L’impérialisme OGM

La question de la coexistence entre culture OGM et cultures traditionnelles entraîne des réponses contradictoires. Le président de l’association générale des producteurs de maïs estime qu’en laissant 25 mètres entre les champs, ou en plantant douze rangs de maïs conventionnel autour du champ, cela préserve les parcelles alentour. Mais il s’appuie sur un taux de contamination toléré de 0,9 %, cette norme adoptée pour le seuil d’étiquetage des produits finis qui doit être signalé aux consommateurs. Selon les opposants, ce droit à polluer anéantit la possibilité de rester sans OGM au niveau agricole. Le chiffre adéquat serait celui de la limite de détection des traces d’OGM, soit 0,1 %. A ce moment, il faudrait des distances entre les champs de plusieurs centaines de mètres. L’Autriche  et la Hongrie ont ainsi fixé des seuils très bas, donc des distances de séparation entre les champs si élevées qu’elles découragent la culture de variétés OGM. Selon la Commission européenne, il s’agit là d’entraves au commerce. Cette opposition est significative du combat entre ceux qui veulent sauvegarder une nature relativement autonome et ceux qui veulent imposer l’emprise de l’agro-industrie sur toute la surface de la Terre.

 

La Biosphère est clairement du côté des faucheurs volontaires qui ont détruit en France près de la moitié des 35 parcelles d’expérimentation OGM en 2006. Cette désobéissance civique s’attaque aussi dorénavant aux champs à destination commerciale… Bravo !

 

 

Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :

http://biosphere.ouvaton.org/

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Coexistence des espèces

Dans un communiqué de presse en février 2007, la Fédération France Nature Environnement rappelle que « l’État français doit être le garant de la sécurité des ours et assurer sur le long terme la préservation de leurs milieux de vie. Il doit redéfinir notamment les conditions d’exercice de la chasse en zones à ours et les pratiques d’exploitation forestière, activités humaines qui ont un fort impact pour l’ours, comme l’ont démontré la mort de Cannelle ou des projets de pistes forestières. Quelques mesures de simple bon sens doivent être instamment mises en place pour éviter que d’autres destructions d’ours ne puissent se reproduire. Aussi FNE appelle les autorités, nationales et locales, en concertation étroite avec les chasseurs et les associations à revoir les pratiques de chasse en zone à ours, par exemple, en suspendant voire en interdisant la chasse en battue dans les zones vitales fréquentées régulièrement par les ours en automne (site d’alimentation rare ou zones de tanières) ou en cas de présence d’une ourse suitée. Concernant les mesures de gestion appliquées aux forêts pyrénéennes et aux politiques d’aménagement d’infrastructures dans les zones de présence de l’ours, FNE souligne que la reconstitution d’une population d’ours sauvage implique de maintenir des espaces forestiers diversifiés, non uniformes permettant leur utilisation par l’ours. La gestion forestière dans son ensemble (aménagements, sylviculture, rotation des coupes, exploitation,…) doit prendre en compte en amont la présence de l’ours aujourd’hui et demain. FNE, convaincue que nous ne pourrons pas parvenir à reconstituer une population viable d’ours sans passer par un dialogue franc et ouvert sur l’exercice des activités humaines dans les zones qui sont et seront fréquentées par les ours, invite les autorités nationales et locales à créer rapidement les conditions nécessaires pour trouver ensemble les voies pour une cohabitation responsable avec l’ours ».

Chaque route tracée par les humains, chaque logement qui se  construit, chaque entreprise qui se crée limite le territoire des autres espèces. Quand on voit les problèmes innombrables que posent le simple maintien des ours dans les Pyrénées françaises, le combat pour la coexistence des  espèces dans la Biosphère est en train d’être perdu… Mais il n’est pas de combat perdu d’avance qui ne mérite d’être poursuivi s’il va dans la bonne direction.

 Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

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les insectes attaquent !

Les insectes, animaux à sang froid, profitent déjà du réchauffement climatique. La sésamie, un papillon dont les larves se nourrissent des tiges et des épis de maïs, était sensible au gel continu et restait cantonnée en conséquence dans le sud de la France. On retrouve désormais la sésamie jusque dans le centre de la France. La pyrale, un autre papillon qui aime beaucoup le maïs, se contentait d’une génération par an. Désormais l’insecte peut effectuer trois cycles dans la saison, ce qu’on appelle multivoltinisme. Ce phénomène se retrouve chez le carpocapse des pommiers qui s’adaptent ainsi aux nouvelles variétés de pommes tardives. Résultat, on est passé en vingt ans de quatre traitements insecticides par an à une douzaine. Autre évolution défavorable aux humains, la prolifération des espèces ! Le nombre d’espèces de pucerons est passé de 169 entre 1978 et 1982 à 211 actuellement. Enfin des espèces exotiques quittent leurs niches d’origine pour migrer ici ou là. De nouveaux insectes amateurs de récolte ont été introduit en France métropolitaine entre l’an 2000 et 2005 au nombre de 41. Un climat plus doux favorise certaines implantations durables. Nous sommes donc en France, mais aussi dans le monde, au début d’une biodiversité hostile à l’espèce humaine. Le virus West Nil, agent pathogène transmis par les moustiques, a atteint les Etats-Unis en 1999. Il sévit maintenant en Argentine…

 

            Homo sapiens ne peut durablement emporter la victoire à coups d’insecticides confrontés à des mutations ou une prolifération des espèces. Il va falloir qu’il lutte sérieusement contre le réchauffement climatique en réduisant drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre, donc en modifiant son mode de vie. Il va falloir qu’il apprenne enfin à cohabiter avec la diversité des espèces. Car de toute façon, c’est la Biosphère qui gagne toujours la guerre depuis des millions d’années ! Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

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ONUE

« L’humanité est en train de détruire, à une vitesse effrayante, les ressources et les équilibres qui ont permis son développement et qui déterminent son avenir. Nous sommes parvenus au seuil de l’irréversible, de l’irréparable, nous devons prendre des mesures qui s’imposent pour conjurer les périls qui menacent la survie même de l’humanité ». On croirait entendre le discours d’un tenant de l’apocalypse, c’est en fait la conclusion, signée par 46 pays, lors de la conférence internationale pour une gouvernance écologiques mondiale (Paris, les 2 et 3 février 2007).

 L’appel de Paris recommande la formulation d’une « Déclaration universelle des droits et devoirs environnementaux » et la transformation du Programme des Nations unies pour l’environnement en Organisation mondial de l’environnement rattachée à l’ONU. Mais ni les Etats-Unis, ni la Chine, ni l’Inde ne sont au nombre des signataires. Le représentant russe à la conférence a même déclaré : « la Russie a certains doutes sur l’actualité d’une telle démarche ». Cette initiative du Président français Jacques Chirac a même de fortes chances de ne pas être ardemment soutenu par son successeur. La Biosphère contemple impassible les mesquines contradictions de l’espèce homo sapiens.

 

 Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

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Sauver la planète est révolutionnaire !

« Le temps est à la révolution. La révolution des consciences. La révolution de l’économie. La révolution de l’action politique. La planète souffre, la nature souffre, nous sommes au seuil de l’irréversible. Je me bats pour faire entendre l’urgence environnementale, l’urgence gouvernementale. » Ainsi s’exprime le président français Jacques Chirac en ouvrant le 2 février 2007 la Conférence de Paris pour une gouvernance écologique mondiale. Pour réussir la révolution culturelle, il propose d’adopter une « déclaration universelle des droits et devoirs environnementaux ». La révolution économique passera par une transformation radicale de nos modes de production et de consommation grâce, par exemple, à l’intégration de la qualité environnementale dans le calcul de la richesse. S’il n’y a pas gouvernance mondiale de l’environnement, ce sera la guerre écologique. Il faut donc transformer le programme des Nations unies pour l’environnement et le développement (PNUED) en organisation à part entière. Mais les autorités indiennes n’accordent qu’une attention polie à cette initiative. Les dirigeants chinois savent déjà qu’un programme d’action environnementale, même national, se heurtera toujours aux féodalités locales. Et le président Bush s’en fout éperdument.

 Comment faire en sorte que les individus pensent global et agissent local dans l’intérêt de la Biosphère ? C’est une longue marche vers l’écologie profonde qui mettra des centaines d’années et traversera beaucoup d’éprouves avant d’aboutir. Mais il n’est pas nécessaire d’apercevoir le bout du chemin pour commencer à marcher.

 

 Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

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Greenwashing !

Les publicitaires mélangent développement durable et amour de la nature avec délectation. Au point que l’Alliance pour la planète, une coalition des principales associations françaises de défense de l’environnement, lance début décembre 2006 une campagne intitulée «  la publicité peut nuire gravement à l’environnement ». Ainsi elle a mis en ligne sur son site (http://www.lalliance.fr/) trente exemples de publicité pratiquant le blanchiment écologique (greenwashing). Le groupe pétrolier Total fait ainsi indûment étalage d’éoliennes, le nucléaire Areva promet un avenir sans CO2 mais occulte complètement les problèmes environnementaux liés aux déchets radioactifs. De son côté le BVP (bureau de vérification de la publicité) affirme que toute référence à l’environnement doit présenter avec précision les actions entreprises en faveur du respect de la nature, et proscrire toute déclaration de nature à tromper le consommateur. Mais ce n’est qu’une déclaration d’intention et toutes les campagnes diffusées en 2006 « seront contrôlées au début de l’année suivante » !

        

     L’association « Casseurs de pub » agit depuis longtemps contre l’endoctrinement publicitaire, mais c’était une goutte de pureté au milieu d’une montagne d’intérêts financiers croisés et malveillants. La Biosphère attend avec impatience que toute publicité commerciale soit interdite définitivement.

 

 Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

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POLLUTEC

Dans la France de 1986, Pollutec (Salon international des équipements, des technologies et des services à l’environnement) rassemblait 220 exposants sur 4 000 m2 de stands. En 2006, Pollutec réunissait à Lyon 2500 exposants sur 53 000 m2. La médiatisation des questions environnementales permet en effet la multiplication des éco-entreprises. En 2004, les activités de protection de l’environnement ont généré en France 33,5 milliards d’euros de dépenses (soit 2 % du PIB) et procuré l’équivalent de 370 000 emplois (1,5 % de l’emploi total). Le secteur de l’eau et des déchets représentait près de 92 % du chiffre d’affaires global des éco-activités, loin devant les énergies renouvelables, la lutte contre le bruit, la réhabilitation des sols pollués et la pollution de l’air. En fait cette progression du « verdissement » du PIB n’est pas bon signe. Cela démontre que la richesse du pays, mesurée par le produit intérieur brut, a une composante négative dont l’expansion marque les inconvénients de la croissance économique : on note comme positif des activités qui ne font pour la plupart que compenser les inconvénients du progrès technique.

Les atteintes à la Biosphère ont jusqu’à présent été considéré comme violences sans conséquences. Mais nous pouvons d’ores et déjà dire qu’en réalité le PIB surévalue notre niveau de richesse. Il n’y a de véritable richesse qu’immatérielle, relationnelle, de proximité.

  Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

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Amis de la Terre

Les Amis de la Terre déposèrent leurs statuts à la préfecture de Paris le 11 juillet 1970. Les principaux fondateurs étaient Edwin Matthews, un avocat américain résidant à Paris, et Alain Hervé, un poète, navigateur et reporter. Le Comité de parrainage comprenait Jean Dorst, Pierre Gascar, Claude Lévi-Strauss, Théodore Monod et Jean Rostand ; il ne s’agissait donc pas d’un club de tourisme ! Alain Hervé donne quelques précisions dans l’Ecologiste n° 21 : « Gary Soucie me raconta à New York en mars 1970 le vécu d’une association créée en 1969 par David Brower, Friends  of the Earth, dont le journal était intitulé « Not man apart ». David Brower avait été licencié de son poste de directeur exécutif du Sierra Club en 1969 alors qu’il avait voulu donner une dimension beaucoup plus politique, polémique et militante à la philosophie de la protection des grands espaces sauvages aux Etats-Unis. Lors de sa venue à Paris en novembre1970, David développa son thème principal, celui de la vie sur la petite planète Terre et les destructions perpétuées par l’homme au détriment de cette vie depuis le début de l’ère industrielle. Il s’en prenait au désordre démographique de l’espèce, au gaspillage des ressources naturelles pour promouvoir des modes de vie insoutenables. Je me suis toujours demandé pourquoi je fus aussi disponible à recevoir une remise en cause aussi radicale de la religion du progrès. En effet à l’époque, la formule idiote des Trente Glorieuses n’avait pas encore fait fortune. Aujourd’hui nous devrions les rebaptiser les Trente Désastreuses ; trente ans dont nos descendants mettront des centaines ou des milliers d’années à réparer les dégâts sur la Biosphère. Le premier numéro du Courrier de la Baleine est paru dès 1971. Dès cette époque, on y retrouve ce qui fait encore l’actualité aujourd’hui, l’amiante, le bétonnage, la destruction de l’agriculture vivrière au profit de l’agriculture industrielle, la critique des pesticides de synthèse, l’urbanisme centré sur l’usage de l’automobile. En 1974, nous soutînmes la campagne de René Dumont pour les présidentielles… »La Biosphère remercie tous les amis de la Terre, Américains, Français, Anglais, et tous les autres… Pour joindre « les amis de la Terre », mailto:france@amisdelaterre.org.

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Lobbying scientifique du GIEC

Traditionnellement les politiques et les industriels imposent aux scientifiques leurs désirs de puissance ou de profit. Pour la première fois le GIEC (groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) risque de mettre les politiques et les industriels à l’écoute des scientifiques. Une inquiétude est en effet née de l’observation du réchauffement climatique. Pourtant, ce n’est que dans les années 1970 que la relation théorique entre teneur de l’atmosphère en CO2 et augmentation des températures est démontrée. Mais l’inquiétude grandit quand les carottages de glace en Antarctique révèlent, en 1985, que CO2 et réchauffement ont été corrélés dans le passé de la Terre. La politisation du débat se fait alors très rapidement : une conférence réunit en octobre 1985 à Villach (Autriche) des scientifiques et des fonctionnaires internationaux. Cela débouche sur la création du GIEC en 1988. Son premier rapport est publié en 1990 et conduit à l’adoption, en 1992, de la Convention sur le changement climatique. Tout cela se transforme en processus impliquant tous les Etats au sein d’une négociation internationale qui commence à peser sur les débats politiques nationaux. Les Etats sont amenés à adopter le protocole de Kyoto en 1997. Une interaction féconde unit de plus en plus solidement communauté scientifique et gouvernements. Les groupes de travail tiennent compte des compétences, mais aussi de l’équilibre géographique pour que les pays en développement soient aussi bien représentés que les pays riches.

Le problème, c’est que les réactions de la Biosphère commencent à accélérer le réchauffement et que 2°C de plus en moyenne sur la planète, c’est un changement très brutal dont personne ne sait calculer exactement les conséquences physiques, encore moins déterminer ce qu’il adviendra de la stabilité des sociétés humaines.

 

 Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

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EDF sauve la planète !

 C’est une petite brochure distribuée à tous les abonnés avec la facture EDF (Electricité de France) de janvier 2007, intitulée « Nos petits gestes d’aujourd’hui font notre confort de demain ». Donc pour modifier ton comportement, on t’indique obligeamment qu’en lavant à 30 ou 40 degrés au lieu de 90 avec ton lave-linge, tu consommes trois fois moins d’électricité. En baissant de 1°C ton chauffage, c’est une économie de 7 %. Et les meilleures fenêtres isolantes sont actuellement 4 fois plus isolantes que les anciennes. On te présente aussi Laura, ta conseillère virtuelle qui, sur le site Internet d’EDF, te donnera des astuces pour moins consommer. Si tu as un projet de rénovation ou de construction, EDF pourra t’aider à choisir la solution technique la mieux adaptée à ta situation. Tu pourras même gagner le montant de tes travaux d’isolation à hauteur de 4500 euros avec le grand tirage au sort organisé par EDF. L’entreprise semi-publique s’engage donc au quotidien dans le développement durable, et promet de développer les énergies renouvelables (investissement de 3 milliards d’euros dans l’éolien d’ici à 2010), promet de se consacrer à la recherche sur les énergies (EDF consacre chaque jour plus d’un million d’euros à la recherche-développement), constate en toute transparence que le nucléaire représente 85,8 % des sources d’énergie primaire utilisées par EDF, les énergies fossiles plus de 9 % et le renouvelable 4,7 % (dont 4,2 % d’hydraulique).

Bravo EDF, la Biosphère te décerne un bon point. Mais te rappelle aussi que la promotion du chauffage tout électrique, c’était ta pub y’a pas si longtemps que ça ! Globalement donc la note est mauvaise, très mauvaise.

 

 Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

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Rétroaction « positive »

L’activisme de la société thermo-industrielle risque de n’être qu’un facteur déclenchant de l’emballement des températures. En effet la combustion des énergies fossiles dégage des gaz à effet de serre, mais la Nature risque d’accélérer en retour le processus : un mécanisme de rétroaction positive se produit lorsqu’un écosystème réagit à l’augmentation des températures en aggravant le phénomène perturbateur. Par exemple, comme l’eau absorbe beaucoup plus le rayonnement solaire qu’un glacier qui réfléchit la lumière, la fonte des banquises va réchauffer l’atmosphère ! De plus ce réchauffement favorise la décomposition de la matière organique dans le sol, ce qui réinjecte du CO2 dans l’atmosphère. De même les tourbières et le permafrost, en dégelant, émettent aussi le CO2 qu’ils avaient accumulé, mais aussi du méthane, un autre gaz à effet de serre. En fin l’océan qui réchauffe ralentit la captation de CO2 par le phytoplancton, ce qui va laisser dans l’atmosphère ce que les humains y auront injecté. La fourchette supérieure de température selon les prévisions du GIEC  (groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) risque donc d’être dépassé. Pourtant la pédagogie de la catastrophe qui vient d’être explicitée à Paris par le GIEC passe mal dans l’opinion publique. Alors ce sera les catastrophes qui serviront de pédagogie pour les survivants… Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

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La faute aux USA

Avec 5 % de la population mondiale, les USA génèrent 25 % des émissions de gaz à effet de serre. Pourtant le  protocole de Kyoto, signé en 1997 par l’administration Clinton, n’a jamais été ratifié ni même soumis au Congrès. Dès son arrivée à la maison Blanche en 2001, G.W.Bush junior nia la réalité du changement climatique. Il a ensuite mis en cause le lien entre le réchauffement et les émissions anthropiques de gaz à effet de serre. Enfin il a jugé toute contrainte trop handicapante pour l’économie américaine. Mais en juillet 2006, il a admis pour la première fois qu’une augmentation de gaz à effet de serre d’origine humaine contribue au problème. Il est vrai que les sondages montraient qu’une majorité d’Américains estimaient qu’il existe des preuves scientifiques du réchauffement climatique. Il est vrai aussi que les Etats et les collectivités locales américaines commencent à agir dans le sens du protocole de Kyoto. Même les dirigeants américains de l’industrie se rendent compte que retarder la diminution des rejets de CO2 va devenir très rapidement encore plus coûteux. Les lobbies du pétrole et de l’automobile deviennent minoritaires.            Ainsi va l’aveuglement humain, bien orchestré par l’appareil thermo-industriel, qui a fait croire au président le plus puissant du monde que l’on peut impunément rejeter à demain l’arrêt de l’emprise humaine sur la Biosphère. Le réalisme démocratique progresse trop lentement, et pourtant il faudrait de toute urgence faire mieux avec moins. Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

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Trop d’informations tue l’information !

La nouvelle société de l’information masque efficacement la société de la pollution. Par exemple la pollution de l’air qui faisait encore scandale dans les années 1970, quand elle était dissimulée, n’est plus qu’un fait divers expédié en cinq lignes dans le journal. Le fait que la qualité de l’air passe à une heure de grande écoute montre en fait qu’elle a pris un caractère inéluctable, elle devient une fatalité à laquelle il faudra bien s’habituer et chercher à s’adapter. Tous ces chiffres, liés aux pollutions dont nous ne savons plus le degré de dangerosité, s’organisent comme un bruit de fond, tel le bruit des voitures en ville qui nous font oublier jusqu’au souvenir du silence. Même les informations sur la toxicité deviennent une routine, le danger est explicité, mais il ne sera pas pris en compte. Quelque part, la presse et Internet se transforment en bouclier et en bonne conscience de la puissance publique : il suffit de mettre à disposition la vérité, mais trop de sales vérités en même temps tue la vérité. Lorsqu’un journaliste veut faire un article sur une quelconque pollution, la première tentation du rédacteur en chef est de répondre : « Encore ? Mais on le sait déjà ! » (texte déduit du livre « L’horreur écologique » de CM.Vadrot). Plus généralement, la banalisation du discours sur les catastrophes à venir est largement plus anesthésiant que le rituel ancien du secret d’Etat.

 Jamais une réglementation, aussi transparente soit-elle, qui oblige à signaler sur l’étiquette un produit chimique pas très bon pour la santé, qui oblige à avertir du niveau de pollution des rivières, jamais une information qui annonce à tous le réchauffement climatique, ne pourra remplacer l’interdiction de la plupart des activités productives d’une société thermo-industrielle. Dans une Biosphère limitée, il faut savoir définir les limites de l’économie. 

           Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

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La santé compromise des agriculteurs

            La MSA (mutualité sociale agricole) a lancé en 2005 une enquête sur le lien entre les activités agricoles en France et l’apparition de cancers. Plus de 115 000 personnes y participent, mais les premiers résultats ne devraient être connus qu’en 2008. En novembre 2006, la MSA lance une autre enquête épidémiologique sur le rôle de l’exposition professionnelle aux pesticides dans la survenue de la maladie de Parkinson. Différences études ont en effet déjà montré un accroissement du risque chez les agriculteurs, mais il faut démontrer que cela est bien attribuable aux pesticides. La recherche de la preuve est compliquée, l’évaluation rétrospective est obligée de demander à des personnes souvent âgées les produits qu’elles ont utilisés vingt ou trente ans avant. De plus, parmi les centaines de molécules utilisées comme produits phytosanitaires, il faut établir lesquelles sont en cause, en excluant d’autres facteurs de risque. Les résultats ne seront pas disponibles avant plusieurs années…

            L’espèce homo sapiens est extraordinaire, elle se lance dans des activités et elle ne considère que bien plus tard si c’est dommageable pour elle-même (ou pour la Biosphère). Mais les problèmes deviennent irréversibles ! Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

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Des arbres, pour qui ?

              La Finlande montre l’exemple, elle possède la seconde couverture forestière européenne, derrière la Suède. Pour les Finlandais, les forêts n’ont pas pour seule fonction de produire du bois, elles servent aussi à la cueillette de baies sauvages, une tradition qui trouve son origine dans le droit accordé à tous d’utiliser la forêt à des fins récréatives. Plus de la moitié des Finlandais aiment cueillir des baies sauvages. De plus, on a défini un véritable programme d’exploitation durable des forêts avec le principe d’un arbre en croissance pour un arbre abattu. Enfin, le programme en faveur de la biodiversité préserve des zones qui couvrent 10 % du territoire de la Finlande. On multiplie également les sites Natura 2000, le réseau européen créé pour protéger les espèces et les habitas menacés. Dans ce cadre, 3,6 millions d’hectares de zones terrestres et 1,3 millions de zones aquatiques sont déjà protégées. La Finlande avait donc préparé un programme environnemental ambitieux pour son mandat de six mois à la présidence de l’UE (à partir du 1er juillet 2006). Les autres pays sont restés en retrait…

            Le néolithique a créé les villes et les rois, les religions et la révolution industrielle, la suprématie de l’homme sur l’homme et la surexploitation de la planète. La période de la chasse et de la cueillette était bien l’âge d’or, pense sans rien dire la Biosphère. Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

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Les coulisses du commerce équitable

 En Europe 75 % du commerce équitable est sous le contrôle de Max Havelaar. Cette entreprise, fondée en 1988 par un prêtre hollandais, est attaquée par un livre de Christian Jacquiau, les coulisses du commerce équitable (mensonges et vérités sur un petit business qui monte). D’abord  ce symbole de rapports améliorés entre le Nord et le  Sud ne peut s’autoproclamer « label du commerce équitable », car ce n’est en fait qu’une marque commerciale. Un label suppose au contraire la définition d’un cahier des charges, la mise en place de contrôles indépendants, le recours à un organisme de certification lui-même indépendant et agréé par les pouvoirs publics. Chez Max Havelaar, dont l’objet est de mettre en contact des producteurs du Sud avec des industriels, rien de tout cela : les normes sont maison et les contrôles aussi, laissant place à des dérives dont C.Jacquiau ne manque pas de fournir des exemples. Max Havelaar représente  donc une tentative réussie, grâce à une intense propagande, de revaloriser l’image des multinationales et de la grande distribution. Max Havelaar culpabilise le consommateur et donne en même temps les moyens de se confectionner une bonne conscience en buvant du café avec de l’éthique sur l’étiquette. La pause-café équitable dans les pays riches semble source de satisfaction pour tous, mais cela implique un soutien des cultures d’exportation dans les pays pauvres au détriment des cultures vivrières.Buvez local, mangez local, la Biosphère s’en portera mieux ! Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation. Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :http://www.biosphere.ouvaton.org/

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Cent millions d’hectares OGM !

 

C’était hier, en 1994 seulement, que la tomate « flavour savor » est devenue le premier organisme génétiquement modifié. C’est en 1996 que les OGM commencent véritablement à être cultivées. Mais dix ans plus tard elles couvrent déjà 100 millions d’hectares, un chiffre en progression de 13 % par rapport à 2005. Quatre plantes représentent la totalité des OGM cultivés, le soja (57 %), le maïs (25 %) le coton (13 %) et le colza (5%). Quatre pays concentrent les cultures, dont principalement les Etats-Unis (53 %) et l’Argentine (18%). La France se contente pour l’instant de 4500 hectares. Les Amis de la Terre énumèrent les revers enregistrés par les cultures transgéniques, comme le refus en Europe ou l’abandon en Indonésie. Mais la principale critique, admise d’ailleurs par les biotechnologues eux-mêmes, consiste dans la montée irrépressible des résistances des insectes ainsi que des herbes adventices aux propriétés pesticides des OGM. De plus les études sont indécises et ne démontrent pas de meilleurs rendements ou une moindre consommation de pesticides. Enfin les OGM sont cultivés par environ 9 millions d’agriculteurs, soit moins de 1 % des paysans du monde. Mais ils accaparent quand même 7 % de la superficie arable mondiale !Ne mangeons pas des produits trans-naturels, ne dévorons pas des chimères qui transgressent la barrière des espèces : ces OGM n’ont pas meilleur goût, ils ne sont pas moins chers pour les consommateurs et c’est un coût supplémentaire pour l’agriculteur ! Les seuls avantages sont pour les multinationales productrices de semences… Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation. Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :http://www.biosphere.ouvaton.org/

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Le meilleur rapport qualité/prix

simplicité pour tous !!!

Les tests comparatifs effectués par les associations de consommateurs ressemblent à une tâche de Sisyphe. La décision de procéder à une expérimentation et la publication des tests dans un magazine de consommateur comme Que choisir ? ou 60 millions de consommateurs sont espacés de huit mois à un an.  Elément aggravant, la durée de vie des produits est de plus en plus courte, notamment dans le secteur électronique ; lors de la publication des résultats du test, le meilleur rapport qualité/prix peut déjà ne plus être mis en vente. De toute façon les marques n’aiment pas ce contrôle sur leur production et délistent le modèle choisi même s’il est jugé le meilleur ; il leur suffit en effet de peu de choses pour habiller différemment un produit et changer sa référence. Que faire ? En 1976, les grandes surfaces de marque « Carrefour » lancent cinquante « produits libres » dans un emballage non signé : c’est de la simplicité, mais pour mieux gagner des parts de marché. De toute façon, au milieu des années 1980, les autres enseignes commerciales imitent le procédé en signant leurs produits de leur propre enseigne, ce qui instaure une nouvelle concurrence qui ne change rien au fond quant aux possibilités de choix rationnel des consommateurs. Cette concurrence toujours renouvelée pourrait cesser avec des produits véritablement génériques, vecteur d’une disparition du libéralisme de marché. Que ce soit pour les médicaments ou pour tout autre produit, un objet qui correspond au meilleur rapport qualité-prix devrait être généralisé et non modifié pendant longtemps. Alors il n’y aurait plus de concurrence, il faudrait se contenter de l’essentiel, de l’efficace accessible à tous et toujours.Le pain n’est pas normalement redevable d’une marque ou de la concurrence, il en est de même pour le reste : simplifier vos besoins et réclamez des produits véritablement génériques, la Biosphère ne pourra que s’en trouver mieux. 

Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :

http://www.biosphere.ouvaton.org/

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Solidarités de proximité

            Lors d’un séminaire du centre de développement de l’OCDE, on s’est interrogé sur les traditions de solidarité dans les pays pauvres : utiles ou nuisibles ? Comme on pouvait s’y attendre, on en conclut qu’il y a du bien, du mal et de l’horrible. Le bien, c’est les solidarités de proximité et les mutuelles d’entraide. Le mal, c’est l’obligation de partager ses maigres richesses avec une immense famille. L’horrible, ce sont toutes les discriminations selon le sexe ou l’origine ethnique, religieuse ou sociale. Mais les débats ont aussi montré que les traditions ont un fondement et les liens sont plus efficaces quand les institutions sont proches des gens. Avant de les réformer, il s’agirait de savoir si ce qui remplacerait les solidarités de proximité serait vraiment durable. L’Etat central? Les ONG ? Une école ?

            La Biosphère nous dit : « La simplicité pour tous est une tentative d’enrayer la fin des solidarités durables. Contre le gaspillage des ressources fossiles, il s’agit de cultiver la sobriété énergétique, contre la dictature des objets, il s’agit de privilégier les relations directes avec les autres humains tout autant qu’avec la Nature. »                     

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Des nanoparticules insidieuses

 

            Les nanoparticules sont de la taille du milliardième de mètre, soit dix fois la taille d’un atome. Pourtant elles ont déjà des applications industrielles : nano-tubes de carbone dans les raquettes de tennis, nano-machines de dioxyde de titane dans les peintures et les crèmes solaires, silice dans les vernis des automobiles, argent dans certains cathéters médicaux. Le marché est appelé à exploser alors même que les études d’innocuité en sont encore à leurs balbutiements. D’ailleurs l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) estimait en juin 2006 que les études toxicologiques établissent l’existence de risques potentiels, le Comité de prévention et de précaution (CPP) mettait en garde début juillet (« la réactivité cellulaire et tissulaire peut constituer un danger pour l’homme si celui-ci est exposé par inhalation, ingestion ou passage transcutané »), le CNRS prônait en octobre la « vigilance éthique et sociale ». Même si les études scientifiques sur le nanomonde sont encore très lacunaires, des expériences menées sur des souris font apparaître des réactions inflammatoires des poumons, des vaisseaux sanguins et même du cerveau. Et la toxicité de certaines nanoparticules artificielles, telles que les particules diesel, est établie. Nous sommes donc entrés sans le vouloir dans un nouvel état de la matière, un infiniment petit aux propriétés chimiques, électriques et magnétiques radicalement nouvelles, mais nous nous enduisons gaiement de nanoparticules avec nos crèmes solaires !             Pendant que les comités d’éthique vont se pencher doctement sur la question, les industriels utiliseront  la recherche-développement pour contourner les lois de la Biosphère. Autant dire que tout devient imprévisible ! 

Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

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