– le gros équipement superflu : la bombe nucléaire ; le yacht ; la résidence secondaire ; le pavillon ; le TGV ; l’hélico ; la moto ; le quad ; la mini-moto…
– les équipement inutiles : le « Home Cinema » ; l’ascenseur ; l’escalator ; l’aspirateur ; la tondeuse à gazon ; le climatiseur ; la fontaine à eau…
– les appareils électroniques à jeter : l’appareil photo numérique ; l’ordinateur ; le Ipod ; le cadre-photo numérique…
– les trucs électriques dont on peut se passer : le vélo électrique ; la radio ; la chaîne stéréo ; la machine à pain ; la machine à expresso ; moulins à sel et à poivre électrique ; la brosse à dents électrique ; le cornet à glace motorisé…
– les gadgets attrapes-couillons : le chien ; le chewing-gum ; le jus de fruit Unicef ; le chocolat ; le pot de Nutella ; le stylo à bille ; le costard ; la cravate ; la montre…
…….. La liste n’est pas close !
(exemples tirés du journal La décroissance, entre 2004 et aujourd’hui)
Je regrette, mais je maintiens, pour l’avoir LU pendant plus de deux ans, que ce journal qui se veut « de la joie de vivre » est en réalité plutôt celui de la dépression de vivre.
On peut être objecteur de croissance, être conscient de l’origine et des conséquences de certaines technologies, sans pour autant les rejeter !
Si cela permet de réfléchir à la réelle utilité de nos objets qui, de fait, ne sont pas strictement indispensables, soit, mais dans quel intérêt si ça n’est que pour se couper des autres, paraître prétentieux et bien-pensant ?
« de type indiens » plutôt .
D’accord avec ce journal castrateur sur l’ inutilité de la plupart des objets repris dans ses listes et sur son principe fondateur de sobriété mais je m’ interroge sur son utilité réelle .
Un journal qui réfute l’ idée de décroissance démographique aux fins d’ encourager une sobriété / frugalité de type indiennes pour permettre à plus de 9 milliards d’ habitants de tenter de survivre misérablement sur cette planète ne semble guère porteur d’ un projet cohérent et lucide .
JournAl de la Décroissance aussi fêlé que le(non) programme des pastèques de EELV ?
n’empêche que la rubrique de ce journal « castrateur » qui conseille de ne pas perdre notre existence dans des achats inutiles paraît bonne…
IL NE FAUT PAS JETER LE BÉBÉ AVEC L’EAU DU BAIN !
La Décroissance… journal castrateur qui au départ partait d’une bonne idée, et qui a fini par rejeter nombre de ses lecteurs à force de sortir des trucs de ce type sans parler du masochisme à critiquer tout le monde. Sectaire.
c’est nul, vos listes de merde !!!! La première liste, ok, après c’est du n’importe quoi !!! Ok on peut le prendre avec humour, mais bordel, c’est complètement débile de toujours pointer du doigts les gens au lieu d’élever la critique au niveau industriel et politique !
Tuba : http://editions-hache.com/essais/pdf/kaczynski1.pdf
Les paraplégiques montent avec les mains et les numériciens calculent avec des bouliers ?
Ahah ! Le cornet de glace motorisé !
Pour les animaux domestique j’ai aussi beacoup aimé le terme employé !
Je passe toujours pour une « hippie » a deux ancien francs quand je revendique le fait que le chien est une invention de l’homme !
L’exemple du mois, la douche
J’adore les chiens. Quand j’ai lu qu’ils étaient une « saloperie à ne pas posséder » dans l’un de premiers numéros de la décroissance (en 2005), ça m’a fait rire, tout en m’ouvrant l’esprit sur ce qu’implique le fait d’avoir un chien. En ce mois de juillet 2011, Raoul Anvélaut* se prononce contre la douche. Moi qui croyais que cela économisait de l’eau ! Que nenni :
« On, qui est un con qui ne dit pas son nom, dit souvent que la douche est plus écologique que le bain. Mon premier réflexe a été de réfléchir à l’installation d’une douche. Compliqué, cher, et notre seul robinet coule très peu. En réfléchissant cinq minutes de plus, et surtout en essayant de penser hors de mon contexte de gosse de riche, je me suis dit qu’une bassine ferait parfaitement l’affaire : mouillage, savonnage, rinçage complet – à peine plus de trois litres d’eau. Imbattable. Voici un demi-siècle, même l’aristocratie et la haute bourgeoisie se lavaient ainsi.
Si nous voulons réellement sauver la planète et ses habitants, ce système devrait être la norme. Et puis, deux milliards de nos compatriotes n’ont pas accès à l’eau pour se laver ! »
* mensuel La Décroissance, n° 81 de juillet-août 2011