Trois cents personnalités, dont Philippe Descola, Cyril Dion, Annie Ernaux et Adèle Haenel ont décidé de rendre publique leur appartenance aux Soulèvements de la terre : « Nous qui signons cette tribune et toutes celles et ceux qui ne manqueront pas de nous rejoindre, nous rendons publique notre appartenance aux Soulèvements de la Terre. Nous nous soulevons toutes et tous contre la vision du monde et de la vie que ce gouvernement incarne, contre le saccage des milieux naturels, la disparition des terres arables, l’accaparement de l’eau. Nous nous soulevons, chacun de notre endroit, chacun à notre manière. Nous sommes, toutes et tous ensemble, les Soulèvements de la Terre. Les Soulèvements de la Terre sont une grandissante coalition de forces.C’est toute une constellation de collectifs d’habitants en lutte, d’associations de défense de l’environnement, de fermes, de groupes naturalistes, de syndicalistes paysans, de scientifiques en rébellion, de syndicats, de groupes autonomes, de mouvements d’éducation populaire, d’élus, de personnes de tous âges et de tous horizons qui se retrouvent et s’organisent sous la bannière des Soulèvements de la Terre. Et ça, rien n’est en mesure de le dissoudre.»
Dommage que trop de commentateurs ne se rendent pas compte qu’ils sont eux aussi partie prenante de la biosphère. Voici ce que le « dialogue » avec des négationnistes de l’urgence écologique peut donner sur le monde.fr :
Calimero : Soutenir les mouvements qui proposent la violence collective comme moyen de pression dans une démocratie où il suffit d’attendre les élections pour changer de politique, c’est encourager et favoriser l’ambiance de haine permanente entre citoyens. S’il est interdit, ce mouvement peut se renouveler avec d’autres formes d’expression que celle de casser du gendarme.
SebRiou : La démocratie ce n’est pas être citoyen tous les 5 ans monsieur Calimero. Et la représentation n’est pas un chèque en blanc, mais une délégation sous condition. Ce gouvernement se tend illégitime, un peu plus tous les jours
Olivier : Les millionnaires de la culture se découvrent une âme de paysan entre deux avions.
Bertrand Mi : Quel commentaire médiocre ! Commencez par lire Descola, ou Bourg, puis essayez de réfléchir…
Elastique : Toujours les mêmes signataires. Le même ton. La même arrogance à défendre le camp du bien depuis des salons parisiens. La gauche honteuse quoi. Sur les 300 signataires, 5 paysans et deux éleveurs…..
Haïdouk : Trois associations étaient organisatrices de la manifestation de Sainte-Soline: Bassines non merci, Les Soulèvements de la Terre et la Confédération paysanne. Savez-vous quels sont les membres de cette dernière ?
Atchoum la houle : « savez vous quels sont les membres de cette dernière ? » Pour la plupart des paysans utopistes, voir des néo-paysans, et quelques pseudos intellectuel, qui, si on écoutait leurs préceptes, réussiraient à peine à nourrir leur village… Alors, apporter la sécurité alimentaire à 8 milliards d’humain, évidemment, ça les dépasse un peu.
Mikasual : Triste manière de fuir le débat en attaquant les messagers plutôt que de débattre sur le fond du message : l’état veut dissoudre une association, assimile tous les manifestants à des terroristes, les réprime par la violence et est incapable de se remettre en question sur le moindre sujet.
PMF : La contribution hebdomadaire de la coterie des bien-pensants. Le ridicule ne tue pas. Mais pour ce qui est du soulèvement, voyez plutôt l’Iran. Là-bas, c’est pas du cinéma.
Citizen Ben : Ca ressemble à la petite musique macroniste « l’inflation est moins forte que chez nos voisins », « on a plus distribué d’argent que les autres pays pendant le Covid ». Y aura toujours pire ailleurs, c’est pas une raison pour se laisser marcher sur les pieds.
En terme de conclusion, cette dernière du gouvernement Macron inféodé à la FNSEA et aux puissances d’argent : le S-métolachlore est très utilisé en France, notamment sur les cultures de maïs. Il se décompose en sous-produits responsables d’une vaste pollution des nappes phréatiques. Le ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, a pourtantd emandé le 30 mars 2023 à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) de revenir sur sa volonté d’interdire les principaux usages de cet herbicide : « Je ne serai pas le ministre qui abandonnera des décisions stratégiques pour notre souveraineté alimentaire à la seule appréciation d’une agence ».
C’est une déclaration gouvernementale extrêmement grave qui porte atteinte à l’indépendance de l’Anses , le ministre se met directement à la main du pouvoir économique à court terme …
Nos articles antérieurs sur ce blog biosphere
Tous ensemble contre les Grands Projets Inutiles (août 2013)
Eco-guerriers plutôt qu’éco-terroristes (novembre 2022)
Puisque l’heure est venue de se soulever, de s’insurger, de ruer dans les brancards, de dire merde aux sacro-saintes règles de l’Ordre Établi … eh ben j’en profite pour re-redire à Biosphère que son quota de quatre commentaires, limités à 999 caractères, et sa modération (à la con) … c’est de la foutaise. Du grand n’importe quoi !
Bonjour Michel C.
La modération de ce blog applique les règles octroyées pour ses blogueurs sure lemonde.fr, que ce soit en nombre de commentaires ou en longueur de chaque post. L’expérience sur lemonde.fr montre d’ailleurs que les commentaires sont souvent ultra-courts. L’expérience sur ce blog biosphere montre qu’à trop vouloir s’acharner à croire qu’on a raison n’apporte pas grand chose… A chacun aussi de savoir modérer ses interventions. Nous rappelons que la modération sur ce blog est bénévole.
Les plus pitoyables de ces misérables commentaires, sur le monde.fr …
n’ont rien à envier à certains qu’on lit sur Biosphère. Misère misère.
Quant à la dernière du gouvernement Macron, inféodé à la FNSEA et aux puissances de l’Argent, elle s’illustre dans cette phrase du sinistre du Maïs et de la Souveraineté alimentaire :
– « Je ne serai pas le ministre qui abandonnera des décisions stratégiques pour notre souveraineté alimentaire à la seule appréciation d’une agence ».
Ben oui. Ou plutôt ben non. Vu que le maïs est l’aliment de base du Français, qu’il en mange du matin au soir, flocons, galettes, tortillas, pop corn et j’en passe… ce ne sont pas les 15 ou 16 misérables millions de tonnes que produit notre pays qui vont assurer notre souveraineté alimentaire. Ce n’est pas pour rien que la France est le premier importateur de maïs en Europe. Et en même temps, le premier exportateur. Ben oui. Business as usual !
Une autre, sur le même sujet, et tout aussi délicieuse.
Et toujours de la bouche de cette même petite marionnette :
– « L’Anses n’a pas vocation à décider de tout, tout le temps, en dehors du champ européen et sans jamais penser les conséquences pour nos filières.» (Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture devant le congrès de la FNSEA, le 30 mars)
Ben non. Celui qui décide de tout, tout le temps, tout le monde le sait, c’est Manu.
Quoique. Certains disent que c’est sa Brigitte. Pour moi ceux-là sont des mauvaises langues. Je parierais plutôt sur le Grand Chambellan, surnommé AK47, Alexis Kohler. Tout le monde le sait, celui-là traite TOUS les dossiers. Jamais le Pouvoir n’a été aussi con centré à l’Élysée.
Mais si encore le bonhomme était clean, s’il ne se trainait pas toutes ces casseroles…
Je parle bien sûr de cet AK47, pas de ce petit marchand de S-métolachlore.