Si vous voulez faire du tourisme off shore, faites preuve d’une grande prudence à Madagascar en raison du taux de criminalité élevé et du risque d’instabilité politique. Même les manifestations qui se veulent pacifiques peuvent soudainement donner lieu à des actes de violence. Méfiez-vous des personnes qui se font passer pour des « guides ». Des bandes armées se livrent à des cambriolages de domicile et à des enlèvements, et opèrent dans des secteurs fréquentés par les étrangers. Des attaques se produisent sur les principales autoroutes. Les crimes sont courants. Etc, etc. Pourtant Madagascar était une île magnifique dotée de richesses naturelles immenses.
Mais le poids du nombre transforme cette île en enfer. Il y a quelque 1 200 ans, la population comptait seulement une trentaine de femmes. L’évolution démographique s’est accélérée de nos jours, 5 millions d’habitants en 1960, 10 millions en 1985, 20 millions en 2009, 26 millions en 2018, 52 millions possibles en 2040 puisque le taux de croissance démographique annuel est de 3,01 %. C’est invivable pour les touristes comme pour les Malgaches et c’est ingérable.
Ce n’est pas l’avis de la Banque mondiale qui s’interroge : « Pourquoi la pauvreté persiste-t-elle et comment briser le cercle vicieux » ?
Selon la Banque mondiale, la persistance de la pauvreté à Madagascar est seulement le résultat de la stagnation de la croissance ! « Malgré une modeste reprise économique après la dernière crise politique de 2009-2013, le taux de croissance du PIB par habitant a été en moyenne légèrement supérieur à 0 % par an… Plus de 90 % de la population en âge de travailler reste engagée dans l’agriculture de subsistance et les services informels… La productivité agricole est faible… La création d’emplois dans l’industrie et les services à forte valeur ajoutée reste insuffisante… La pauvreté élevée est également le résultat d’une mauvaise gouvernance… ».
Absolument rien pour indiquer qu’une forte fécondité est aussi la cause d’un appauvrissement. De toute façon à Madagascar l’IVG, même pour des motifs thérapeutiques ou en cas de viol ou d’inceste, est interdit !!
Lire sur ce blog biosphere
Madagascar, un état de surpopulation
Un peu de mathématique pour conclure : Puisque le taux de croissance du PIB par habitant a été en moyenne de 0 %, sachant que le rythme d’accroissement actuel de la population est légèrement supérieur à 3 %, cela veut dire que si la population avait été stabilisée, le niveau de vie par habitant augmenterait de 3 %… cqfd.
Que faire ? Agir avec l’association Démographie Responsable
https://www.demographie-responsable.org/
Que lire ? Alerte surpopulation – Le combat de Démographie Responsable
https://livre.fnac.com/a17437174/Michel-Sourrouille-Alerte-surpopulation
Coucou les touristes. J’espère que vous êtes TOUS de bons éco-touristes.
Sur Biosphère c’est comme ça que qu’ON vous aime, passionnément. Et moi à la folie.
C’est donc pour ça que NOUS vous donnons ces sages conseils, de prudence :
– « Si vous voulez faire du tourisme off shore, faites preuve d’une grande prudence à Madagascar […] Évitez tout voyage à la plage de la Batterie »
Comme en plus je suis du type compatissant et serviable, tout naturellement je me fais donc une joie de vous aider à trouver la destination off shore de vos rêves pour votre prochaine aventure. Un endroit où vous pourrez visiter, bronzer et dormir tranquille. Un petit paradis que vous pourrez polluer, par votre unique présence, en toute sécurité, parce que vous le valez bien :
– Les pays dangereux pour les touristes Français en 2023 ( pays-dangereux.com )
Comme vous voyez sur la carte, Madagascar est en beige («vigilance renforcée»).
En beige comme d’ailleurs bon nombre d’autres pays de la planète.
Le rouge ça craint, c’est l’enfer. C’est toujours comme ça, «fortement déconseillé».
Comme la plage de la Batterie, à éviter absolument ! Par contre le vert c’est bien, ça inspire la confiance, ça veut dire qu’ON peut y aller, voir les pays du Nord ou l’Australie.
Le vert c’est la couleur des musulmans (voir la carte verte – article cité précédemment). Toutefois «je pense qu’il ne faut pas tomber dans la peur ou la paranoïa».
Maintenant si vous l’êtes, peureux ou parano, restez alors en zone grise, «vigilance normale», en vert sur l’autre carte. Un autre conseil, essayez alors de voir ce que veut dire «normal». La France est de couleur grise, comme l’Algérie, le Maroc etc. Certains auront là de quoi en rajouter. D’autres vous diront qu’il ne faut pas aller bien loin pour être dépaysé et trouver du rouge. ( à suivre )
Par exemple : « dans certaines villes la majorité des femmes sont voilées […]
Il y a des endroits près de là où j’habite où l’on ose même plus se rendre […] »
( DB 27 AVRIL 2023 À 14:56)
Putain là ça craint ! Et là encore, un peu de mathématique pour conclure.
Comme un certain nombre suffit à faire une majorité je vous laisse calculer.
En attendant, je pense à cette époque récente où la quasi-totalité était masquée.
Putain ça craint, vite vite le Vaxin Kivabien !
Je vous conseillerais alors la Creuse ou la Lozère. Voire de venir «chez moi», c’est beau et protégé. Mais bon, je trouve que les touristes sont déjà en surnombre.
Bref, j’espère que vous n’êtes pas perdu. Enfin un dernier conseil, si en plus vous avez peur de vous perdre… alors restez chez vous.
Tous comptes faits c’est le conseil le plus sage. 🙂 🙂 🙂
Généralement Biosphère se base sur la densité, la géographie, la ressource en eau etc. pour conclure, grâce à de savants calculs, que tel ou tel pays est surpeuplé. Parfois en prime le nombre optimal de leur population.
Pour Madagascar, en route pour l’enfer, je trouve un peu facile, voire simpliste, de mettre ça sur le compte du Surnombre. De son côté, même si elle voit plus large, la Banque mondiale ferait mieux d’oublier la croissance.
– « Malgré des ressources naturelles considérables, sa population d’environ 28 millions d’habitants (2020) affiche l’un des taux de pauvreté les plus élevés au monde. » (banquemondiale.org)
– « Et à l’autre extrémité de toute cette misère, se trouve l’extrême richesse […]
C’est cela que je trouve le plus choquant en réalité, cette acceptation de vivre dans deux mondes parallèles aux extrêmes. »
( objectifmoramora.com/madagascar-entre-misere-et-salete )