Une augmentation de 10 % de la proportion d’aliments ultra-transformés dans l’alimentation est associée à une augmentation de 14 % de la mortalité. C’est la conclusion d’une équipe française de recherche en épidémiologie nutritionnelle. Pour expliquer cette corrélation, plusieurs hypothèses : ces produits contiennent souvent des quantités plus élevées de sucres et de sels ajoutés, de lipides saturés, ainsi qu’une plus faible densité en fibres, vitamines et autres micronutriments, autant d’éléments liés à des risques sur la santé. De plus, ils contiennent des additifs. Or les aliments ultra-transformés ont envahi les rayons, jusqu’à représenter entre 25 % et 50 % de notre alimentation totale. Cette catégorie comprend une grande variété d’aliments : plats préparés, céréales, gâteaux… tout produit contenant des colorants, des conservateurs, des arômes et d’autres additifs. Aujourd’hui, le nombre d’additifs autorisés en Europe est de 338. Un rapport d’une Commission parlementaire sur l’alimentation industrielle a préconisé de réduire ce nombre à 48 d’ici à 2025, soit le nombre autorisé dans l’alimentation biologique.* Voici quelques réactions sur lemonde.fr :
MEUH COINCOIN : Sur le fond de l’article, très bien d’avoir des enquêtes sur la question. Même si clairement, on se doute que manger un truc dont la liste des ingrédients ressemble plus à une expérience chimique qu’à de la nourriture ne peut pas être sans conséquence sur la santé…
ALAIN PANNETIER : Les conservateurs sont par essences des antimicrobiens (antibactériens, antifongiques). C’est-à-dire des poisons pour bactéries ou moisissures. Le problème c’est que nous partageons un très grand nombre de voies métaboliques avec ces organismes plus primitifs et aussi qu’une même biomolécule peut intervenir dans de nombreuses voies métaboliques.
Victor M : Avec des lasagnes à 5€/kg, quand on arrive déjà pas à terminer le mois, on oublie la cuisine maison quand on voit le prix des aliments de base. Beaucoup de personnes ne savent pas non plus cuisiner.
Les trois Règles d’Or d’une alimentation durable et saine sur notre blog biosphere:
1) privilégier les produits végétaux sur les produits animaux dans un ratio calorique d’environ 85 % / 15 %.
2) au sein des produits végétaux et animaux, privilégier les aliments pas ou peu transformés.
3) diversifiez en privilégiant les aliments bio, de saison et locaux dans la mesure du possible.
Si j’achète un aliment ultra-transformé contenant des ingrédients issus des quatre coins de la planète je contribue souvent à l’appauvrissement de pays en voie de développement, à la maltraitance animale et à la déforestation de certaines parties du globe. A nous de choisir notre alimentation, nous sommes responsables.
Complément d’analyse : Un régime alimentaire aux mains des marchands
* LE MONDE du 13 février 2019, Une nouvelle étude suggère un effet néfaste des aliments ultra-transformés sur la santé
C’est terrible de constater que les aliments les plus travaillé par l’industrie qui impacterai la santé des gens est surtout consommer par les personnes avec faible revenu.
C’est la double punition …
untel sur lemonde.fr : « Une nouvelle étude » Rappelons au lecteur distrait que c’est toujours la même étude qu’on nous ressort épisodiquement (la même équipe la republie de temps en temps, complétée de nouvelles données, en se félicitant de la justesse de leur précédente étude).
Henri : rappelez-vous les propos de Untel le 25/12/2018 à propos du dioxyde de titane : « Les consommateurs aiment bien la crème chantilly bien blanche. Il n’y a pas de raison de leur supprimer ce plaisir en raison de préjugés écolos confortés par des scientifiques complices qui publient des études-poubelles grand public isolées (modèle hélas bien connu avec l’étude Séralini).«
le sceptique sur le monde.fr : Ces aliments sont plus riches en sel, sodium, sucres que la moyenne, leur usage est corrélé à un style de vie sédentaire, cela est associé à des pathologies cancéreuses, métaboliques ou cardiovasculaires de manière bien établie. La catégorie « ultra-transformé » apporte-t-elle des infos utiles ou est-elle un composite trop peu discriminant?
Henri au sceptique : Dès qu’un article remet en cause notre production industrielle ou agricole, dès qu’on parle d’externalités négatives, de danger pour l’homme et la vie, je vois toujours les mêmes intervenants qui distillent le doute, tentent de discréditer les études produites, de disqualifier leurs auteurs, mentent sans vergogne.. Ces tacherons rémunérés désinforment, se posent en protecteur de la vie telle qu’elle est dans le meilleur des mondes possible. Bref au Nutriscore classons-les en Rouge E.
le sceptique sur le monde.fr : Ces aliments sont plus riches en sel, sodium, sucres que la moyenne, leur usage est corrélé à un style de vie sédentaire, cela est associé à des pathologies cancéreuses, métaboliques ou cardiovasculaires de manière bien établie. La catégorie « ultra-transformé » apporte-t-elle des infos utiles ou est-elle un composite trop peu discriminant?
Henri au sceptique : Dès qu’un article remet en cause notre production industrielle ou agricole, dès qu’on parle d’externalités négatives, de danger pour l’homme et la vie, je vois toujours les mêmes intervenants qui distillent le doute, tentent de discréditer les études produites, de disqualifier leurs auteurs, mentent sans vergogne.. Ces tacherons rémunérés désinforment, se posent en protecteur de la vie telle qu’elle est dans le meilleur des mondes possible. Bref au Nutriscore classons-les en Rouge E.