Les humains, des prédateurs fous, un parasite sur Terre

C’était il y a quelque 14 000 ans. En Alaska, des mammouths de 10 tonnes. Un peu plus au sud de l’Amérique le rhinocéros laineux de 3 tonnes. Jusqu’aux tropiques, les gigantesques paresseux terrestres de 4 tonnes. Et puis, en 3 000 ans tout au plus, tous ces géants ont disparu. Eradiqués par un chasseur habile et sans scrupule, homo dit sapiens. Les techniques de prédation se perfectionnent, l’usage des brasiers pour la chasse est largement documenté. On constate partout sur la planète une corrélation étroite entre l’expansion géographique de notre espèce (ou de ses cousines) et l’effondrement de la masse moyenne des animaux existants. Ainsi en Amérique du Nord, le poids moyen des mammifères plonge de 98 kg à 7,6 kg, en quelques millénaires. Que se passerait-il si l’ensemble des animaux déclarés en danger par l’Union internationale pour la conservation de la nature venait à disparaître d’ici deux cents ans ? Sur Terre, le plus gros animal afficherait 900 kg sur la balance. Il serait domestique. Ce serait une vache.*

Il n’y a pas que la mégafaune qui disparaît, Voici quelques données compilées antérieurement sur notre blog :

99% des Rhinocéros ont disparu depuis 1914.
► 97% des Tigres ont disparu depuis 1914.
► 90% des Lions ont disparu depuis 1993.
► 90% des tortues marines ont disparu depuis 1980.
► 90% des papillons monarques ont disparu depuis 1995.
► 90% des gros poissons marins ont disparu depuis 1950.
► 80% des gorilles ont disparu depuis 1955.
► 60% des éléphants de forêt ont disparu depuis 1970.
► 50% des barrières de corail mondiales ont disparu depuis 1985.
► 50% des poissons d’eau douce ont disparu depuis 1987.
► 40% du phytoplancton des océans a disparu depuis 1950
► 30% des oiseaux marins ont disparu depuis 1995.
► 28% des animaux terrestres ont disparu depuis 1970.
► 28% de la totalité des animaux marins ont disparu depuis 1970. 

Les humains et leurs bétails représentent aujourd’hui 97% de la la biomasse des vertébrés de la terre… il y a 10 000 ans les humains et leurs bétails représentaient seulement 0,01% de la biomasse des vertébrés terrestres. L’espace terrestre qu’envahit notre espèce se fait au détriment de toutes les autre espèces. Et il y en a qui disent encore que nous ne sommes pas trop nombreux ! Quelques hommes + des sagaies + des milliers d’années = extinction des grands mammifères. Beaucoup beaucoup d’hommes + du pétrole et des super-techniques + deux siècles seulement =  nous serons bientôt seuls sur terre ! Le plus efficace prédateur de tous les temps va-t-il être écrasé sous le poids de sa gloutonnerie sans limite ?

* LE MONDE du 24 avril 2018, L’homme, tueur en série des grands mammifères

7 réflexions sur “Les humains, des prédateurs fous, un parasite sur Terre”

  1. Vous n’avez rien compris, c’est de l’écologisme vertueux: les gros animaux consomment trop de ressources :-))

  2. @Biosphère
    Ma fidélité a aussi des limites, je me demande souvent ce que je peux apporter de positif à nourrir votre blog. Et je suis encore là … jusqu’à quand, je n’en sais rien.
    Les constats terrifiants je les ai faits moi aussi, je n’ai pas attendu de découvrir Biosphère pour comprendre que de Sapiens nous n’en avions que le nom, et il y a déjà longtemps que je me suis posé la question « alors qu’est-ce qu’on fait ? ». Avec le temps j’ai compris qu’à part se faire croire je ne sais quoi et tourner en rond, il n’y avait finalement pas grand chose, si ce n’est rien à attendre de ce misérable « on ». Ainsi cette question est devenue « et maintenant, que puis-je, que dois-je faire ? » La réponse, qui est la mienne, que je ne vise pas à imposer, est toute simple … vivre ! Ce qui bien sûr ne veut pas dire se bâfrer. À ma manière, je fais simplement le colibri, je me donne ainsi bonne conscience, ce qui participe à mon précieux équilibre (vital), ce qui n’est déjà pas rien. Je le fais sans me prendre trop au sérieux, parfaitement conscient de mes limites, de la portée de ce que je fais et raconte, bien sûr sans croire aux miracles, mais surtout en évitant de sombrer dans ce qui a pour moi de pire … la haine et le désespoir. La haine, qu’elle soit de l’Autre ou pire de l’Humain, vous la voyez (lisez) comme moi. Cette haine ne fait que traduire un certain désespoir, notre époque est hélas au nihilisme.
    Selon vous « L’espèce humaine ne sert à rien sur Terre » … Permettez-moi de ne pas partager ce point de vue. Nous entrons là dans des questions existentielles, qui hélas n’intéressent plus grand monde, probablement parce qu’elles font trop mal à la tête, trop « chauffer le cerveau » trop occupé à penser à autres choses… ce qui peut expliquer également, du moins en partie, pourquoi nous en sommes là. « Quel sens a tout cela ? La vie a t-elle un sens ? »
    Merci à vous aussi de votre attention.

  3. parasites : créatures nuisibles qui détruit l’ organisme hôte , lui pompe sa substantifique moëlle
    Quelques exemples :
    – la plupart des politiciens (macrondelle inclus)de goooche ou de droite ultramolle
    -les extrême gauchistes (antifas ,ecolos en carton pâte à la EELV , no borders et autres créatures à leur Soros)
    -les journaputes de la p^ropaganda abteilung mondialiste
    -la plupart des immigrés afromuzz dont le potentiel de nuisance est énorme
    – le syndicat de la magistrature
    – La CGT

    Ne nous reste plus qu’ à trouver les moyens de s’ en débarrasser : j’ ai bien des idées mais je ne puis mettre le site en danger !

  4. Ben oui , et alors… et maintenant qu’on a dit ça qu’est-ce qu’on fait ?
    Bien sûr pour « avancer » … comme dit Didier Barthès.
    Mis à part chouiner, quand ce n’est pas vomir sa haine de l’humain, ou ressasser des YACA qui ne mangent pas de pain… alors qu’est-ce qu’on fait ?
    Ben moi je pense qu’on devrait déjà arrêter de dire n’importe quoi ! Par exemple arrêter de dire que l’ Homme est « un parasite sur Terre » . C’est quoi un parasite ? Qu’aurions-nous réellement à gagner, à incruster de telles idées dans nos cerveaux déjà bien malades ?

    1. Bonjour Michel C
      nous sommes heureux de constater votre fidélité à notre blog par vos nombreux commentaires. Vous posez la question cruciale face aux périls entraînés par l’activité humaine et sa surpollupullulation : « alors qu’est-ce qu’on fait ? » Vous pouvez bien sûr adhérer à l’association « démographie responsable » dont Didier Barthès est le porte-parole.Vous pouvez aussi vous engager dans bien des causes, peut-être même le faites-vous déjà… vous pourriez nous faire bénéficier de votre expérience en la matière. Vous pouvez aussi pratiquer la simplicité volontaire et la sobriété énergétique dans votre coin, vous seriez un peu moins un « parasite sur Terre ».
      Mais ne vous faites pas de confusion, sur ce blog ce n’est pas de la haine envers les humains dont il s’agit, mais de constats terrifiants qui devraient nous inciter à nous engager écologiquement parlant. L’espèce humaine ne sert à rien sur Terre, mais elle a le privilège d’être en bout de chaîne alimentaire et de bénéficier de l’existence des végétaux et des herbivores. C’est en cela qu’elle est un parasite, nous vivons aux dépens des autres espèces. Homo sapiens a aussi le malheur de reconstruire le monde dans sa tête et de faire de la planète et de tous ses habitants n’importe quoi, y compris des extinctions de masse. C’est cela qu’il nous faut comprendre en tant qu’humain-humain, que nous avons exagéré en perdant le sens des limites et qu’il nous faut penser autrement qu’en termes anthropocentriques. Et si cette prise de conscience fait chauffer le cerveau comme il faut, ce n’est pas plus mal. Merci de votre attention…

  5. Bien entendu, les chiffres, les dates peuvent être discutés dans le détail, mais les ordres de grandeurs sont justes.

    Depuis que l’humanité est passée du stade de prédateur à peu près comme les autres, au stade d’espèce organisatrice de l’ensemble des territoires à son seul profit (ce qu’on appelle la révolution néolithique) nous avons éradiqué à peu près tout ce qui vit de grand sur la planète.
    La multiplication par environ 1 000 de nos effectifs depuis cette période est au cœur du processus (elle est à la fois cause et conséquence de cette révolution néolithique).
    Tant que les écologistes continueront à nous servir une soupe bien pensante, niant le facteur démographique et la responsabilité globale de l’humanité au profit du seul dénigrement de boucs émissaires dont la condamnation vaut quitus idéologique et légion d’honneur dans certaines mouvances bisounours, nous n’avancerons pas.
    Nous devons accepter de partager la Terre avec le reste du vivant.

  6. Bien sur que l être humain ou plutôt certains sont des prédateurs …
    Cependant je reste septique sur l assurance humaine qui avec aplomb nous donne certains chiffres sur la population de certaines espèces avant 1914 , ou la population humaine il y 1000 2000 ou 10 000 ans

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