Le 2 août 2022, des scientifiques appellent à envisager le pire concernant le changement climatique… pour mieux s’y préparer !!!
Annick Berger avec AFP : L ‘éventualité d’un enchaînement de catastrophes à cause du réchauffement de la planète est « dangereusement sous-exploré » par la communauté internationale. L’étude a été publiée dans la revue PNAS ( (Proceedings of the National Academy of Sciences). Les scientifiques citent notamment de possibles hausses de températures pires que prévues ou une cascade d’événements encore non envisagée, voir les deux. Les points de basculement du climat de la Terre – comme la fonte irréversible des phénomènes météorologiques extrêmes, conflits, maladies à transmission vectorielle.Les experts climat de l’ONU (Giec) ont eut tendance à « privilégier le moins pire scénario »,
Paul Watson en 2012 : « Je crois que les quatre cavaliers de l’Apocalypse seront les moyens qui vont servir à réduire notre population – famines, épidémies, guerres et troubles civils. La solution que je préconise est que personne ne devrait avoir d’enfants à moins de suivre une formation de six mois au cours de laquelle on apprendrait ce que cela veut dire d’être un parent responsable et au terme de laquelle on obtiendrait un diplôme certifiant que l’on est suffisamment responsable pour avoir un enfant. C’est une situation bien étrange quand on y pense. On a besoin d’un permis pour conduire une voiture, il faut un diplôme pour accéder à certains métiers. Pas pour avoir un enfant ! » (Capitaine Watson, entretien avec un pirate de Lamya Essemlali)
Thomas Robert Malthus en 1798 : « Les obstacles destructifs qui s’opposent à la population sont d’une nature très variée. Ils renferment toutes les causes qui tendent de quelque manière à abréger la durée naturelle de la vie humaine par le vice ou par le malheur. Ainsi on peut ranger sous ce chef toutes les occupations malsaines, les travaux rudes ou excessifs et qui exposent à l’inclémence des saisons, l’extrême pauvreté, la mauvaise nourriture des enfants, l’insalubrité des grandes villes, toutes les espèces de maladies et d’épidémies, la guerre, la peste, la famine. Dans un pays où la population ne peut pas croître indéfiniment, l’obstacle privatif et l’obstacle destructif doivent être en raison inverse l’un de l’autre : c’est-à-dire que dans les pays malsains, l’obstacle privatif aura peu d’influence. Dans ceux au contraire qui jouissent d’une grande salubrité, et où l’obstacle privatif agit avec force, l’obstacle destructif agira faiblement et la mortalité sera très petite. »
Martin Wolf : Une ironie de l’histoire intellectuelle veut que Thomas Malthus, le prophète de la surpopulation, se soit inquiété de la pénurie de ressources au moment précis où ses hypothèses pessimistes se trouvaient démenties. Mais aujourd’hui la plus grande question du XXIe siècle pourrait être de savoir si les ressources vont redevenir des contraintes, comme elles l’ont été si souvent avant 1800. L’ingéniosité continuera-t-elle ou non à compenser la rareté ? Si la réponse est oui, alors l’humanité entière pourrait un jour bénéficier des modes de vie que connaissent les gens les plus favorisés. Si la réponse est non, nous pourrions alors succomber à ce que le professeur Morris appelle les cinq cavaliers de l’Apocalypse – changement climatique, famines, effondrement des Etats, migrations et épidémies.
PS : Si le deuxième sens du mot « apocalypse » – le plus courant – est « catastrophe » ou « fin du monde », le premier est « révélation ». Le quatrième jour de l’Apocalypse – est une prophétie de la fin des temps, une révélation reçue par saint Jean, vision du futur. A droite, les justes immolés à cause de la parole de Dieu sont reçus par des anges. A gauche, quatre cavaliers fondent sur l’humanité pour lui apporter souffrance, mort et dévastation. Au centre, les étoiles se détachent du ciel et tombent sur des forêts qui prennent feu.
« L’ingéniosité continuera-t-elle ou non à compenser la rareté ? Si la réponse est oui, alors l’humanité entière pourrait un jour bénéficier des modes de vie que connaissent les gens les plus favorisés »
Ben la réponse sera non à terme ! Les ingénieurs, les progressistes, les industriels, les publicitaires, les politiciens sont des menteurs avec leur slogan »on arrête pas le progrès » ! Le progrès on l’obtient par les ressources et non par leurs cerveaux ! Et jusqu’à présent on a rien de trouver de mieux que les énergies fossiles en voie de déplétion ! Avec tous les panneaux solaires et moulins à vent qu’on a construit, rien n’y fait, l’humanité continue d’utiliser plus de 80% d’énergies fossiles, soit les mêmes proportions qu’au début du 20 ème siècle. D’ailleurs les progressistes font passer la voiture électrique pour une innovation majeure alors que dans les faits, elle a été inventée bien avant la voiture thermique !
Autres mensonges; à propos des éoliennes, panneaux solaires, les centrales à fusion concernant leur rentabilité. Les progressistes font croire que ces productions d’énergies deviennent plus rentables que les fossiles, ce qui est faux dans le fond ! Car si on devait construire des panneaux solaires à partir d’autres panneaux solaires et des éoliennes à partir d’autres éoliennes alors qu’elle serait la rentabilité réelle ? C’est parce qu’on construit les éoliennes et les panneaux solaires grâce aux énergies fossiles que ça devient qu’un peu rentable mais sans énergies fossiles c’est mort, le système n’est pas bouclé ! Et pareil pour Iter ! Combien de millions de tonnes de métaux pour une centrale qui ne fonctionne pas ? Combien ça coûterait énergétiquement si on ne pouvait plus extraire les métaux grâce au pétrole ? Sans pétrole, ça m’étonnerait qu’on puisse bâtir 2,3,5,10 ou 20 centrales dans le monde !
Le progrès, on l’obtient d’abord avec des cerveaux. Seulement le progrès ne se limite pas au Progrès (le sacro-saint) avec ses innovations (à la con), ni au culte du Toujours Plus. Progresser veut littéralement dire marcher vers l’avant. Avec ça nous voilà donc bien avancés… Dis Manu, c’est vers où l’avant ?
Dans sa question Martin Wolf s’interroge sur l’ingéniosité, il se demande si elle continuera, ou pas, à compenser la rareté. Là aussi je regrette, mais si pour lui l’ingéniosité se limite à inventer des gadgets aussi débiles qu’inutiles et énergivores, alors là c’est sûr nous sommes très mal barrés. Bonjour les cavaliers !
La Solution, je dirais alors le Véritable Progrès… est justement dans les cerveaux. Non pas spécialement ceux des ingénieurs, mais plutôt ceux des penseurs. En fait tous les cerveaux. C’est ce que Serge Latouche appelle la “décolonisation de l’imaginaire“.
Seulement là encore c’est loin d’être gagné.
Enfin je parlais du progrès technologique, celui ci ne dépend pas des cerveaux en premier lieu mais des ressources naturelles. Après les progrès dans d’autres secteurs d’activité il est encore possible qu’il puisse provenir des cerveaux. Mais un ingénieur sans ressources naturelles et surtout sans ressources fossiles, il n’est plus rien ! Ces ingénieurs auront beau se torturer les méninges, leur génie ne parviendra pas à devenir plus efficace que le pétrole et l’uranium !