Le gouvernement socialiste français est adepte du quantitatif. La qualité, ils s’en foutent. On met sur les rails la promesse de campagne de François Hollande de construire 150 000 logements sociaux par an durant la mandature. On veut imposer une augmentation du quota de logements sociaux dans les villes de plus de 3 500 habitants. On veut multiplier par cinq les sanctions contre les communes qui ne respecteraient pas leurs obligations légales. On veut réquisitionner des terrains publics pour y construire des logements. Mais on ne dit rien sur le niveau d’isolation des maisons, est-ce que ce sera des passoires thermiques ? On ne dit rien sur l’emploi qui devrait être le plus près possible à un logement. On ne dit rien sur le mitage du territoire qu’on devrait combattre. Il n’y a aucune mesure qualitative dans le texte* présenté par la ministre du logement, Cécile Duflot, ex-tête médiatique des Verts. Où donc est passé l’écologie ?
Constatons que Cécile Duflot a une muselière, comme elle l’a reconnu elle-même, depuis qu’elle est au gouvernement. Elle ne dit rien des choses qui fâchent, la ministre de l’écologie évincée mais « contente de son sort » (Nicole Brick), le nucléaire « filière d’avenir » (Arnaud Montebourg), le « besoin » d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Delphine Batho), l’exploitation prévisible du gaz de schiste (Jean-Marc Ayrault), une conférence environnementale sans consistance… Cécile Duflot préfère les bonbons Haribo et son poste de ministre du logement.
Cécile Duflot aurait mieux fait de prendre connaissance du point principal du dernier rapport du centre d’analyse stratégique : « Etendre le concept de bâtiment à énergie positive à l’échelle du quartier. » L’écologie doit-elle être hors de portée des classes défavorisées ? Dépenser moins d’énergie et aller au travail à proximité de son logement est-il un luxe inabordable ? Un socialisme qui n’a pas la fibre écologiste correspond-il à un avenir durable ?
* LE MONDE du 4 septembre 2012, Logement social : le gouvernent va céder les terrains de l’Etat et durcir la loi SRU
Je peux vous dire que la vie en logement social est un enfer continuel, on ne s’est absolument pas soucié des conditions de vie dans ces logements sociaux construit à la va vite, car elles sont vraiment atroces, et ce, continuellement, n’ayant absolument aucune isolation phonique, non, en effet, ce n’est pas dans l’esprit écologique, c’est pas humain, voilà tout.
Je peux vous dire que la vie en logement social est un enfer continuel, on ne s’est absolument pas soucié des conditions de vie dans ces logements sociaux construit à la va vite, car elles sont vraiment atroces, et ce, continuellement, n’ayant absolument aucune isolation phonique, non, en effet, ce n’est pas dans l’esprit écologique, c’est pas humain, voilà tout.