Quelques extraits de L’ECOLOGISTE n° 57, décembre 2020 – février 2021 :
Thierry Jaccaud, rédacteur en chef : « Le vaccin contre la variole, fléau historique responsable de véritables hécatombes, a joué un rôle certain dans l’élimination ee la maladie sur notre planète annoncée en 1980. Le vaccin avait des effets secondaires graves et connus. Mais la variole elle-même tuait beaucoup plus. »
Martin Kohr a popularisé le terme d’« émissions négatives » de gaz à effet de serre. Lors de la Conférence des parties en 2007 à Bali, les pays en voie de développement étaient sur le point d’accepter l’engagement des pays développés à réduire leurs émission de seulement 80 %. Martin Kohr a expliqué alors que ce n’était pas suffisant si l’on prenait en considération les émissions passées. C’est pourquoi le Nord doit produire des émissions négatives, ce qui est une pensée douloureuse pour beaucoup de gens.
Recension du livre « Les limites planétaires » : Aujourd’hui, l’extraction annuelle de matières premières atteint le chiffre astronomique de 70 milliards de tonnes au niveau planétaire, soit environ 10 tonnes par personne. 20 milliards de tonnes sont issues de la biomasse (alimentation, bois, textiles…) et 50 milliards sont extraits de la lithosphère : 28 de minerais non métalliques essentiellement destinés à la construction d’infrastructures ou de bâtiments, 13 pour les énergies fossiles et 7 pour les minerais métalliques.
Satish Kumar : « Si la technologie est à notre service en étant utilisée avec discernement pour développer les relations humaines, sans polluer l’environnement et sans gaspiller les ressources naturelles, alors elle peut être bonne. Ce n’est pas le cas des écrans. Nos enfants ont besoin d’apprendre des choses sur la nature, mais aussi de la nature, du jardinage, de la vie marine et de la vie sauvage. Une telle connaissance ne s’acquiert pas en fixant des écrans. Un ordinateur est une boîte, il vous apprend à penser dans une boîte. »
Recension du livre « Les limites planétaires » : En résumé, on grille la vie par les deux bouts…
Limites planétaires : Pour moi, une des courbes les plus parlantes est celle de la quantité totale de matières premières extraites annuellement.
– 1970 : 22 milliards de tonnes
– 1990 : 43 milliards de tonnes
– 2000 : 54 milliards
– 2010 : 70 milliards
– 2017 : 92 milliards
En 47 ans cette quantité a quadruplée. Les projections (ONU) tablent sur 190 milliards de tonnes d’ici 2060. Ceux qui pensent que la démographie est le problème N°1 n’ont qu’à comparer ces deux croissances.
Si en 2010 la moyenne au niveau planétaire se situait à 10 tonnes par terrien, comme par hasard l’Europe et l’Amérique du Nord occupaient les premières places : 20 et 25 tonnes par habitant. Et en 2020 encore plus évidemment.
Ne vous vient-il donc pas à l’esprit Michel C que la courbe qui vous frappe est pour une large part l’enfant de la courbe que vous refusez de prendre en compte ?
Didier Barthès. Pour commencer soyons honnêtes. Vous savez très bien que je ne refuse absolument pas de prendre en compte votre courbe fétiche. La seule chose que je refuse d’accepter c’est votre classement. Pour vous, tous les problèmes ne sont que les conséquences (les enfants) de cette courbe qui vous obsède. Vous m’expliquerez donc comment l’augmentation de la population mondiale pourrait être la cause (la mère) de cette boulimie de matières premières qui caractérise les pays riches.
Explication (théorie, hypothèse) : L’explosion démographique obsède les riches, ils ont peur que des hordes venues du Sud ne viennent égorger leurs fils et leurs compagnes, ils ont peur de mourir, ils ont peur que leur culture disparaisse, ils ont surtout peur que le «surnombre» vienne mette un terme à leur niveau de vie chéri.
Alors ils ont besoin d’en parler, toujours plus. Notamment sur les réseaux sociaux, comme ici, ce qui provoque une explosion de leur consommation d’Internet et de NTIC, d’où la surexploitation des terres rares etc. d’où la 5G etc. Rajoutons tout ce sable, ce gravier et cette ferraille nécessaires à la construction des logements pour tous ces migrants, sans parler des murs de protections. Rajoutons enfin la compensation au mal de vivre engendré par cette terreur, surconsommation de tout et de n’importe quoi.
Et c’est ainsi que nous en arrivons à ce chiffre démentiel de l’ordre de 20 à 25 tonnes de matières premières par an et par occidental (on trouve même 44 tonnes pour l’Australien). En 2010 l’empreinte de l’Afrique était quant à elle inférieure à 3 tonnes par habitant.
Voilà donc une théorie qui pourrait expliquer ce phénomène. 🙂
Entre tous ceux qui se décarcassent pour nous informer, nous faire découvrir, nous expliquer, nous faire comprendre, nous éclairer etc. on ne peut pas dire que se sont pas les bonnes volontés qui manquent. Entre les chaines télé, les radios, les réseaux, les forums, les journaux et les magazines spécialisés, les bibliothèques qui débordent etc. on ne peux pas dire que c’est la connaissance qui manque.
Résultat, prenez n’importe quoi, le vaccin, la technique, les écrans etc. pour les uns c’est blanc et pour les autres c’est noir. Et pour celui qui cherche seulement à y voir clair, bien souvent c’est pas clair du tout. On le sait depuis longtemps, trop d’info tue l’info.