Madagascar était une île magnifique dotée de richesses naturelles immenses. Ses ressources, sa faune et sa flore en font un endroit unique sur Terre. La plupart des espèces que l’on retrouve sur l’île sont endémiques. Mais le poids du nombre transforme cette île en enfer. Selon une étude de 2012, le scénario le plus probable fait remonter son peuplement à l’établissement il y a quelque 1 200 ans d’un groupe très restreint, comptant une trentaine de femmes. Mais l’évolution démographique s’est accélérée de nos jours, 5 millions d’habitants en 1960, 10 millions en 1985, 20 millions en 2009. Un recensement a été effectué en 2018 pour la première fois depuis 1993, il y a dénombré 25 680 342 habitants, soit plus qu’un doublement en un quart de siècle, avec une très forte croissance démographique annuelle moyenne de 3,01 %. À ce rythme, la population va encore doubler d’ici 2040. Le taux de fécondité est de 4,03 enfants par femme (2019), mais cela n’inquiète personne. Pire, l’avortement à Madagascar, quelles qu’en soient les causes, reste sévèrement puni par la loi,
Laurence Caramel : L’interdiction de l’IVG, même pour des motifs thérapeutiques ou en cas de viol ou d’inceste, maintient les femmes dans l’insécurité. Des milliers de femmes meurent chaque année d’avortements réalisés de manière clandestine. Les femmes sont passibles de six mois à deux ans de prison et à une amende pouvant atteindre 2 millions d’ariary, soit dix fois le salaire moyen. Madagascar a signé en 2003 le protocole de Maputo, qui garantit les droits des femmes, dont celui à l’avortement dans les cas d’agression sexuelle, d’inceste ou lorsque la grossesse met en danger la vie de la mère. Mais le texte n’a jamais été ratifié. La loi sur les violences faites aux femmes, adoptée en 2020, n’a toujours pas reçu ses décrets d’application. Une proposition de loi sur l’interruption de grossesse (seulement pour motif thérapeutique) vient d’être retirée de l’ordre du jour sans explication. Très peu de femmes ont accès la contraception. Le mot « hypocrisie » s‘impose. Car dans chaque famille, on connaît au moins une femme qui a dû avorter et une pour laquelle cela s’est mal passé.
L’Agence Française de Développement (AFD) avait financé un projet visant à améliorer la santé maternelle et infantile à Madagascar, en occurrence le PASMI (Projet d’Appui à la Santé Maternelle et Infantile, mais seulement au niveau des régions de Bongolava et Itasy. De toute façon ce projet n’a été mis en œuvre que sur la période janvier 2014 à mars 2017) par un consortium de 6 ONGs Françaises. Rappelons que l’association Démographie Responsable demande que 25 % de l’aide publique au développement soit consacrée à la planification familiale.
– « La surpopulation est un problème, ce n’est pas simplement une déclaration c’est avant tout un constat ! [etc. etc.] » (BGA 13h58)
Le Problème c’est le problème. Comme la surcharge, la surchauffe, le surendettement etc. la surpopulation est évidemment un problème. Une population trop faible c’est également un problème. Ne serait-ce que pour assurer la survie de l’espèce. En considérant que la survie de cette espèce ne représente pas un problème. (Une grosse saleté de virus par exemple)
Déjà là, qui décrète qu’il y a problème ou pas ? C’est quoi un problème ? Et s’il n’y a pas de solution, peut-on dire qu’il y a un problème ? Bref, comme je disais (13h27) avec l’absurde on peut aller loin dans le grand n’importe quoi.
Alors oublions l’absurde, et préférons lui la juste mesure. Pour commencer, c’est combien la population idéale, optimale ? Et d’où ça sort, et comment on calcule ça ? etc. etc.
– « Or on s’aperçoit que 2 milliards d’habitants suffisent pour déclencher 2 guerres mondiales à seulement 20 ans d’intervalle ! » (BGA80 13h58)
Oui, c’est un constat. Et alors, que doit-on en déduire ? Qu’à 8 milliards nous devrions avoir 8 guerres mondiales tous les 20 ans ? (une par an, quoi). Tout ce qu’on peut dire, c’est qu’à partir du moment où on est deux les emmerdes commencent. Et à trois n’en parlons pas.
Le problème (décidément on n’en sort pas), c’est que tout seul on ne peut rien faire. Et en plus on s’emmerde.
– « je ne vois pas comment on pourrait sortir de la misère des populations en période de décroissance chronique alors qu’on n’y est même pas parvenu en période de croissance explosive depuis 200 ans ? » (BGA80 14h04)
De quoi on parle ? C’est quoi la misère ? Misère misère !
– « Conclusion, il est clair que ce sont les 2 leviers qu’il faille réduire, diminuer le rythme de la consommation dans les pays riches et réduire la population dans les pays pauvres.» (BGA80 14h18)
Sans parler du COMMENT (agir sur ces deux leviers, Yaka ceci et yaka comme ça), quel est finalement le But de la Manoeuvre ? C’est à dire POURQUOI (réduire, diminuer), dans quel but ? Serait-ce de durer, de continuer à exister… pour des siècles et des siècles amen ?
Si c’est ça, on peut alors comprendre la grosse blague du Développement Durable.
Le plus dur ce n’est pas d’accepter l’idée que tout a un début et une fin, c’est d’accepter que dans cette affaire ça tombe sur nous. Oh non pas Ça, c’est pas juste ! Seulement, en attendant, c’est peut être con mais c’est comme ça. Et ça aussi c’est un constat.
Comment on le calcule ? C’est très simple, chaque région devrait avoir un seuil d’autonomie alimentaire ! Il n’est absolument pas normal d’aller chercher des fruits et légumes à l’autre bout de la planète, d’autant que ce n’est pas durable puisque le transbordement de marchandises est dépendant du pétrole, ainsi que la production agricole qui est dépendant du pétrole et du phosphore en déplétion aussi ! Mais ça ne concerne pas que l’Afrique mais aussi l’Ile de France avec un taux d’autonomie alimentaire de 3% ! En l’occurrence l’Ile de France aussi est en surpopulation. En plus de ça tous nos fruits et légumes sont gavés de pesticides nocifs pour la santé, c’est à dire que la qualité de nos aliments s’en prend un coup aussi à cause de la surpopulation générant des productions intensives de mauvaises qualités qui dégradent en plus nos sols qui perdent en fertilité (humus)
Oui mais ! Oui bien sûr l’autonomie, mais où s’arrête cette région, qui se doit d’être autonome ? Les abeilles font des kilomètres, les fourmis moins, les canards, les baleines, les langoustes et j’en passe migrent très loin. Nos ancêtres préhistoriques allaient très loin eux aussi, pour se procurer du silex. Du silex pour fabriquer des pointes de lances et de flèches, et des outils pour dépecer les bêtes etc. Pour bouffer quoi. Les hommes ont toujours bougé, ils ont toujours eu besoin d’aller voir plus loin. Et les échanges son vieux comme le monde, ils font partie de l’essence de l’Homme. L’homme du 21ème siècle, lui, il rêve d’aller chercher des matières premières sur des exoplanètes. Misère misère.
En attendant, on peut toujours dire que 8 milliards d’humains vivent en autonomie sur leur planète Terre.
La surpopulation est un problème, ce n’est pas simplement une déclaration c’est avant tout un constat ! En 1900 nous étions 1,6 milliards d’hts sur Terre et en 1940 nous étions 2,3 milliards. Or on s’aperçoit que 2 milliards d’habitants suffisent pour déclencher 2 guerres mondiales à seulement 20 ans d’intervalle ! Et derrière les guerres se cachent les conflits pour les ressources, même si des prétextes sont inventés pour les déclenchés. Pourtant entre 1900 et 1945 nous avions accompli la plupart des progrès que nous connaissons aujourd’hui et ces dits-progrès n’ont pas suffit pour sortir de la misère tous les habitants sur les 2 milliards ! Aujourd’hui on frôle les 8 milliards d’hbts, les pauvres s’entassent les uns sur les autres à bien des endroits du globe, pourtant le parc de machines-outils n’a jamais été aussi performant et nombreux.
Les tendances du passé sont restées globalement les mêmes, les pays riches sont devenus encore plus riches et les pauvres sont restés pauvres, à l’exception d’une fraction de la population asiatique qui est parvenu à se développer. Mais il est déjà prévisible, à ce que notre modèle économique exporté en Chine n’est pas durable y compris pour nous-mêmes en Europe et Usa, puisque quasiment toutes les ressources existantes ont franchi leur pic de production. Autrement dit, je ne vois pas comment on pourrait sortir de la misère des populations en période de décroissance chronique alors qu’on n’y est même pas parvenu en période de croissance explosive depuis 200 ans ? D’autant que la société de consommation occidentale a tellement été médiatisée que presque tous les individus y aspirent sur Terre !
Quant à notre mode de consommation, il est évident qu’il n’est pas durable, pas uniquement en terme de quantités de ressources déplétives, mais aussi en terme de santé pour cause de pollution ! Personne ne veut régler la pollution, mais seulement l’exporter ailleurs, ou l’enfouir sous la terre ou carrément expédier le merdier au fond des océans, la Terre devient une décharge à ciel ouvert, le seul objectif de nos dirigeants mondialistes étant de faire du cache-misère en écartant de vue les décharges aux yeux des touristes, car il ne faudrait pas effrayer ces derniers pour le business quand même ! Le truc étant que nous consommons cette pollution à travers nos aliments, et il n’y a pas que les poissons qui sont devenus toxiques. Il est évident que plus nous sommes nombreux plus nous polluons plus nous consommons plus nous polluons, mais quand les 2 facteurs sont réunis nous polluons de manière exponentielle.
Conclusion, il est clair que ce sont les 2 leviers qu’il faille réduire, diminuer le rythme de la consommation dans les pays riches et réduire la population dans les pays pauvres. De toute façon, on est voué à s’appauvrir en occident, puisque les pauvres sur les autres continents ne peuvent pas vraiment devenir plus pauvres qu’ils ne le sont déjà ! Mais réduire la population permettra de réduire les conflits et améliorer la qualité de vie, en réduisant la pollution mais aussi en rendant le partage des ressources plus facile à mettre en œuvre. A noter que si la population en occident s’appauvrit, il est à prévoir à ce que la population réaugmente significativement puisque les personnes feront des enfants pour s’assurer une retraite pour leurs vieux jours si les Epahd et systèmes sociaux ne sont plus finançable, bref reprendre le modèle familial traditionnel ?
Affirmer que la population est un problème, ce que le terme surpopulation exprime parfaitement, n’est pas une « pente toxique extrême glissante ». Il s’agit de déterminer où est le compromis éthique. l’auteur s’appuie sur la manière de comparer l’intérêt d’exister ou de ne pas exister. Si cette valeur importe, alors il faudrait maximiser le nombre d’humains, même s’ils vivent dans la misère. C’est ce que Derek Parfit dans On What Matters (« De ce qui Importe ») appelle « conclusion répugnante ». A l’inverse, il faudrait un monde avec le moins possible d’humains, qui vivraient le plus confortablement possible. La non-existence est un problème dont personne ne souffre… mais la plupart des gens qui existent semblent clairement préférer l’inverse. Comment sortir de cette contradiction ? Par l’élaboration démocratique de compromis en matière de procréation.
C’est intéressant. Je ne connaissais ni Derek Parfit ni cette «conclusion répugnante», également connue sous le nom de paradoxe de la simple addition. Merci donc Biosphère. Ceci dit, pour moi ça reste de la gymnastique (ou branlette) intellectuelle.
Comment déjà mesurer le bonheur ? Deux petits bonheurs valent-ils mieux qu’un grand ?
Et puis, être ou ne pas être… quel est le mieux ? That’s the question !
Par l’absurde on peut presque arriver à tout démontrer. En tous cas ce qui est sûr, c’est qu’à forces de répétitions etc. on peut vous amener à penser n’importe quoi. Qu’un cercle est un carré, que la liberté c’est l’esclavage etc. etc. etc. Et plus grave, à faire n’importe quoi.
En attendant, et sans employer ce terme de «pente toxique extrême glissante», je persiste à penser qu’affirmer que la (sur)population est un problème, c’est tout simplement dangereux.
Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est aborder un sujet extrêmement délicat. Une pente glissante certes, mais un sujet sur lequel, on le voit, il n’y a pas de débat. Je pense d’ailleurs qu’il ne peut pas y en voir. Alors qu’on ne vienne pas me parler de démocratie, de compromis et de con sensus etc.
Là encore on nous parle de l’aide au développement et notamment de l’Agence Française de Développement (AFD). Une simple visite sur le site officiel de l’AFD permet d’avoir une idée du machin. L’AFD c’est quoi, qu’elles sont ses missions, qui la finance, combien de pognon etc. etc.
En résumé l’AFD est une banque. Oui mais, une banque de développement !
Wikipédia en rajoute, notamment dans « Critiques et controverses ».
Bref, l’AFD c’est très joli sur le papier. En attendant ça reste un outil au service de nos sacro-saints Développement Durable, «progrès économique», Business (as usual) etc. Autrement dit du Système et de l’Ordre Etabli. Et en même temps, ça permet d’entretenir une illusion de solidarité, de bienveillance etc.
– « Madagascar était une île magnifique dotée de richesses naturelles immenses [etc. etc.]»
Je ne sais pas pourquoi… cette introduction me rappelle une réflexion qui m’avait bien amusé. À l’époque, l’avion et les croisières n’avaient pas encore été démocratisés. Le camping-car non plus. Pour ceux qui avaient la chance de pouvoir «partir», dans les milieux petits bourgeois les vacances se passaient au camping, sous la tente.
– « Au mois d’août c’est la liberté, après une longue année d’usine ils crient vivent les congés payés, ils oublient un peu la machine. En Espagne en Grèce ou en France, ils vont polluer toutes les plages, et par leur unique présence, abîmer tous les paysages.» (Renaud-Hexagone)
Le Top c’était la caravane. Le Top de la caravane était de marque allemande.
Et pour la tirer deux jours par an (un pour aller et un pour rentrer) il fallait la grosse allemande qui allait bien. En matière d’attelage c’était là le Top du Top.
Le Méga-Top c’était de tirer une allemande en Espagne. Moi j’étais tente. Tente en France et pas trop loin. Un gueux quoi. Lui il était Super-Méga-Top. Et en plus dans tous les domaines. Le Champion quoi !
Bref, je me souviens d’une des «grandes» pensées de ce pauvre type :
– « L’Espagne serait un pays magnifique… s’il n’y avait pas autant d’Espagnols.»
Misère misère !