le parti de l’insécurité

François Fillon s’assimile au Front national :« L’insécurité est un combat permanent. C’est un combat sur lequel personne ne peut faire de triomphalisme, parce que la violence se réinvente en permanence ». C’est déjà grâce à ce sentiment d’insécurité propagé par les médias en transe que le deuxième tour des présidentielles en 2002 avait opposé la droite et l’extrême droite. Cette obsession sécuritaire a pour fonction d’entretenir une illusion de sécurité qui serait protégé par des lois de plus en plus répressives. Depuis que Sarko a été ministre de l’intérieur, nous en savons quelques chose en France. Or ce culte politique voué à l’insécurité criminelle nous prépare à supporter des régimes de plus en plus dictatoriaux qui profiteront des krachs écologiques à venir (pic pétrolier, réchauffement  climatique, etc.) pour imposer la reconduction des élites.

Après le régime de dictature économique qui a été le nôtre depuis cinquante ans et qui a mené l’humanité où elle en est aujourd’hui, risque donc de venir le temps de celui d’un totalitarisme. Une décroissance brutale engendrée par un effondrement de l’économie mondiale entraînera une explosion de violences collectives et de conflits politiques majeurs. L’effondrement des macrosystèmes technologiques qui alimentent en particulier les populations urbaines en eau et en énergie ne pourra avoir que des conséquences catastrophiques. La compétition sur des ressources naturelles comme l’eau, le bois et l’alimentation deviendra féroce, tandis que le peuple frustré réclamera son dû. De cette situation pourrait naître une écocratie nationaliste dont le sarkozysme n’aura été que l’avant-garde et Fillon le serviteur zélé.

Rédigé avec l’aide du livre de Simon Charbonneau, Résister pour sortir du développement

5 réflexions sur “le parti de l’insécurité”

  1. Le fascisme s’attaque aux personnes à cause de leur être. L’écologie s’attaque à l’avoir, pas aux personnes. C’est d’ailleurs assez drôle , de se faire traiter de fasciste … extrémiste on aurait pu comprendre, mais là … L’énumération de Jean D n’est qu’une description du modèle policier, modèle que par ailleurs il soutient ( sous réserve que celui-ci soit de droite) Donc la droite n’aime pas la non-droite, mais on le savait.

  2. Ah, je vois: on veut faire reposer sur la droite une future dérive fasciste de l’écologie. Sauf qu’elle existe déjà du fait des Verts dans divers pays:
    – péages urbains et leur vidéo-surveillance des plaques d’immatriculation, et bientôt des émetteurs GPS dans chaque voiture pour contrôler la vitesse.
    – fouilles des sacs poubelles pour mettre des amendes aux mauvais recycleurs
    – tentative de criminalisation morale de la fourrure, du foie gras et même juste de la viande en général
    – demande de référendum pour interdire les 4×4
    – mobilisation contre le nucléaire, les lignes haute-tension, toute modernisation du réseau éléctrique
    – combat contre le génie génétique, les nanotechnologies, le futur

    L’écologie politique est un fascisme. Les gens s’en rendent compte désormais.

  3. Pour ceux qui ont du mal à assimiler un texte complexe, voici un résumé de l’article « le parti de l’insécurité » :

    1) La droite comme l’extrême droite attrape les électeurs comme des mouches en cultivant leurs sentiments d’insécurité ;

    2) La culture de l’insécurité pousse les citoyens à demander toujours plus d’autorité à l’Etat ;

    3) Des difficultés importantes d’ordre écologiques seront donc traités sur le mode totalitaire avec l’assentiment collectif ;

    4) Comme d’habitude, les élites préserveront leurs privilèges…

  4. mangold alain

    Des propos qui n’ont pas vraiment de sens et dont ont cherche une structure.

    La lutte contre la délinquance est un combat permanent oui: le défi de la société est de trouver les moyens adéquats pour gérer le problème. La répression si elle est indispensable doit être évaluée au cas par cas ce qui exclu le principe des peines minimales. Les prisons doivent exister, elles ont non seulement un but clairement répressif mais doivent également offrir des chances de réinsertion, notamment par la formation; la France de ce coté là est très en retard.

    La thématique est complexe et pas nouvelle alors souhaitons plus de retenue et de réflexion à ceux qui demandent toujours plus de répression comme à ceux qui déblatèrent des propos aussi peu construits que constructifs.

  5. Encore du catastrophisme à 2 balles!
    Sauf que, cette fois, j’ai beau relire, j’ai la furieuse impression que ça ne veut rien dire du tout.
    Il ne suffit pas de lire un livre, de régurgiter quelques phrases avec des mots et des adjectifs compliqués et de rajouter les noms de sarkozy et Fillon (on voit qu’on est en pleine élection) pour faire un tout cohérent, ni même un tout délirant cohérent.

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