Daniel Cohn-Bendit, dans un dialogue récent avec Luc Ferry, raisonne comme la droite : « Pour être intelligente, large et mobilisatrice, je pense que l’écologie doit oublier ce que j’appelle la définition apocalyptique. Il y a là un danger de mises entre parenthèses de la démocratie. » Dany croit par exemple qu’il faut cultiver « l’attrait démocratique » à propos de la dégradation climatique. Des mots, des mots ! La démocratie réelle ne peut pas être un système politique dans lequel on traite les citoyens comme de grands enfants auxquels il faut cacher les réalités sordides. D’ailleurs, dans l’éditorial La mer, le risque (leMonde du 3 mars), c’est clair : « Entre 1999 et 2006, ce sont près de 10 000 logements qui ont été bâtis en zones inondables sur l’ensemble du territoire. C’est le cas, notamment à la Faute-sur-mer (ndlr : au nom prédestiné). En Vendée, le risque était connu. Là encore, il a été occulté, comme si l’on voulait écarter la perspective du pire, et se persuader que les catastrophes n’arrivent qu’aux autres. »
Il en est de Cohn-Bendit comme des promoteurs immobiliers, pour eux l’apocalypse n’est pas possible ; La preuve, ils disent que ce n’est pas possible. Mais l’écologiste Cohn-Bendit oublie ses classiques : lorsqu’on s’est à ce point éloigné du réel, le meilleur moyen de le faire revenir est d’agiter la menace de la catastrophe. La catastrophe met en cause l’idée même de maîtrise, en inversant brutalement les rapports entre l’homme et la nature : le partenaire oublié revient en force, manifeste avec éclat sa présence. Jean Pierre Dupuy montre que l’on peut argumenter en faveur d’« un catastrophisme éclairé ». Jean-Pierre Dupuy descend en flamme l’idée démocratique dans une société manipulée : « Le pouvoir d’attraction d’une opinion croit avec le nombre d’individus qui la partagent. On conçoit que les effets de la polarisation mimétique en soient d’autant accentués. Mais l’imitation généralisée a le pouvoir de créer des mondes parfaitement déconnectés du réel. » Il parle aussi des catastrophes en zones inondables : « Le malheur est notre destin, mais un destin qui n’est tel que parce que les hommes n’y reconnaissent pas les conséquences de leurs actes. »
En définitive, Jean-Pierre Dupuy pense l’inverse de Cohn-Bendit : « L’heuristique de la peur, ce n’est pas de se laisser emporter par un flot de sentiments en abdiquant la raison ; c’est faire preuve d’une peur simulée, le révélateur de ce qui a pour nous valeur incomparable. Hans Jonas écrit dans Le Principe Responsabilité : « La peur qui fait essentiellement partie de la responsabilité n’est pas celle qui déconseille d’agir, mais celle qui invite à agir ». Le débat démocratique au sujet des nouvelles menaces va porter de plus en plus sur les limites que les sociétés industrielles vont devoir s’imposer à elles-mêmes, en coordination les unes avec les autres, ou bien c’est un écofascisme terrifiant qui risque d’imposer sa loi à la planète. » »
Source documentaire :
Pour un catastrophisme éclairé de Jean-Pierre Dupuy (2002)
Daniel Cohn-Bendit/Luc Ferry in mensuel terraeco de mars 2010
Et puis, surtout, malgré la kyrielle d’auteurs cités, “l’apocalypse pour demain si nous ne nous montrons pas coopératifs” n’est en rien prouvée. Elle est même très improbable. Ce sont les néomalthusiens morbides, mortifères et génocidaires, comme dit si bien Jean-Gabriel Mahéo, qui colportent ces mensonges.
En revanche l’opposition aux progrès techniques des escrolos contribuent à des millions de morts dans le monde chaque année par malnutrition, pauvreté et maladie (ex : DDT, défense de cette putain de forêt tropicale qui n’est qu’un enfer vert, opposition aux progrès agricoles, etc. défense de la biodiversité au détriment de la vie humaine, etc.)
Ce blog n’est qu’un remugle nauséabond (mot très à la mode, mais en l’occurrence parfaitement justifié, pas comme quand il est utilisé par les bien pensants de la pensée unique !)
Remarque de la modératrice du blog biosphere
@ Karl Friedrich qui dit que « L’apocalypse n’est pas prouvée », voici quelques données :
Le rythme d’érosion de la biodiversité est cent à mille fois plus rapide que lors des grands épisodes d’extinction du passé. Nous éprouverons prochainement le pic pétrolier vers 2015, c’est-à- dire le moment à partir duquel nos capacités d’extraction pétrolière – plus tard gazière, puis encore plus tard charbonnière -, chuteront inexorablement. Nous sommes déjà et seront de plus en plus confrontés à la finitude des ressources sur bien d’autres plans, notamment pour certains métaux qui peuvent constituer des goulots d’étranglement technologiques. A consommation constante, les réserves d’or sont évaluées à 7 ans, d’argent à 13 ans, de palladium à 15 ans, de zinc à 17 ans, de plomb à 22 ans de cuivre à 31 ans. La finitude en question vaut particulièrement pour l’eau douce. Une dizaine parmi les plus grands fleuves du monde ne rejoignent plus régulièrement la mer. L’équipe Meadows a repris sur des bases de données réactualisées les travaux sur les limites de la croissance qui l’ont rendue célèbre en 1972 (the Limits to Growth, the 30-Year Update, 2004). Les conclusion n’ont pas changées : la croissance exponentielle ne peut que conduire à un sommet de pollutions, de dégradations et à un effondrement de la population. Enfin, il sera très difficile d’éviter d’ici à la fin du siècle une augmentation de la température moyenne de plus de 3 °C, avec une montée générale des mers qui pourrait aller jusqu’à deux mètres.
Les invectives de Karl Friedrich (que nous connaissons aussi sous les sobriquets de « Pauvrecloche » ou et-moi-et-moi-et-moi) contre les « néomalthusiens génocidaires » et les « escrolos » ne sont en fait qu’un parrainage d’une société thermo-industrielle qui contribue à des millions de morts dans le monde et encore plus parmi nos générations futures…
Et puis, surtout, malgré la kyrielle d’auteurs cités, “l’apocalypse pour demain si nous ne nous montrons pas coopératifs” n’est en rien prouvée. Elle est même très improbable. Ce sont les néomalthusiens morbides, mortifères et génocidaires, comme dit si bien Jean-Gabriel Mahéo, qui colportent ces mensonges.
En revanche l’opposition aux progrès techniques des escrolos contribuent à des millions de morts dans le monde chaque année par malnutrition, pauvreté et maladie (ex : DDT, défense de cette putain de forêt tropicale qui n’est qu’un enfer vert, opposition aux progrès agricoles, etc. défense de la biodiversité au détriment de la vie humaine, etc.)
Ce blog n’est qu’un remugle nauséabond (mot très à la mode, mais en l’occurrence parfaitement justifié, pas comme quand il est utilisé par les bien pensants de la pensée unique !)
Remarque de la modératrice du blog biosphere
@ Karl Friedrich qui dit que « L’apocalypse n’est pas prouvée », voici quelques données :
Le rythme d’érosion de la biodiversité est cent à mille fois plus rapide que lors des grands épisodes d’extinction du passé. Nous éprouverons prochainement le pic pétrolier vers 2015, c’est-à- dire le moment à partir duquel nos capacités d’extraction pétrolière – plus tard gazière, puis encore plus tard charbonnière -, chuteront inexorablement. Nous sommes déjà et seront de plus en plus confrontés à la finitude des ressources sur bien d’autres plans, notamment pour certains métaux qui peuvent constituer des goulots d’étranglement technologiques. A consommation constante, les réserves d’or sont évaluées à 7 ans, d’argent à 13 ans, de palladium à 15 ans, de zinc à 17 ans, de plomb à 22 ans de cuivre à 31 ans. La finitude en question vaut particulièrement pour l’eau douce. Une dizaine parmi les plus grands fleuves du monde ne rejoignent plus régulièrement la mer. L’équipe Meadows a repris sur des bases de données réactualisées les travaux sur les limites de la croissance qui l’ont rendue célèbre en 1972 (the Limits to Growth, the 30-Year Update, 2004). Les conclusion n’ont pas changées : la croissance exponentielle ne peut que conduire à un sommet de pollutions, de dégradations et à un effondrement de la population. Enfin, il sera très difficile d’éviter d’ici à la fin du siècle une augmentation de la température moyenne de plus de 3 °C, avec une montée générale des mers qui pourrait aller jusqu’à deux mètres.
Les invectives de Karl Friedrich (que nous connaissons aussi sous les sobriquets de « Pauvrecloche » ou et-moi-et-moi-et-moi) contre les « néomalthusiens génocidaires » et les « escrolos » ne sont en fait qu’un parrainage d’une société thermo-industrielle qui contribue à des millions de morts dans le monde et encore plus parmi nos générations futures…
Pour Jean-Pierre Dupuy, nous sommes en sursis, la seule option c’est de croire à l’apocalypse finale pour pouvoir en retarder l’échéance. Pour d’autres, c’est inévitable car l’espèce humaine ne réagit fortement qu’au moment où la catastrophe est sensible et il sera alors trop tard. Pour d’autres encore, il est trop tard parce qu’il est impossible que les citoyens des pays développés réduisent fortement et rapidement leur consommation d’énergie, et il est impossible que les Indiens, les Chinois acceptent de ne pas accéder à notre standard de vie rapidement. Pour d’autres enfin, les mécanismes internationaux et les mécanismes démocratiques sont tout à fait inadaptés pour régler les problèmes actuels.
Mais, comme l’avait dit Karl Popper, l’avenir n’est pas écrit, il est « irrésolu ». Si les comportements humains se sont montrés non coopératifs pendant des sicles, on ne peut en déduire logiquement qu’ils le seront toujours…
Alain Grandjean
Pour Jean-Pierre Dupuy, nous sommes en sursis, la seule option c’est de croire à l’apocalypse finale pour pouvoir en retarder l’échéance. Pour d’autres, c’est inévitable car l’espèce humaine ne réagit fortement qu’au moment où la catastrophe est sensible et il sera alors trop tard. Pour d’autres encore, il est trop tard parce qu’il est impossible que les citoyens des pays développés réduisent fortement et rapidement leur consommation d’énergie, et il est impossible que les Indiens, les Chinois acceptent de ne pas accéder à notre standard de vie rapidement. Pour d’autres enfin, les mécanismes internationaux et les mécanismes démocratiques sont tout à fait inadaptés pour régler les problèmes actuels.
Mais, comme l’avait dit Karl Popper, l’avenir n’est pas écrit, il est « irrésolu ». Si les comportements humains se sont montrés non coopératifs pendant des sicles, on ne peut en déduire logiquement qu’ils le seront toujours…
Alain Grandjean
Biosphère c’est Paco Rabane. La fin du monde c’est pour bientôt. C’est la ritournelle compulsive obsessionnelle. Ah ! Ah ! Ah ! Pauvres cloches, vous n’apportez comme Paco Rabane aucun argument à l’appui de vos thèses. De la pure croyance. Morbide. On dirait un tableau de Karl Friedrich, la beauté en moins.
Remarque de la modératrice du blog biosphere :
Les propos ci-dessus de « Pauvrecloche » ne contiennent aucune argumentation en faveur de sa thèse, à savoir que la fin de notre société thermo-industrielle n’est pas pour bientôt. Dommage, nous aimerions bien croire à un peu d’espoir…
Biosphère c’est Paco Rabane. La fin du monde c’est pour bientôt. C’est la ritournelle compulsive obsessionnelle. Ah ! Ah ! Ah ! Pauvres cloches, vous n’apportez comme Paco Rabane aucun argument à l’appui de vos thèses. De la pure croyance. Morbide. On dirait un tableau de Karl Friedrich, la beauté en moins.
Remarque de la modératrice du blog biosphere :
Les propos ci-dessus de « Pauvrecloche » ne contiennent aucune argumentation en faveur de sa thèse, à savoir que la fin de notre société thermo-industrielle n’est pas pour bientôt. Dommage, nous aimerions bien croire à un peu d’espoir…
De plus en plus cinglés…
Et, faut sortir de vos certitudes toutes faites. Arrêtez de tourner en rond dans votre bocal, allez sur les glaciers ou la banquise qui se reconstitue pour vous raffraichir les idées. Sinon, faites pipi contre le vent, ça raffraichie aussi.
Remarque de la modératrice du blog biosphere :
Dès fois il n’y a rien à dire par rapport à un « commentateur », ses propos parlent d’eux-mêmes !
Mais nous pensons aussi que « Math » peut s’améliorer…
De plus en plus cinglés…
Et, faut sortir de vos certitudes toutes faites. Arrêtez de tourner en rond dans votre bocal, allez sur les glaciers ou la banquise qui se reconstitue pour vous raffraichir les idées. Sinon, faites pipi contre le vent, ça raffraichie aussi.
Remarque de la modératrice du blog biosphere :
Dès fois il n’y a rien à dire par rapport à un « commentateur », ses propos parlent d’eux-mêmes !
Mais nous pensons aussi que « Math » peut s’améliorer…