Nicolas HULOT, super-ministre d’une écologie en berne

Le président de la République aurait proposé le 3 janvier à Nicolas Hulot un poste de numéro deux du gouvernement au sein d’un « super-ministère » de l’Écologie. Interrogé sur une éventuelle arrivée de Nicolas Hulot à un poste de numéro deux du gouvernement, François Bayrou s’est montré dubitatif. « Qu’est-ce que ça changerait ? » La réponse est claire : RIEN.

Rappelons que ce gouvernement Hollande a commencé par virer ses deux premières ministres (socialistes) de l’écologie, Nicola Bricq et Delphine Batho. Leur crime : vouloir enrayer l’exploitation pétrolière pour l’une, rouspéter sur la baisse du budget de l’écologie pour l’autre. Le premier ministre Ayrault a tout fait pour imposer ce grand projet inutile qui s’appelle l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Le premier ministre Valls veut continuer à polluer la Méditerranée avec les boues rouges. La ministre en place Ségolène Royal a même fait abandonner l’écotaxe sur les poids lourds alors que Paris préparait la conférence sur le climat. Et son personnel est dans la rue pour montrer son mécontentement : le ministère de l’écologie est au plus bas.

Manque de moyens, baisses d’effectifs, dégradation des conditions de travail, inquiétudes sur le lancement de l’Agence française pour la biodiversité (AFB). Une intersyndicale des personnels de l’environnement a appelé à la grève le 4 février*. Aujourd’hui, la préservation de notre cadre de vie repose sur une vingtaine de fonctionnaires par département, pour toutes les thématiques : eau, chasse, pêche, police, connaissance, éducation… Des particuliers, des collectivités territoriales, des associations, alertent pour des pollutions, des infractions, mais un quart de ces signalements ne sont pas traités. Au ministère de l’écologie, on reconnaît une baisse des effectifs de l’ordre de 2 % par an… Alors vouloir embaucher Nicolas Hulot c’est de la poudre aux yeux, et plus précisément de la politique politicienne indigne d’un chef d’Etat.

* Le Monde.fr | 04.02.2016, Les agents de protection de l’environnement dénoncent le manque de moyens

3 réflexions sur “Nicolas HULOT, super-ministre d’une écologie en berne”

  1. Nicolas Hulot décline l’offre d’entrer au gouvernement
    «Nicolas Hulot n’entrera pas au gouvernement. Il remercie le président de la confiance qu’il n’a cessé de lui accorder », indique-t-il sur son compte Twitter.
    Nicolas Hulot en quittant son poste d’envoyé spécial de l’Elysée pour la protection de la planète n’avait pas exclu un retour en politique, mais avait écarté fermement toute participation dans le cadre d’un parti politique. « Après mon expérience à la primaire d’Europe Ecologie-Les Verts en 2011, chat échaudé craint l’eau froide. Je suis frappé par l’indigence des partis politiques sur la question du climat », avait-il déclaré avant de conclure : « La politique telle qu’elle s’exerce et telle que je l’ai côtoyée, celle-là, c’est “no way”. Est-ce qu’il y a quelque chose à monter ? On verra. »
    Le Monde.fr | 04.02.2016

  2. Nicolas Hulot décline l’offre d’entrer au gouvernement
    «Nicolas Hulot n’entrera pas au gouvernement. Il remercie le président de la confiance qu’il n’a cessé de lui accorder », indique-t-il sur son compte Twitter.
    Nicolas Hulot en quittant son poste d’envoyé spécial de l’Elysée pour la protection de la planète n’avait pas exclu un retour en politique, mais avait écarté fermement toute participation dans le cadre d’un parti politique. « Après mon expérience à la primaire d’Europe Ecologie-Les Verts en 2011, chat échaudé craint l’eau froide. Je suis frappé par l’indigence des partis politiques sur la question du climat », avait-il déclaré avant de conclure : « La politique telle qu’elle s’exerce et telle que je l’ai côtoyée, celle-là, c’est “no way”. Est-ce qu’il y a quelque chose à monter ? On verra. »
    Le Monde.fr | 04.02.2016

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