le passé est notre avenir

Enfin un bon article dans LeMonde du 24 juillet. Il est en effet exceptionnel de lire un(e) journaliste (ici Annie Kahn) décrire notre passé pour mieux envisager notre avenir. Dès le début de 1949, les bonnes nouvelles se multiplient : le 1er avril, la confiture et les pâtes sont en vente libre ; les produits laitiers suivront, le 15. A partir de mai, seuls les produits  importés restent rationnés. Le 1er décembre 1949, c’est la fin des tickets de rationnement. La France sortait alors de la guerre pour entrer dans les Trente Glorieuses.

Mais notre futur ressemblera à une guerre permanente, différents chocs écologiques vont faire vaciller définitivement la société thermo-industrielle. Annie Kahn pense la même chose que moi, elle termine ainsi son article : « Les dégâts écologiques de la société d’abondance pourraient remettre au goût du jour ces vieilles valeurs  (servir le pays et ses habitants) que les ultra-libéraux croyaient avoir envoyées au musée. La sortie de crise passera par une utilisation plus rationnelle des ressources, et des permis d’émissions de CO2. Mais sans carte ni ticket. Pour l’instant. »

Je souligne, pour l’instant. Il me paraît en effet évident qu’après le marché du carbone, nous passerons assez vite à la taxe carbone (c’est en cours), et avant 2050 à la carte carbone, c’est-à-dire au rationnement par rapport aux ressources fossiles.

1 réflexion sur “le passé est notre avenir”

  1. l’ADEME avait essayé de faire des crédit carbone, sorte de limite sur notre carte de crédit par exemple nous limitant a un nombre de crédit carbone. Une plutôt bonne idée, après tout nous sommes tous ici au même titre pas de raison que certain pollue plus et donc pollue chez les autres. Le projet a été reçu a coup de pierres, on imagine en effet les plus riche de plus avoir de crédit dès Février, c’est que les 30 trajets en avion, la voiture de course/4×4, la surconsommation (de conneries au passage) et le chauffage à 25 ca en fait du carbone.
    Le retour au ticket serai plutôt une bonne chose, mais ne doit pas tourner à la chasse aux riches (plutôt au gaspillage)

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