Emmanuel Macron en juin 2017, son slogan « Make our planet great again » face aux climatosceptiques comme Donald Trump ou Jair Bolsonaro. Depuis on déchante : « Tout ça n’est que de la stratégie politique. Voilà ce qu’est l’écologie pour Emmanuel Macron : une stratégie politique », s’étrangle M. Orphelin., ex LREM. « Notre conception de l’écologie n’est ni celle de LR – qui vote systématiquement contre tous nos textes en faveur de l’environnement – ni celle des Verts qui ne voient comme seule solution que taxer et punir, explique le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Nous, on ne dit pas aux jeunes : “Demain, vous ne prendrez plus l’avion”, mais : “on met les moyens pour inventer l’avion de demain.” »
Les contributeurs sur le monde.fr ne sont pas dupes… sauf quelques-uns :
AnneH : Emmanuel Macron n’a aucune sensibilité écologique ;l’abandon du chantier de l’aéroport de Notre Dame des Landes est dû aux problèmes sécuritaires que cet immense chantier aurait créé ; le projet d’Europa City était démesuré…EM parle beaucoup d’écologie, mais agit peu et est surtout sournois : parler d’écologie et lancer la cellule Demeter; lancer la convention citoyenne pour le climat et l’édulcorer à l’extrême, revoir en catimini la loi littorale avec la loi ÉLAN, continuer à baisser les effectifs du ministère de l’environnement… et j’en passe beaucoup ; il sait communiquer, mais n’a aucune sensibilité !
shlomo : Ce fut une grande surprise pour moi de voir qu’un président si jeune soit totalement indifférent à l’écologie. Ça ne l’intéresse visiblement pas, ou seulement si c’est utile politiquement. On pouvait à la limite comprendre cela de fossiles comme Chirac ou Larcher, mais quelqu’un né en 1977 ? Étonnant et inquiétant.
lecteur assidu : L’écologie politique à la sauce Macron, c’est globalement du green-washing basé sur un catalogue de concepts sans base sérieuse. Que faire pour la planète alors qu’il y aura 1,7 millions de nouveaux Brésiliens cette année ou 15 ou 16 millions d’Hindous ? La seule option pour nous tous est la non-croissance : des populations, du social et de l’activité économique.
Christian888 : Les gens qui confondent surconsommation des ressources et croissance et qui veulent décroître ne peuvent pas s’entendre avec des progressistes. Et avec le peuple qui ne comprendra pas que son espérance de vie soit celle du 19e siècle, et qu’il faille extraire à la main les ressources dont nous avons besoin pour notre survie. Être écologiste c’est plutôt vouloir que toute l’humanité puisse profiter du progrès tout en préservant les ressources. Simplement en produisant et consommant mieux et plus intelligemment. Le monde d’hier était le monde de la production non rationnelle. Comme tout doit être optimisé, l’écologie devrait nous apporter des leviers considérables de … croissance.
GREEN-POWER-OR-GAME-OVER @ Christian : L’espérance de vie est liée aux progrès de l’hygiène et de la médecine, qui sont parfaitement compatibles avec l’écologie profonde (qui privilégie la prévention, simple sagesse). L’espérance de vie de notre espèce est menacée uniquement par la proliférations des pollutions que vous cautionnez au nom de notre « survie » : absurdité parfaite. Dites nous quelles ressources avons-nous besoin d’extraire à la main pour notre « survie » ? Charbon, métaux ? Ne relèvent pas de la survie mais d’un confort pas forcément nécessaire. Bien sûr on préfère vivre avec des ordinateurs, éoliennes, panneaux solaires, mais cela ne relève pas de la survie, pour laquelle suffisent l’agriculture, l’habitat bioclimatique terre-bois-paille, une eau saine et un climat vivable. Donc commencez par respecter le sens des mots que vous employez, si vous espérez être entendu. Enfin quel est l’intérêt et la légitimité du concept de croissance infinie ? Le concept d’équilibre et de sobriété semble bien plus pertinent.
Vince : Auparavant, les défenseurs des petits oiseaux étaient considérés comme de doux rêveurs. Les industriels, agro-chimistes et banquiers comme des gens sérieux. Les temps ont changé. Nous savons que les seconds sont de dangereux rêveurs qui détruisent ce qui nous permet simplement de vivre. Les écologistes apparaissent aux yeux de plus en plus d’électeurs comme des gens responsables et soucieux du bien commun. Les partis de tous bords, pris au dépourvu, copient et attaquent le programme l’écologie politique. On savoure la cohérence, mais pour des gens pour qui la soif du pouvoir passe avant le bien commun, rien d’étonnant.
Choux rave : Le GIEC a quantifié 7 limites planétaires à ne pas dépasser pour assurer la survie de l’humanité : sur le changement climatique, sur l’érosion de la biodiversité, sur la perturbation du cycle de l’azote et du phosphore, sur les sols, sur l’eau douce, sur la couche d’ozone et sur l’acidification des océans. Les 3 premières limites sont déjà dépassés avec parfois des effets irréversibles. Mais le GIEC a également défini des seuils, sous lesquels l’humanité ne pourrait plus subvenir à ses besoins (boire, manger, se soigner, se déplacer dans une moindre mesure… etc…). L’idée est donc de trouver un modèle économique, social & politique qui maintienne l’humanité entre ces seuils et ces plafonds. Pas simple. Mais ce qui est sûr, c’est que la croissance telle que nous l’avons connu n’est plus viable.
le sceptique : Un problème est que dans « écologie », les gens entendent des choses différentes, par exemple: – stopper l’artificialisation des sols – arrêter ou fortement diminuer l’extraction des ressources finies – préserver milieux et espèces sauvages – arrêter le réchauffement climatique… Si l’on prend l’ensemble du package, alors il faut être clair : c’est incompatible avec la liberté de produire et consommer en vue de s’enrichir au cours de son existence, en particulier si cette liberté concerne 9 milliards d’humains en 2050. Mais du coup, cela pose en retour la question de l’adhésion réelle à l’écologie. Tant que celle-ci est « je fais des petits gestes et j’accepte une éolienne, business as usual pour le reste », cela peut passer ; si cela devient « je dois être sobre toute ma vie et, par équité, accepter un plafond d’empreinte écologique impliquant un patrimoine bas et un enrichissement quasi nul », bon courage pour faire de l’écologie une politique globale (et surtout démocratique).
Anti-Pollueurs : C’est vrai que vouloir interdire de prendre l’avion, d’acheter une voiture rapide, d’avoir un téléphone portable, un sapin à Noël, le tour de France, la pêche… ça ne fait pas rêver une grande partie des Français. Par contre faire attention à l’eau, protéger la biodiversité, les oiseaux, les pollinisateurs… c’est capital pour notre futur et il faut les protéger. Cet objectif surpasse en importance toutes les autres considérations, intérêts… c’est vital pour nos enfants.
SBRC : Euh…. vous pensez une seule seconde que Macron a quoi que ce soit à faire de vos histoires de qualité de vie des petits enfants ? C’est tout simplement en dehors de son système de pensée. Et ce n’est même pas un problème de positionnement politique de droite ou de gauche ou autre. Macron est …. purement et uniquement Macroniste. Amoureux de lui même et de son image, de son défi politique. Il n’est pas seul ainsi. Un Mélenchon est sans doute psychologiquement assez proche. On a ici de grand prédateurs politiques, capables de vous séduire et de vous jeter, vous ou vos idées des que vous n’êtes plus juger utile. Il faut atterrir, nous avons les politiques que nous méritons, et la France en ce début de 21eme siècle ne semble pas mériter mieux que de tels personnages. Alors la pauvre écologie dans tout ça….
Tagada : J’ai souvent eu l’occasion de me faire cette remarque : comment des gens intelligents et cultivés peuvent-ils ainsi œuvrer à la destruction de leur environnement ? C’est particulièrement évident en ce qui concerne les préfets. Leurs décisions sont toujours prisent pour satisfaire le lobby industriel au détriment de l’écologie. Quelles failles dans leur formation ou leur éducation peuvent bien les conduire à ces aberrations ?
Dupontel : Prenez un verre de jus d’orange, avec 3 pailles. Tout le monde peut en goûter un peu. Maintenant mettez 30 pailles. Toute votre optimisation imaginable n’arrivera jamais à contenter tout le monde. Lorsque des ressources sont épuisables (elles le sont quasiment toutes) sur une Terre finie, le raisonnement arrive forcément à bout et après.. plus rien.
Notre synthèse, Biosphere-Info, Emmanuel Macron l’anti-écolo
Macrondelle , le mondialiste au service zélé de son Soros, est de plus antimalthusien car il favorise la venue de populations lapinistes, arriérées dénommées « migrants ou immigrés « (coranovirus affectant gravement le cerveau et renvoyant la victime plus de 1400 ans en arrière) en vue de créoliser (copyright Robespierron , chef de la France soumise) définitivement l’ Europe .
Je ne dirai pas explicitement (modération biosphérique oblige) ce qu’ il faudrait faire de macrondelle et de sa joyeuse équipe de mondialistes une fois le pouvoir entre des mains nationalistes, mais son sort serait vite définitivement scellé .😎😎😎😎
La psychanalyse non, mais la psychiatrie est remboursée par la Sécu. Vous devriez en profiter.
Je pense que tout le monde a maintenant compris que Macron n’a rien d’un écolo.
On peut toujours se défouler, le dézinguer etc. seulement que va t-on y gagner ?
On dit que le choléra commence par la chiasse, je veux bien le croire. Parce qu’hélas il n’y a pas que la planète qui va mal, le climat aussi. Je ne parle pas là de celui qui fait fondre la banquise. Et il n’est pas impossible que dans un an nous soyons débarrassés de Macron. Devrons-nous alors faire péter le champagne ?
– « Il y a encore cinq ans, c’était quelque chose d’impossible de voir Marine Le Pen accéder à la présidence de la République. Aujourd’hui, ce scénario est devenu simplement improbable. » (Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire de l’Opinion à la Fondation Jean Jaurès, à «Ouest-France»)
En attendant d’avoir à choisir entre la peste et le choléra, nous sommes confrontés à un autre dilemme. Chier sur Macron ne le rendra pas plus écolo. Par contre ça fait mousser la peste brune. Même si le scénario est aujourd’hui improbable… il n’est pas impossible, il est même probable, que demain il devienne probable, le scénario. Peu probable pour commencer, ensuite très probable, plus que probable, très très probable et puis patatras. Et que va t-on gagner avec ça, avec celle-là ?
Alors que fait-on, en attendant ? Oublier Manu… ou alors le porter aux nues ?