limitation des naissances à une par femme

« Le président des États-Unis, le Secrétaire général du parti communiste chinois, le Président russe… ont annoncé ce jour la création d’une Organisation mondiale qui aura vocation à réguler tout phénomène économique, social ou environnemental qui, de par ses causes ou ses conséquences, dépasse le cadre des frontières étatiques et ne peut qu’être abordé au niveau mondial dans l’intérêt général de l’Humanité. Ses principaux objectifs seront la maîtrise démographique et la réduction des inégalités, la construction d’une économie mondiale saine, l’entretien de systèmes soutenables en termes de ressources naturelles, de terres, d’énergie, de biodiversité, et enfin la régulation du climat. Face à l’urgence , des mesures s’imposent à tous dès le 1er septembre de cette année, notamment la limitation stricte des naissances à une par femme dans le monde entier, une taxation mondiale sur les gaz à effet de serre, tant pour les entreprises que pour les particuliers, une interdiction de la production et de la consommation de viande rouge, une interdiction de l’abattage des arbres sauf dans les zones strictement délimitées, un couvre-feu mondial à 22h30 pour économiser l’énergie dans les zones non équipées en énergies renouvelables .» (Dans Un monde pour Stella de Gilles Boyer… qui a été directeur de campagne du présidentiable Alain Juppé et conseiller politique d’Édouard Philippe, premier ministre de Macron)

Gilles Boyer poursuivait : « Ces mesures peuvent sembler autoritaires et brutales. Elles nous sont imposées par notre laisser-aller collectif depuis des décennies. Toutes ont en commun la recherche de l’intérêt général du genre humain. Leur application sera assurée par une force de police, reconnaissables par leurs casques verts, et qui auront tout pouvoir pour signaler et réprimer les manquements constatés. La Déclaration universelle des droits de l’Homme sera refondée pour y inclure des devoirs… »

Sur ce blog biosphere, nous pensons dorénavant de même ; une réponse aux crises écologiques ne peut advenir qu’au plus haut niveau et de façon imposée. Si les dysfonctionnements de la nature impactent la pensée collective, si les idées précèdent toujours les incarnations, aucune instance actuelle ne peut à elle seule assumer une rupture avec la société thermo-industrielle. La simplicité volontaire ne peut agréger qu’une infime partie d’une population aliénée par la société de consommation. Il existe certes des leaders temporaires, José Bové par exemple, ou les défenseurs des causes indigènes, ou les associations qui luttent pour défendre tel ou tel morceau de la planète… mais il n’y a pas de cohérence globale dans ces luttes. De plus nous avons toujours été déçu par ceux qui on voulu incarner médiatiquement l’urgence écologique. Avec nos faibles moyens, nous avons soutenu régulièrement diverses personnalités politiques. Ainsi nous avons relayé périodiquement les faits et gestes de Nicolas Hulot, actif aussi bien dans les médias que dans le milieu politique ; mais il a été obligé de démissionner de son poste de ministre de l’écologie. Nous avons salué l’avancée médiatique de Yannick Jadot qui a remplacé avantageusement Cécile Duflot en termes de notoriété ; mais il a abandonné son statut de présidentiable pour se jeter dans les bras de Benoît Hamon. Nous avouons avoir eu à une époque déjà lointaine un faible pour Arnaud Montebourg, qui nous paraissait pouvoir devenir le Jaurès de l’écologie ; mais il s’agit d’un velléitaire. Yves Cochet reste à notre avis le seul politique qui compte quant à l’incarnation de la cause écologique au niveau politique et livresque : mais il est complètement marginalisé dans son propre parti et maintenant reclus dans sa maison de campagne. Nous nous souvenons encore avec émotion de René Dumont, l’initiateur de l’écologie politique au moment de la présidentielle 1974 ; mais qui se souvient encore aujourd’hui de son nom ? Faute de candidat écolo consensuel, on en est encore réduit à encenser des figures symboliques comme Greta Thunberg.

Alors il faut attendre que la planète flambe un peu plus, que des catastrophes fassent des millions de victimes, que la famine gronde ici et là, que la guerre de tous contre tous se généralise et que des peuples se révoltent en ordre dispersé. Alors on fera à ce moment-là ce que Gilles Boyer envisageait dans son livre.

14 réflexions sur “limitation des naissances à une par femme”

  1. Le texte n’établit pas un ordre de priorités pour faire face à la crise écologique. Il melange tout. Le problème le plus urgent, il me semble, sont les émissions de gaz d’effet de serre. Les autres problèmes lui sont subordonnés : le réchauffement accentue la perte de biodiversité et l’épuisement des ressources renouvelables et non-renouvelables accélére la croissance et la consommation. La population est un problème, mais pas le plus grave. Quelle population est problème?. Celle que se balade avec un SUV ou celle que laboure le champ avec un baudet ? Le mangeur de hamburger, le pilote de SUV, moi, qui fais un Paris Sao Paulo un fois par an ? Nous serons épargnés ? Les paysans sont plus d’un tiers de la population. Si par malheur un exterminateur prend comme cible les 50 % les plus pauvres, il va réussir à réduire les émissions mondiales de gaz d’effet de serre en à peine 10 %. Le réchauffement va suivre impertubable son cours. C’est pas si simples.

    1. Euh ! Si ! La surpopulation en Afrique pose problème ! Si l’augmentation de la population s’accroit plus vite que l’augmentation de richesses, c’est l’appauvrissement, les famines et les conflits !

      En outre, pour baisser la natalité, gros problème, on nous dit qu’il faut améliorer l’éducation des filles, mais si les naissances augmentent plus vite que le nombre d’écoles, ça ne marche pas ! D’autant plus que des fanatiques, genre islamistes, détruisent les écoles.

      Enfin, ramener des africains en Europe, c’est mettre ces populations au même régime européen de consommation, donc de pollution, alors on ne s’en sort pas. Mais les gauchistes veulent importer ces migrants pour augmenter leurs effectifs de manifestants afin de continuer de consommer comme avant… Alors qu’il faudrait la rémigration et nous européens en parallèle baisser notre consommation.

      1. Bonjour. Quelques données.
        La surface terrestre est 29 % de la planète, soit 149 M km2. La surface terrestre habitable est de 71 %, soit 104 M km2. L’Agriculture occupe 50 %, soit 51 M km2; les Forêts 37 %, soit 39 M km2. Le reste, prairies et savanes non-agricoles, zones humides et urbaines, infrastructures, etc.
        Or, 77 % des 51 M km2 sont destinés à l’élevage, soit 40 M km2 (pâturage et cultures annuelles pour l’alimentation des animaux). Et 23 % pour les humains, soit 11 M km2.
        Le bétail et son alimentation occupent la plupart des terres agricoles du monde. Mais, l’élevage produit à peine 18 % des calories mondiales et 37 % des protéines totales. En raison des rendements faibles des chaînes trophiques – passage de biomasse végétale à biomasse animale. Le rendement d’un bovin est de 10 % (matière sèche). C’est pour cette raison que Dufumier dit qu’il est possible d’alimenter les 10 milliards de personnes.

        1. C’est impossible de produire de la nourriture qu’avec des végétaux, tout simplement parce que ça cause la monoculture, monoculture dont la production est performante grace aux phosphores/phosphates en voie d’épuisement et détenues essentiellement par 4 pays…. La monoculture détruit l’humus, et il n’y a même plus 1 seul ver de terre sur les terrains. Bref, sans phosphates phosphore, ces terrains ne parviendraient même plus à produire 1 seul minuscule radis…. Seule la polyculture garde les terres fertiles sans avoir recours à ces engrais artifiels… Autrement dit, il y aura toujours besoin d’élevage et d’alimentation carnée.. Donc non, alimenter 10 milliards d’habitants qu’avec des végétaux n’est ni écologique ni durable.

  2. Il faudra bien qu’un jour nous comprenions que toutes ces mesures qui nous font peur et nous semblent liberticides sont exactement celles qui arriveront nécessairement si nous ne prenons pas aujourd’hui un virage plus doux, mais fermement antinataliste. Plus nous attendons plus le risque sera grand. A 20 milliards d’humains sur la planète, la liberté de reproduction relèvera évidemment de l’impossible.

  3. Pour avoir une toute petite chance de limiter les dégâts, je propose la limitation des imbécilités à une par imbécile. Et par jour.

    1. Ouah ! Tu vas te limiter à 1 commentaire par jour ? Vraiment ? T’es sûr que tu parviendras à tenir ta promesse ?

  4. «  »limitation des naissances à une par femme » »
    Pour y parvenir, il faut instaurer un programme « Chinoises sévères, Beurettes dominatrices, Blackettes sauvages, Fourbesses indiennes et Diablesses européennes »
    Autrement dit = Stopper les rentes à la ponte (Caf)
    Pour les pères indignes qui ne veulent pas payer leurs pensions alimentaires, des travaux forcés pour rembourser la Caf qui reversera l’argent aux mères. Et ça au niveau international pour qu’aucun homme ne puisse fuir ses responsabilités.
    Notamment boxer de chasteté pour les pères indignes non solvables.

  5. Je partage l’analyse de Biosphère, ainsi que ses sombres prédictions, toutefois je pense que nous avons suffisamment de dystopies comme ça. Dans ce genre littéraire personne n’arrivera jamais au niveau des meilleurs (Le Meilleur des Mondes ; 1984 ; Fahrenheit 451 …) Alors à quoi bon en rajouter, si n’est pour vendre du papier ou se faire de la pub ? Toujours plus de noir, de peur, de ressentiments, mais pourquoi ? Pour nous y préparer, c’est ça le but, le projet ? Ou pour nous faire rire ?
    Avec quelques sketches comme celui de nos 2 rigolos il y a 2 ans sur FacebookLive (« Ça c’est une bonne question ! C’est une question compliquée, qui me taraude… plus que certains ne l’imaginent… ») je suis certain qu’une dystopie écrite par Philippe et Macron, préfacée par Nicolas et Greta, ferait un carton. STOP ! Les imaginaires feraient mieux de se tourner vers une véritable UTOPIE. C’est de ça nous avons besoin.

      1. Tu peux l’appeler comme tu voudras. En attendant, avant de dire n’importe quoi tu ferais bien de décoloniser ton imaginaire, et de lire quelques classiques.

        1. Ben justement, à propos de grand classique, 100 millions de morts avec l’idéologie communiste !

        2. Toucher pas à mon Pol pote (selon le slogan imbécile de SOS racailles) .
          En déformant un peu le poème de Du Bellay revu par G. Brassens :
          « Heureux qui communistes , ont fait un long voyage
          Heureux qui communistes ont vu 100 paysages
          et qui ont retrouvé après maintes années (de goulag)
          la liberté , la liberté
          Merci Pol Pot , Mao, Castro , Ho Chi Minh , Staline, Kim Jong pour avoir accordé à tous ces gens des vacances très longues en camps .

        3. Le jour où t’écris un bouquin, préfacé par ton pote MARCEL, c’est promis je l’achète. Rien que pour me marrer ! 🙂 🙂 🙂

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