– Élisabeth Borne, « Première ministre », en charge aussi de la planification écologique.
– Amélie de Montchalin, Ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires.
– Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la transition énergétique.
Le nombre fera-t-il le poids ou l’éparpillement fatal des responsabilités? Aurons-nous une écologie de la rupture ou du simple greenwashing ? Le parcours intellectuel de ces femmes nous donne quelques pistes. Nous avons bien affaire à des managers, surtout doués pour les affaires du présent au détriment des générations futures. Et certainement pas des écolos de conviction quand on a été formaté par les Grandes Écoles.
– Élisabeth Borne, Polytechnique, Ingénieure générale des ponts et chaussées, Master of Business Administration (MBA).
– Amélie de Montchalin, HEC Paris, master en administration publique à Harvard Kennedy School.
– Agnès Pannier-Runacher, diplômée de l’ENA et d’HEC.
Lire, Élisabeth Borne sera-telle bornée ou bien née
Quelques indications supplémentaires. On cherche vainement dans les profils de carrière un soupçon d’intérêt quant à l’urgence écologique.
– Amélie de Montchalin est considérée comme une libérale pragmatique versée en politique, dans l’ombre de Valérie Pécresse dès 2005 et élue députée de La République en marche en 2017, et nommée au ministère de la transformation et de la fonction publiques en juillet 2020.
– Agnès Pannier-Runacher, inspectrice des finances est nommée e n2018 secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie et des finances, puis promue ministre déléguée chargée de l’industrie en 2020.
Quelques commentaires que nous faisons nôtre
Cytram : Le Syndicat des Fabricants de Peinture Verte a accueilli favorablement cette nomination. « Avec Amélie de Montchalin, la filière va pouvoir croitre et se diversifier, c’est une très bonne nouvelle », assurait cet après-midi au Monde le secrétaire général du SFPV.
Antispécisme : Quelles sont les actions concrètes pour la défense de l’environnement de ces dames ? Difficile de croire à la moindre conviction écologique chez ces gens-là. Pour des managers formés au commerce, cela reste assez basique, tout problème n’est qu’un problème excel et tout se résout par l’entreprise et jamais par la sobriété). Le libalisem politique triomphe toujours, mise en concurrence, appât du gain, lutte contre les « coûts » sociaux et environnementaux, croyance au Dieu technologie. Quand Macron disait que son prochain quinquennat serait écologique ou ne serait pas, il fallait juste comprendre que son prochain quinquennat serait libéral ou ne serait pas. Simple à décoder.
Tagada : Agnès Pannier Runacher est la personne qui, en charge de la loi ASAP, a fait passer à la hussarde l’article 15 de cette même loi qui avait pour but, en simplifiant les procédures administratives, de réduire l’expression et l’influence du débat citoyen.
Effe : Ne pas confier la responsabilité de la transition écologique et de la transition énergétique au même ministère ne me semble pas être une démarche d’efficacité maximale.
Anonyme671 : En phase avec la politique climatique du gouvernement, il y a désormais une ministre qui nous dira de mettre des chapeaux et de la crème solaire quand il fait trop chaud.
Francis.C : Au moins, c’est clair : un beau trio à l’écologie sans aucune compétence particulière ni affinité, qui sera en charge de s’agiter et de trouver des mesures symboliques, et de ne surtout rien faire sur le fond.