Par dizaines ils ont bloqué l’entrée de cette nouvelle autoroute, ne laissant passer que les vélos. Ils portaient tous un tee-shirt vert sur lequel était inscrit « NON à la voiture , tous en vélo ». Les écologistes sont à bout, le dernier rapport du GIEC montre clairement que la catastrophe climatique est en marche. Certains militants parlent même de crever les pneus de tous les 4×4 et autres SUV. « Si on est dans l’illégalité, je suis prêt à aller en prison » déclare l’un deux. Cela fait penser à José Bové et autre faucheurs volontaires d’OGM. Dans une pétition adressée à M. de Rugy par des centaines de milliers de signataires, on réclame la relocalisation des activités qui rendraient les voitures inutiles, « le maintien de l’élevage, de l’artisanat et du commerce dans nos villages ». Non, non, ne rêvons pas, les écologistes ne sont pas prêt à aller en prison pour défendre leur cause. L’écoterrorisme est un épouvantail agité par la droite consumériste vendue aux intérêts du business. Par contre les éleveurs dans les Pyrénées utilisent quasiment les mêmes termes que notre premier paragraphe :
« Sorita, jeune ourse slovène, arrive. Les vallées sont entravées par les barrages d’éleveurs et de chasseurs, hostiles à l’introduction sur leur territoire des plantigrades. Par dizaines, ils ont essayé d’empêcher leur arrivée, surveillant les axes routiers et les aérodromes. A Laruns, lors de la « foire aux fromages », la plupart des bergers porteront un tee-shirt noir, signe de deuil, sur lequel est inscrit « Pyrénées vivantes sans prédateur ». Certains éleveurs ont promis de partir traquer les mammifères. « Et si on est dans l’illégalité, je suis prêt à aller en prison », déclare le président de l’Association pour le développement durable de l’identité pyrénéenne. Dans un courrier adressé à M. Hulot, en juin 2018, 107 maires des communes de montagne, ont plaidé contre la réintroduction des ours : « Nous voulons affirmer que nous sommes “pour”…, pour la vie dans nos vallées, pour le maintien de l’élevage, de l’artisanat et du commerce dans nos villages ». »*
Sur ce blog, plutôt que ce vain débat entre éleveurs et gouvernement, entre écolos et anti-écolos, nous préférons donner la parole aux ours :
http://biosphere.blog.lemonde.fr/2017/09/09/les-ours-pyreneens-demandent-la-parole/
* LE MONDE 6-7 octobre 2018, Dans les Pyrénées, des opposants aux ours « prêts à aller en prison » s’il le faut
Elle est trop marrante cette « modération » !
En effet, ma première petite histoire n’a pas fait long feu. Ce qui fait que je me suis senti obligé de rallumer, en prenant soin de ne pas écrire d’obscénités… rien qui puisse heurter les sensibilités. Et rebelote ! Je me suis alors dit que l’humour devait être interdit par la « charte » … Va savoir.
Et v’là qu’aujourd’hui je vois qu’ils sont revenus. N’importe quoi ! 🙂
Ecoutez bonnes gens, la cruelle et douloureuse histoire de la pauvre Claverina.
« Bonjour je m’appelle Claverina, ou plutôt c’est comme ça que les gentils écolos m’ont baptisée. Quoi que… gentils, c’est vite dit.
J’étais tranquille j’étais peinarde, quand des méchants m’ont kidnappée, puis m’ont enfermée dans une cage, je leur ai dit « laisse béton ! » M’ont filé des chataignes, m’ont filer des marrons. Et maintenant je suis ici, je ne sais même pas où je suis, sauf que je suis très loin de mes amis, de ma patrie, i-eu . Moi je ne voulais pas venir ici. Et je m’en vais au vent mauvais qui m’emporte deçà delà, pareil à la feuille morte, toute suffocante et blême, je me souviens des jours anciens et je pleure. Bououououhhh !
Ouh Ouh ?!! Loup y es-tu ? Que fais-tu ? Entends-tu ? Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n’y est pas, si le loup y était, il me man-ge-rait. Mais comme il n’y est pas, il me mange-ra pas, et c’est dé-jà ça ! Si je chante c’est parce que je se suis très malheureuse, ici.
J’irais revoir ma Slovénie, i-eu, c’est le pays qui m’a donné le jour, c’est le pays où j’ai connu l’amour. L’ A-mour ! »
Amusons-nous … donnons donc la parole à l’ours.
Bonjour, je m’appelle CLAVERINA. Disons plutôt que ce sont les gentils écolos
qui m’ont baptisée comme ça. Quoi que… gentils c’est vite dit. Ecoutez bonnes gens, la cruelle et douloureuse histoire de la pauvre Claverina, ma pomme.
J’étais tranquille j’étais peinarde, quand ces tocards m’ont kidnappée, pis m’ont mise dans une cage, j’leur ait dit « laisse béton ! » Y m’ont filé des châtaignes, m’ont filé des marrons, m’en ont fait voir de toutes les couleurs.
Et maintenant je ne sais pas où je suis, je sais juste que je suis loin de mes amis, de ma patrie, i-eu … je ne voulais pas venir ici !
Et je m’en vais au vent mauvais qui m’emporte deçà delà, pareil à la feuille morte. Colchiques dans les prés, c’est la fin de l’été. Je me souviens des jours anciens et pleure. Snif-snif ouin-ouin et bouhouhouhou !!!
Ouh Ouh ?!! Loup y es-tu ? Que fais-tu ? Entends-tu ? Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n’y est pas, si le loup y était, il me mangerait. Mais comme il n’y est pas, il me mangera pas ! Et c’est dé-jà ça, trala-la !
Sachez que si je chante, c’est parce que je suis très malheureuse ici. Je chante, je chante soir et matin… je chante sur mon chemin, je chante mais la faim qui m’affaiblit tourmente mon appétit, je tombe soudain au creux d’un sentier, je défaille en chantant et je meurs à moitié.
J’irais revoir ma Slovénie, i-eu … c’est le pays qui m’a donné le jour, c’est le pays où j’ai connu l’amour. L’ A-mour !
Amusons-nous … donnons donc la parole à l’ours.
Bonjour, je m’appelle CLAVERINA. Disons plutôt que ce sont les gentils écolos
qui m’ont baptisée comme ça. Quoi que… gentils c’est vite dit. Ecoutez bonnes gens, la cruelle et douloureuse histoire de la pauvre Claverina, ma pomme.
J’étais tranquille j’étais peinarde, quand ces tocards m’ont kidnappée, pis m’ont mise dans une cage, j’leur ait dit « laisse béton ! » Y m’ont filé des châtaignes, m’ont filé des marrons, m’en ont fait voir de toutes les couleurs.
Et maintenant je ne sais pas où je suis, je sais juste que je suis loin de mes amis, de ma patrie, i-eu … je ne voulais pas venir ici !
Et je m’en vais au vent mauvais qui m’emporte deçà delà, pareil à la feuille morte. Colchiques dans les prés, c’est la fin de l’été. Je me souviens des jours anciens et pleure. Snif-snif ouin-ouin et bouhouhouhou !!!
Ouh Ouh ?!! Loup y es-tu ? Que fais-tu ? Entends-tu ? Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n’y est pas, si le loup y était, il me mangerait. Mais comme il n’y est pas, il me mangera pas ! Et c’est dé-jà ça, trala-la !
Sachez que si je chante, c’est parce que je suis très malheureuse ici. Je chante, je chante soir et matin… je chante sur mon chemin, je chante mais la faim qui m’affaiblit tourmente mon appétit, je tombe soudain au creux d’un sentier, je défaille en chantant et je meurs à moitié.
J’irais revoir ma Slovénie, i-eu … c’est le pays qui m’a donné le jour, c’est le pays où j’ai connu l’amour. L’ A-mour !