Mesurez votre propre contribution au réchauffement

Un exercice à faire absolument, calculez combien de CO2 vous contribuez à émettre dans l’atmosphère. Nous relayons cet exercice* important présenté par LE MONDE, en partenariat avec l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). Par notre consommation et notre train de vie quotidiens, nous participons aussi à rejeter directement ou non du dioxyde de carbone. En prenant l’avion pour voyager, en mangeant régulièrement de la viande ou en consommant beaucoup d’énergie, nous alimentons ce modèle très producteur de gaz à effet de serre. Tout l’enjeu de la COP21 est d’ailleurs de faire baisser ces émissions.

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* Le Monde.fr | 05.12.2015, Combien de CO2 contribuez-vous à émettre dans l’atmosphère ?

Méthodologie

Ce calculateur ne propose qu’une estimation des principaux postes d’émissions individuelles de gaz à effet de serre au cours d’une année. Il prend en compte les importations (produits fabriqués à l’étranger pour répondre à notre demande intérieure) et l’ensemble du cycle de vie (production, fabrication, transport, consommation…).

Le calculateur fonctionne d’une manière simple : toute donnée entrée par l’utilisateur (kilomètre, repas, kWh…) est convertie en émission de gaz à effet de serre (unité : l’équivalent CO2, qui permet de ramener l’ensemble des gaz à effet de serre à une seule unité) en multipliant ces données par des facteurs d’émissions (par exemple un kilomètre en voiture équivaut à x grammes de CO2).

Il prend en compte les émissions sur lesquelles le citoyen peut agir, via l’évolution de ses comportements ou de son mode de vie. Régime alimentaire, température de chauffage, moyen de transport ou taux d’équipement… Par conséquent, les actions résultant de l’activité professionnelle ne sont pas prises en compte dans ce calcul d’empreinte carbone. On prendra pour exemple les transports : l’action de se rendre à son travail reste sous la responsabilité individuelle (du choix du lieu de l’habitat au mode de transport… quand on a le choix) alors que prendre l’avion dans le cadre d’un déplacement professionnel (se rendre à une réunion ou rencontrer un client) dépend, à priori, du bon vouloir de l’employeur. Ce qui n’empêche pas de préférer la visioconférence pour réduire son impact carbone !

Certaines émissions sont considérées comme « partagées » : ainsi, les consommations d’énergie du logement (chauffage, eau chaude sanitaire) sont divisées par le nombre de personnes occupant le logement, tout comme l’imputation des émissions liées à la fabrication de certains équipements du foyer (lave-linge, téléviseur… ce qui n’est à priori pas le cas pour un téléphone portable, par exemple). Par ailleurs, le bilan étant annualisé, les émissions totales de gaz à effet de serre portant sur certains équipements (fabrication en particulier) ont été divisées par leurs durées de vie moyennes (estimatives) afin de ramener ses émissions à une année (ce qu’on appelle « l’amortissement »).

Enfin, l’ensemble des émissions portant sur des équipements collectifs (construction, fonctionnement et fin de vie des écoles, routes, hôpitaux, etc.) n’ont pas été comptabilisées (en ramenant ses émissions à un français) ; les services n’ont également pas été comptabilisés en raison d’un manque de données et de la grande variabilité des offres de service et des pratiques.

2 réflexions sur “Mesurez votre propre contribution au réchauffement”

  1. Aujourd’hui sera finalisé l’accord de la COP21, mauvais sans surprise. On pourrait écrire cinquante bouquins là-dessus, mais le constat est simple: que peut-on attendre d’une société qui a développé des formes d’intelligence très performantes, mais des formes de narcissisme encore plus performantes?
    À ce sujet, un article intéressant dans Le Monde http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/12/09/cop21-l-urgence-de-la-decroissance_4828046_3232.html . Certains commentaires aussi se révèlent intéressants, en particulier celui de Laputa, qui pense pouvoir remplacer la réflexion par des considérations pseudo philosophico-scientifiques additionnées d’anathème:
    « Encore un fou qui proclame le monde fini et crie à l’apocalypse. Pour autant qu’on sache, tout porte à croire que le monde est infini, et cela quelque soit la direction où nous nous tournons, vers l’infiniment petit ou l’infiniment grand. J’ai encore du mal à comprendre comment ce genre d’obscurantisme a pu faire son chemin et kidnapper le débat public. Et comble de l’ironie , on vous a fait philosophe des sciences ! ».
    Le genre de raisonnement qui dépasse ma compréhension.

  2. Aujourd’hui sera finalisé l’accord de la COP21, mauvais sans surprise. On pourrait écrire cinquante bouquins là-dessus, mais le constat est simple: que peut-on attendre d’une société qui a développé des formes d’intelligence très performantes, mais des formes de narcissisme encore plus performantes?
    À ce sujet, un article intéressant dans Le Monde http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/12/09/cop21-l-urgence-de-la-decroissance_4828046_3232.html . Certains commentaires aussi se révèlent intéressants, en particulier celui de Laputa, qui pense pouvoir remplacer la réflexion par des considérations pseudo philosophico-scientifiques additionnées d’anathème:
    « Encore un fou qui proclame le monde fini et crie à l’apocalypse. Pour autant qu’on sache, tout porte à croire que le monde est infini, et cela quelque soit la direction où nous nous tournons, vers l’infiniment petit ou l’infiniment grand. J’ai encore du mal à comprendre comment ce genre d’obscurantisme a pu faire son chemin et kidnapper le débat public. Et comble de l’ironie , on vous a fait philosophe des sciences ! ».
    Le genre de raisonnement qui dépasse ma compréhension.

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