Obama est schizophrène. Il peut promettre une aide alimentaire de 20 milliards à l’Afrique et affirmer dans le même temps que les Africains doivent être responsables d’eux-mêmes (LeMonde du 12-13 juillet). Pourtant chacun sait que pour devenir responsable, il faut lancer son propre filet de pêche, pas importer des poissons. Qu’Obama commence d’abord à supprimer les subventions versées aux agriculteurs américains, et les Africains commenceront à pouvoir aller vers leur souveraineté alimentaire. Que l’Afrique s’occupe de son agriculture vivrière et pas de ses cultures d’exportation ; que l’Afrique consolide ses circuits commerciaux courts et n’attende pas de rentes du tourisme ou des multinationales pétrolières ; que l’Afrique ne singe pas le mode de vie américanisé et retrouve ses solidarités coutumières ! Alors son autonomie sera plus durable. Il faudrait ajouter que toute problématique alimentaire est indissociable de l’évolution démographique.
Obama s’engage auprès du pape à « faire tout son possible pour réduire le nombre des avortements ». Il ferait mieux de déclarer à l’Afrique que le préservatif sert autant à limiter les naissances qu’à éviter les avortements. Il n’y a pas de sécurité alimentaire quand la population progresse plus vite que ses ressources alimentaires.
Obama devrait lire Malthus plutôt que fréquenter Benoît 16. Obama, c’est un peu mieux que George W.Bush, mais ce n’est pas encore l’idéal.
il y a plein d’idées utiles
Apprendre les Africains à pecher…euh ils savent pecher hein, les normes actuelles de leur permettent juste pas de vivre de leur exploitation car dans notre superbe économie capitaliste on ne valorise pas le travail autour d’un produit.
Arrêtons de dévaloriser l’Afrique lutter contre la faim c’est pas juste envoyer des sac de riz ca c’est de l’aide d’urgence. Il faut plusieurs choses : des outils économiques pour qu’ils puissent vendre au juste prix leurs produits et sur certain point un tranfert de technologie intelligent. je suis quand même effaré quand je vois comment vous percevez l’Afrique, la richesse de ce continent est énorme aussi bien en richesse matériel que culturel. Ils font des ingénieurs qui sont bons! waaaaa incroyable ils font pas que sauter au dessus du feu. Ecoute pas les crétins qui ne sont jamais aller à une conf de solidarité internationale et continue ton blog moi je te soutien
votre article du
13 juillet 2009
Obama est-il schizo ?
est très bon, très juste.
Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson.
Confucius.
« Peter Bauer, très grand économiste du développement, a démontré que la planification centrale, l’aide étrangère, le contrôle des prix et le protectionnisme accroissent la pauvreté, plutôt que de l’éradiquer. »
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/quand-un-homme-a-faim-mieux-vaut-42034
On se demande vraiment qu’est-ce qu’il y a de schizophénque dans ses propos: dire aux Africains ce qu’on pense d’eux (de leur mode de gouvernance et de leur rapport de coopération avec l’Amérique) c’est-à dire où ils en sont et où on pense qu’ils devraient être… ça n’a rien de schizophénique! Comme l’a dit l’autre français, les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts. Et penser que les Ghanéens ignorent cette réalité, c’est vraiment infantiliser les Africains.
Le plan Marshall, ça te dit quelque chose. En apprenant à raisonner en regardant les plateaux débats à la télé, on ne peut sortir que des réflexions sans arguments. que des slogans.
A bonne entendeur; et jusqu’au jours ou vous poussera un troisième neurone.
Obama est tout juste optimiste. Biensur les Africains devraient apprendre a pêcher. Cependant pour aller pêcher, il ne faut pas être affamé. Les Africains ont faim et ont besoin de la nourriture pour faire face aux défis auxquels ils font face.
De plus, même comme je suis un partisan de l’arrêt de l’aide envers l’Afrique, celle ci doit cependant être supprimée de facon graduelle.
Obama macho, peut être pas. Il connait les défis que nous rencontront en tant qu’africains.
Ne soyons pas pas si dur envers le gars, donnons lui le temps.
Alain A Ndedi – Auteur de Capital Market Regulations – African Perspective…
vos réflexions sont idiotes
évidemment qu’il faut des sous pour se sortir de la misère.