l’objectif défini et du lecteur visé.

    1. le bon sens c'est le parti d'en rire

      Moi aussi je l’aime beaucoup, le titre… qui laisse ouvert à la réflexion…
      Tout autant qu’à mon incorrigible moquerie, certes partisane mais pas agressive. Quant à la couverture, c’est sûr qu’elle va dans le bon sens 🙂

  3. Bravo pour cette nouvelle contribution à la conscientisation des gens à un avenir compromis par la surpopulation.
    Une traduction en anglais serait une bonne chose pour le monde anglophone souvent très sourd à une conscience universelle.

  4. Bravo à Michel Sourrouille pour avoir coordonné cet ouvrage, ce n’est pas facile de faire travailler ensemble tant de gens, de tous les persuader des compromis nécessaires.
    Michel C, pourquoi êtes vous si critique envers le travail des autres, c’est tellement facile ! Ecrivez un livre, c’est plus difficile que moquer. Décolonisez votre imaginaire moqueur.

    1. Il faudra d’abord trouver les auteurs, certes, mettons que vous y arriviez, puis vous mettre d’accord à 23 sur le titre, sur le choix de l’éditeur, sur la date de sortie, sur la communication, sur l’image de couverture, sur le texte de dos de couverture, sur le prix de vente, sur les inévitables inimitiés entre les uns et les autres, sur la répartition des droits d’auteurs, sur les phrases d’en tête, sur la préface, sur les efforts à demander à chacun pour la diffusion, sur l’ordre de présentation des articles, sur la longueur accordée à chacun, il faudra gérer les inévitables retards de tel ou tel sur la remise du manuscrits, accepter que certains fassent 4 fautes par ligne, accepter que certains texte soient plus intéressants que d’autres non, promis c’est pas facile, bon essayez …. pour une fois. Vous risquez des déconvenues, et je trouve que Michel Sourrouille s’est bien sorti de l’épreuve aux multiples pièges.

  5. Bonjour Michel C.
    Tu es incorrigible, tu as encore dépassé ton quota de 4 commentaires. Mais ton discours mérite réponse: « Depuis quand les apôtres de Malthus seraient-ils plus compétents que les autres pour démêler le vrai du faux ? »

    La thèse de Malthus selon laquelle la population croît structurellement plus vite que les ressources alimentaires est une réalité. Une femme peut faire plus de 10 enfants si on laisse libre cours à sa fécondité alors que l’agriculture est soumise à la loi des rendements décroissants. Nous aimerions que Michel C nous démontre le contraire, nous sommes ouvert au dialogue sincère. Nous lui avons déjà proposé plusieurs fois de nous envoyer un texte conséquent pour parution sur notre blog, il a toujours refusé notre invitation.
    (à suivre)

    1. (suite)
      Michel C. : « Depuis quand seraient-ils les détenteurs de la Vérité ? Et pour quelle bonne raison un Ehrlich vaudrait-il mieux que tous les Angus-Butler de la Terre réunis ? »

      La bombe Population, décrite par Ehrlich, René Dumont ou l’association Démographie Responsable, ne fait qu’illustrer en termes contemporains le principe de population de Malthus présenté plus haut : il y a décalage croissant entre l’évolution exponentielle de la population et croissance linéaire des ressources alimentaires. Il faut dont maîtriser notre fécondité. Les écosocialistes comme Angus-Butler se trompent de cible en voulant ignorer que la croissance du niveau de vie et la croissance démographique sont intimement liés. Pire, ils veulent nous empêcher d’agir pour une politique obligée, celle d’un planning familial généralisée au monde entier, ce qui est loin d’être le cas.
      (à suivre)

      1. (suite et fin)
        Michel C. : « ON partira donc du Postulat que l’esprit critique c’est leur dada, aux malthusiens. Et que le dogmatisme ils ne connaissent pas. Que ça c’est juste pour les autres, les natalistes, les menteurs, les ultra-cons et j’en passe. »

        Nous aimons bien Michel C. qui met depuis longtemps un peu de piment pour épicer notre blog. Dommage qu’il ne reconnaisse pas que le malthusianisme n’est pas un dogmatisme. Par contre être anti-malthusien, c’est empêcher qu’on agisse sur la variable démographique. Là est le dogmatisme. Pourtant nous sommes déjà 8 milliards, un milliard de plus ces onze de dernières années. C’est non seulement invivable, mais c’est dorénavant ingérable d’autant plus que les religieux, l’extrême droite et les cons(ervateurs) s’allient contre l’évidence. Michel C. semble avoir des petits enfants, il ne semble pas penser beaucoup à eux…

        1. Bien sûr que je suis incorrigible, la Preuve j’en rajoute un autre. Cette fois pour vous dire que vous m’avez con vaincu ! Vous avez raison, sur toute la ligne, seuls les malthusiens sont dans le Vrai. L’Erreur, le dogmatisme ça c’est chez les autres. Ces types comme comme moi, fermés au dialogue et qui se foutent de leurs petits enfants.Puisque vous le dites !

          modération @ Michel C.
          ce que vous écrivez en réponse à biosphere, c’est un cri du cœur à lire au second degré,
          ce n’est pas un argumentaire qui répond à une argumentation…. Dommage !

  6. Peu importe que ce soit un pays développé ou pas, mais à partir du moment qu’un pays n’ait aucune autonomie alimentaire, alors ce pays est en surpopulation ! Chaque zone régionale est censée pouvoir subvenir aux besoins alimentaires de sa population. Or ce n’est pas le cas, si l’on regarde le taux d’autonomie alimentaire de chaque pays ! En outre les famines et les malnutritions sont aussi des preuves objectives de surpopulation !

    Et encore, ça serait bien pire sans pétrole qui sert de joker actuellement pour doper la croissance des denrées alimentaires !!! Et le truc étant que ce sera bien pire sans pétrole puisque c’est une ressource en voie de tarissement ! Autant dire que les famines vont augmenter en nombres et en intensité dans les décennies à venir ! C’est ainsi que se termine toujours les périodes de surpopulation lorsque les ressources deviennent insuffisantes pour satisfaire le plus grand nombre : Guerres, épidémies et famines !

  7. La plupart des gens ne retiennent d’une information que ce qui confirme leurs croyances précédentes. Ainsi on peut se référer à trois ouvrage idéologiquement orientés qui présentent la surpopulation comme un mythe. A vous de juger du bien fondé de cette prose :
    1/3) La surpopulation, un mythe (George Monbiot 6 octobre 2009)
    Les ultra-riches ont décidé (lors d’une réunion secrète) que ce sont les très pauvres qui polluent la planète… Le véritable problème n’est pas celui de la démographie mais de la consommation excessive des pays riches
    https://biosphere.ouvaton.org/blog/un-enfant-par-famille-suite/
    (à suivre)

    1. 2/3) «Notre planète est trop peuplée»: anatomie d’un mythe (08. juin 2015 – letemps.ch )
      Nourrir tout le monde implique-t-il d’aller dans le mur sur le plan écologique ? Les #populationnistes pensent que oui. Pour eux, « le monde est confronté à un choix cornélien entre l’#agriculture industrielle, qui détruit l’#environnement mais nourrit tout le monde, et l’agriculture respectueuse de l’environnement, qui protège ce dernier mais ne nourrit pas la moitié des habitants sur Terre. Heureusement, il y a tout lieu de penser qu’ils ont tort. »
      (à suivre)

      1. (suite et fin)
        Nous en terminons par un livre de Ian Angus et Simon Butler (2014) que nous avons lu car, en tant que malthusien, nous essayons aussi de discerner le vrai du faux dans les critiques qui nous sont adressées. Voici l’essentiel en lien et un bref résumé.
        3/3 Une planète trop peuplée  ? Le mythe populationniste, l’immigration et la crise écologique
        Nos effectifs croissants sont-ils la variable principale de la crise écologique qui nous pend au nez? Non, non et non, La surpopulation est un mythe. Croyance néfaste, car elle détourne l’attention des vrais problèmes et des vraies solutions. Croyance cruelle pour ceux dont elle fait des boucs émissaires: ceux qui se reproduisent, qui s’accroissent, qui migrent – et qui, en réalité, contribuent très peu au changement climatique en cours.
        https://biosphere.ouvaton.org/bibliotheque-2014-et/3030-2014-une-planete-trop-peuplee-le-mythe-populationniste-l-immigration-et-la-crise-ecologique

    2. Je suis content que Biosphère accorde un peu d’intérêt aux sources que j’ai données.
      Et qu’en tant que malthusien… elle essaye aussi de discerner le vrai du faux dans les critiques qui lui sont adressées. Ainsi cette analyse (critique) du livre de Ian Angus et Simon Butler, qui à son tour pourrait être analysée (critiquée) et ce à n’en plus finir.
      Ne serait-ce déjà qu’au sujet de ces fameux débats («débats») entre ceux-ci et ceux là .
      – « Une synthèse est-elle impossible ? Ehrlich a essayé de la formuler dans son livre de 1971 [etc.]»
      Admettons… Et 52 ans plus tard, en quoi sommes-nous plus avancés ?

      – « La plupart des gens ne retiennent d’une information que ce qui confirme leurs croyances précédentes. »
      Oui et pour tout et n’importe quoi ! Non seulement qui confirme, mais qui les arrange, qui ne perturbe pas trop leur équilibre. Poussée trop loin cette attitude mène au dogmatisme. C’est bien ça Le Problème.

    3. En tant que malthusien !!?? Ah bon… Et depuis quand les apôtres de Malthus seraient-ils plus compétents que les autres pour démêler le vrai du faux ?
      Depuis quand seraient-ils les détenteurs de la Vérité ? Et pour quelle bonne raison un Ehrlich vaudrait-il mieux que tous les Angus-Butler de la Terre réunis ?
      ON partira donc du Postulat que l’esprit critique c’est leur dada, aux malthusiens.
      Et que le dogmatisme ils ne connaissent pas. Que ça c’est juste pour les autres, les natalistes, les menteurs, les ultra-cons et j’en passe.
      Avec ça nous voilà donc encore bien avancés.

  8. SURPOPULATION… Mythe ou réalité ?

    La surpopulation est une réalité depuis 1939, car c’est l’année où est déclenchée la seconde guerre mondiale qui n’est que l’extension de la première de 1914/1918. Si on est déjà capable d’entrer en conflit à l’échelle mondiale en 1914 avec 1,8 milliards d’habitants et 1939 avec 2,4 milliards d’habitants, alors c’est déjà un critère objectif de surpopulation, car derrière ces conflits, ces pogroms et ces épurations ethniques se cachent bien des désaccords d’accès et de partages de ressources naturelles !

    1. C’est très simple à comprendre, et ça se vérifie partout dans le monde, à partir du moment où des individus estiment ne pas avoir assez de ressources, alors ils jugent « légitime » de pouvoir agresser et même tuer autrui pour obtenir plus de ressources ! Or la criminalité augmente partout, y compris dans les pays dits riches ! Pour le moment, les gouvernements ne font que contenir les tensions, mais ça ne tiendra plus très longtemps, car les ressources naturelles sont en décroissance et vont se tarir ! Autrement dit, la criminalité ne peut qu’augmenter ! Et plus aucun quartier ne sera épargné ! Les gouvernements n’auront plus le choix que de crever l’abcès par des guerres en envoyant leurs surplus de population à l’abattoir…

      1. – « La surpopulation est une réalité depuis 1939, car [blablabla]
        C’est très simple à comprendre, et [patati et patata] »

        C’est tellement simple, que c’en est simplet.
        Fais-toi violence, réfléchis plutôt à ça :
        – Allons-nous être écrasé par la surpopulation ? (Mr Mondialisation 27 août 2017)

  9. Le 09 novembre 2022, DR accédait au «journal de référence». Biosphère se devait donc de célébrer l’évènement : “Démographie Responsable accède au MONDE” (14 novembre 2022).
    Cet article a généré 25 commentaires.
    Le même jour “Démographie Responsable fait un sondage”… 2 commentaires. Bof…
    Le lendemain, “Nous sommes 8 milliards, stop ou encore ?” en récoltait 33 !
    Déjà pour dire que si ce sujet est tabou, il ne l’est certainement pas sur ce blog. Ou alors il faudra me donner la nouvelle définition de “tabou“.
    En parcourant vite fait tous ces commentaires (beaucoup seraient mieux dans la Poubelle) je vois que pas mal de questions restent toujours sans réponses. Je trouve ça embêtant, surtout quand on fait des conférences et qu’on prétend vouloir débattre. Alors j’en pose une autre :
    – Ces questions sont-elles trop compliquées, ou alors trop cons ?
    Bref, là encore on pourrait écrire un livre.

  10. Le titre, sous forme de question, ne trompera que les naïfs.
    – « Il nous fallait donc à plusieurs voix démêler le vrai du faux »
    Et pour ça rien de mieux que 23 malthusiens et autres dé(anti)natalistes. Logique, puisque eux seuls détiennent la Vérité. 23 points de vue qui finalement n’en font qu’un. Un livre de plus pour nous dire quoi de plus, et que ne sachions déjà ? Ben que la Surpopulation n’est qu’un mythe, pardi ! Non je rigole. Bref, avec ça nous voilà bien avancés. D’autant plus qu’ON ne compte plus les articles, les bouquins et les points de vue qui nous racontent le contraire :
    – La surpopulation, un mythe (George Monbiot 6 octobre 2009 – Reporterre )
    – «Notre planète est trop peuplée»: anatomie d’un mythe (08. juin 2015 – letemps.ch )
    – Une planète trop peuplée  ? Le mythe populationniste, l’immigration et la crise écologique
    (Ian Angus et Simon Butler, 2014)

    1. Oui mais là ON dira que ceux-là ne comptent pas, qu’il ne faut pas les écouter, surtout pas les croire ! Parce que ceux-là sont des natalistes, et donc des menteurs, des naïfs, des ultra-cons et j’en passe.
      Bref, là encore toujours le même problème : Avec ça nous voilà bien avancés !
      Et encore, le problème ne porte là que sur un constat : La planète est-elle ronde ou plate ? Surpeuplée ou ou pas ? Parce qu’après c’est un autre problème, un autre «débat», un autre combat : Et quand bien même elle le serait, surpeuplée… qu’est-ce qu’ON fait ?

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